Sa réaction n’aura pas attendu plus de vingt-quatre (24) heures. Charles Blé Goudé dont l’ouvrage ‘’Côte d’Ivoire, traquenard électoral’’ devait être au centre d’une conférence, mercredi 18 janvier dernier, a « déploré qu'une manifestation qui bénéficiait de l'autorisation du Ministère de l'Intérieur ait été curieusement interrompue par la menace des forces de l’ordre ». Dans une déclaration qu’il attribue à son « Cabinet de Communication », l’ancien chef de file de la jeunesse pro-Gbagbo a interpellé le régime en place « car on ne dirige pas un peuple dans la frilosité et la peur ». Mercredi, au Baron de Yopougon, un fief des pro-Gbagbo, était prévue la sortie officielle du tout nouveau livre de Charles Blé Goudé, en l’absence du concerné, contraint à l’exil. La cérémonie a tourné court après que des éléments de la Police ont fait irruption sur les lieux. Ils ont demandé aux organisateurs que ces derniers produisent un mandat de Blé Goudé leur permettant d’agir en son nom. S’en sont suivis des échanges électriques et une singulière confusion. Par le truchement de son cabinet, Charles Blé Goudé a condamné une « négation des libertés par les nouveaux tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire ». Il a invité « les autorités ivoiriennes à respecter le droit à la différence » et a renouvelé son appel au « dialogue politique ».
Le texte daté du jeudi 19 janvier 2012 aurait été produit à Londres (Angleterre) si on s’en tient à la signature. Il se termine par cette formule-choc : « la lutte continue ».
Kisselminan COULIBALY
Le texte daté du jeudi 19 janvier 2012 aurait été produit à Londres (Angleterre) si on s’en tient à la signature. Il se termine par cette formule-choc : « la lutte continue ».
Kisselminan COULIBALY