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Société Publié le vendredi 20 janvier 2012 | Le Nouveau Réveil

Adzopé : Un charnier découvert dans un village

Suite à une information anonyme, le capitaine Krah Kouakou Auguste, commandant de la compagnie de la gendarmerie d’Adzopé et ses hommes avec à leur tête le commandant de la Brigade d’Adzopé, l’adjudant Soumahoro Mamadou, après une enquête minutieuse, ont découvert, hier (jeudi 19 janvier), non loin du cimetière du village de Bouapé, deux fosses dans lesquelles des ossements humains ont été exhumés. Quatre squelettes ont été sortis de terre (les témoins soutiennent qu’il y en a plus) ! L’exhumation a été faite en présence du secrétaire général de préfecture, M. Djiké Raymond, qui assure l’intérim du préfet ; de Mme Kamelan Huia Solange, sous-préfet d’Adzopé ; du commandant Brognan des Eaux et forêts ; du substitut du procureur de République, M. Hien Pascal, et des éléments de la force onusienne. La région d’Adzopé, considérée autrefois comme un bastion du régime des refondateurs, était une zone dite dangereuse pendant la crise post-électorale. La traversée des villages des départements d’Akoupé (depuis la Comoé) et d’Adzopé (jusqu’à Yakassé Attobrou), était un véritable calvaire pour les passagers en provenance des autres localités du pays. Plus d’une centaine de barrages sauvages étaient érigés sur cet axe. Plusieurs exactions y ont été commises. Plusieurs personnes y ont été maltraitées, humiliées avant d’être arrachées de la façon la plus atroce, de la chose la plus précieuse que Dieu a donnée à l’homme, la vie. Certaines de ces victimes (Oumar Konaré et Coulibaly Chérif, tués à l’aide de gourdins à Grand Akoudzin; Ouattara El Hadj Mory Sindou, découpé à la machette le 20 mars 2011 à Moapé) ont été identifiées; beaucoup d’autres sont encore recherchées par leurs parents. Votre journal de choix annonçait dans sa parution du 1er mars 2011, le massacre, le dimanche 27 février 2011, de ressortissants de la région du Zanzan, en partance pour Abidjan, dans le village de Bouapé, situé à 24km d’Adzopé. Des militants du Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, ont même été cités par des témoins de cette scène macabre
Une enquête pour mettre le grappin sur ces assassins est ouverte, selon une source proche du dossier. Les fins limiers de la gendarmerie nationale sont sur d’autres pistes devant aboutir à d’autres découvertes de charniers.
Raphael Yapo
Correspondant local
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