Les fêtes de fin d’année avec Abidjan et ses lumières qui devaient redonner la joie de vivre aux Ivoiriens, ont pris fin. Distraits par les lumières, les Ivoiriens qui d’après Soro Guillaume, ont été émerveillés, ont retrouvé la réalité de leur existence. On redescend sur terre après des moments dans les nuages. Les dures réalités du terrain sont de retour.
En ce mi janvier, chacun est face à ses problèmes et ne se préoccupe de ceux des autres. Les supers marchés et autres lieux de commerce se sont vidés de leur monde. Les commerçants d’Adjamé qui dictaient leur loi aux clients pendant les fêtes se sont ramollis et font tout ce qu’ils peuvent pour attirer ces derniers. Lesquels, désormais, se font désirer.
Certains prix qui avaient pris l’ascenseur sont revenus au premier étage, miraculeusement. « Janvier est dur ! C’est manger qui nous intéresse », tonne tout le monde. Il est toujours difficile aux Ivoiriens de se nourrir convenablement avec la cherté de la vie à laquelle personne n’a encore trouvé de solution, ainsi que les emplois pour les jeunes qui tardent à montrer le bout de leur nez.
Mais tout ça fait partir du passé, année 2011, envolée avec les feux d’artifices. Chacun sort du rêve entretenu par l’opération pays propre. L’anarchie a repris de l’ampleur. Adjamé qui a reflété un tant soit peu la beauté et l’ordre mis par Dame bulldozer est redevenu ce qu’il était avant. Avec ces éternels embouteillages dus aux mauvais stationnements des véhicules de transport.
Maintenant, les Frci trouvent leur passage quand bien même c’est obstrué et laissent les autres automobilistes se retrouver au milieu des «gbakas» et autres véhicules de transport en commun. Normal chacun vaque à ses occupations. Les vendeurs et vendeuses du boulevard Nangui Abrogoua sont de retour sur le trottoir malgré le racket à outrance des Frci de ce secteur. Peut-être parce que ces derniers ne sont plus aussi motivés et sévères comme aux premiers jours des miracles d’Abidjan ville propre.
Tout le monde veut bouffer maintenant ! Plus rien à faire avec la droiture et la discipline. Comme le découragement n’est pas Ivoirien, la ministre de la Salubrité, Anne Ouloto a annoncé la prise de nouvelles mesures en demandant aux maires des différentes communes de jouer leur partition dans la propreté de la ville. On se disait bien que cette histoire allait finir par retomber sur les maires.
MIREILLE APPINI
En ce mi janvier, chacun est face à ses problèmes et ne se préoccupe de ceux des autres. Les supers marchés et autres lieux de commerce se sont vidés de leur monde. Les commerçants d’Adjamé qui dictaient leur loi aux clients pendant les fêtes se sont ramollis et font tout ce qu’ils peuvent pour attirer ces derniers. Lesquels, désormais, se font désirer.
Certains prix qui avaient pris l’ascenseur sont revenus au premier étage, miraculeusement. « Janvier est dur ! C’est manger qui nous intéresse », tonne tout le monde. Il est toujours difficile aux Ivoiriens de se nourrir convenablement avec la cherté de la vie à laquelle personne n’a encore trouvé de solution, ainsi que les emplois pour les jeunes qui tardent à montrer le bout de leur nez.
Mais tout ça fait partir du passé, année 2011, envolée avec les feux d’artifices. Chacun sort du rêve entretenu par l’opération pays propre. L’anarchie a repris de l’ampleur. Adjamé qui a reflété un tant soit peu la beauté et l’ordre mis par Dame bulldozer est redevenu ce qu’il était avant. Avec ces éternels embouteillages dus aux mauvais stationnements des véhicules de transport.
Maintenant, les Frci trouvent leur passage quand bien même c’est obstrué et laissent les autres automobilistes se retrouver au milieu des «gbakas» et autres véhicules de transport en commun. Normal chacun vaque à ses occupations. Les vendeurs et vendeuses du boulevard Nangui Abrogoua sont de retour sur le trottoir malgré le racket à outrance des Frci de ce secteur. Peut-être parce que ces derniers ne sont plus aussi motivés et sévères comme aux premiers jours des miracles d’Abidjan ville propre.
Tout le monde veut bouffer maintenant ! Plus rien à faire avec la droiture et la discipline. Comme le découragement n’est pas Ivoirien, la ministre de la Salubrité, Anne Ouloto a annoncé la prise de nouvelles mesures en demandant aux maires des différentes communes de jouer leur partition dans la propreté de la ville. On se disait bien que cette histoire allait finir par retomber sur les maires.
MIREILLE APPINI