Avant le Giga meeting du Fpi le samedi 21 janvier, le député Yao Yao Jules situe les enjeux et croque l’actualité.
Honorable Yao Yao Jules, cela fait un moment qu’on ne vous attend plus. Que se passe-t-il ?
Avant tout propos, je voudrais souhaiter une bonne et heureuse année 2012 au peuple de Côte d’Ivoire, au Président Laurent Gbagbo, aux camarades exilés ainsi qu’aux prisonniers politiques. Ensuite je voudrais m’incliner devant la mémoire de tous les camarades qui sont tombés durant cette crise en général et en particulier au Professeur Tapé Gozé, au maire Gnan Raymond et au Ministre d’Etat, père des budgets sécurisés, d’assainissements, de stabilisation et de relance économiques, j’ai nommé le Professeur Paul Antoine Bohoun Bouabré. Tous morts de par la méchanceté de la bêtise humaine. Nous avons ouvert la voie afin de tuer en nous la peur d’exister, de vivre et de résister à la dictature à nous imposée par le pouvoir en place. Cet appel a été entendu par la direction du parti à laquelle je me suis remis. Aujourd’hui, ensemble, nous voulons faire découvrir aux Ivoiriens et au monde entier que la Côte d’Ivoire n’est plus un pays démocratique où il existe le droit à la différence, dans le respect strict des règles républicaines.
Nous avons appris que les Frci et d’autres éléments ont empêché la dédicace du livre de Charles Blé Goudé. Que s’est-il passé ?
Nous étions au baron de Yopougon avec beaucoup d’autres démocrates, lorsque les Frci sont arrivés, ils ont empêché la manifestation. Selon eux, cette manifestation ne devrait pas avoir lieu parce que Charles Blé Goudé serait sous un mandat d’arrêt international. Alors que nous pensions qu’avec le passage du Secrétaire d’Etat américain Mme Hillary Clinton, que les gens se seraient agis, que non ! Il fallait que le pouvoir en place lui montrât qu’il est et demeure aussi intransigeant. C’est à croire qu’il se moque d’elle, puisqu’on lui a fait croire que tout est en évolution : qu’en Côte d’Ivoire il existe la liberté d’aller et de revenir et la liberté d’expression et de réunion.
Quelle lecture faites-vous de la visite de M. Kofi Annan en Côte d’Ivoire ?
M. Kofi Annan est un oiseau de mauvais augure. Il avait insisté pour que les élections présidentielles aient lieu malgré le non désarmement de la rébellion, soutenant que c’était le seul gage pour que la Côte d’Ivoire recouvre la paix. Nous connaissons la suite. Aussi vient-il encore encourager ses poulains au moment où le Front Populaire Ivoirien s’engage à animer un giga meeting. Nous pensons humblement que Monsieur Annan doit plutôt suivre l’exemple de Jerry Rawlings, Thabo Mbeki, Yaya Jamet, ces dignes fils de l’Afrique.
Alors honorable, faut-il croire au meeting du samedi 21 janvier ?
Evidemment, l’adage dit que « lorsque la marche n’est pas achevée, le balancement des bras continue». Aussi longtemps que Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, les exilés et toutes les personnes qui ont été mises en prison suite à ces élections macabres ne seront pas libérés, nous répondrons présents partout où le devoir nous appellera. C’est pourquoi nous appelons les démocrates de tous bords d’être nombreux à ce meeting pour rendre un hommage mérité à tous ceux qui sont en souffrance actuellement. Vous permettez de saluer avec déférence tous les démocrates du monde entier et particulièrement les Africains d’Europe et bien attendu, les frères Ivoiriens qui luttent avec nous pour la libération du président Laurent Gbagbo, car ce giga meeting est le leur.
Et si malgré tout l’on vous empêchait de tenir votre meeting ?
Dans ces conditions, l’adage dit qu’il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses anges.
Qui est Dieu ?
Nous pensons que Monsieur Sarkozy est ce dieu là, puisque c’est lui qui a défait la Côte d’Ivoire, il vaut mieux lui faire appel pour qu’il la refasse. Je lui souhaite bon courage parce que le peuple français qui l’a élu a grandement besoin de ses services pour retrouver ses 3A et faire en sorte que ce peuple français vive mieux afin que nous aussi nous puissions en faire de même. Que Dieu nous bénisse !
Entretien réalisé par Germain Séhoué
Honorable Yao Yao Jules, cela fait un moment qu’on ne vous attend plus. Que se passe-t-il ?
Avant tout propos, je voudrais souhaiter une bonne et heureuse année 2012 au peuple de Côte d’Ivoire, au Président Laurent Gbagbo, aux camarades exilés ainsi qu’aux prisonniers politiques. Ensuite je voudrais m’incliner devant la mémoire de tous les camarades qui sont tombés durant cette crise en général et en particulier au Professeur Tapé Gozé, au maire Gnan Raymond et au Ministre d’Etat, père des budgets sécurisés, d’assainissements, de stabilisation et de relance économiques, j’ai nommé le Professeur Paul Antoine Bohoun Bouabré. Tous morts de par la méchanceté de la bêtise humaine. Nous avons ouvert la voie afin de tuer en nous la peur d’exister, de vivre et de résister à la dictature à nous imposée par le pouvoir en place. Cet appel a été entendu par la direction du parti à laquelle je me suis remis. Aujourd’hui, ensemble, nous voulons faire découvrir aux Ivoiriens et au monde entier que la Côte d’Ivoire n’est plus un pays démocratique où il existe le droit à la différence, dans le respect strict des règles républicaines.
Nous avons appris que les Frci et d’autres éléments ont empêché la dédicace du livre de Charles Blé Goudé. Que s’est-il passé ?
Nous étions au baron de Yopougon avec beaucoup d’autres démocrates, lorsque les Frci sont arrivés, ils ont empêché la manifestation. Selon eux, cette manifestation ne devrait pas avoir lieu parce que Charles Blé Goudé serait sous un mandat d’arrêt international. Alors que nous pensions qu’avec le passage du Secrétaire d’Etat américain Mme Hillary Clinton, que les gens se seraient agis, que non ! Il fallait que le pouvoir en place lui montrât qu’il est et demeure aussi intransigeant. C’est à croire qu’il se moque d’elle, puisqu’on lui a fait croire que tout est en évolution : qu’en Côte d’Ivoire il existe la liberté d’aller et de revenir et la liberté d’expression et de réunion.
Quelle lecture faites-vous de la visite de M. Kofi Annan en Côte d’Ivoire ?
M. Kofi Annan est un oiseau de mauvais augure. Il avait insisté pour que les élections présidentielles aient lieu malgré le non désarmement de la rébellion, soutenant que c’était le seul gage pour que la Côte d’Ivoire recouvre la paix. Nous connaissons la suite. Aussi vient-il encore encourager ses poulains au moment où le Front Populaire Ivoirien s’engage à animer un giga meeting. Nous pensons humblement que Monsieur Annan doit plutôt suivre l’exemple de Jerry Rawlings, Thabo Mbeki, Yaya Jamet, ces dignes fils de l’Afrique.
Alors honorable, faut-il croire au meeting du samedi 21 janvier ?
Evidemment, l’adage dit que « lorsque la marche n’est pas achevée, le balancement des bras continue». Aussi longtemps que Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, les exilés et toutes les personnes qui ont été mises en prison suite à ces élections macabres ne seront pas libérés, nous répondrons présents partout où le devoir nous appellera. C’est pourquoi nous appelons les démocrates de tous bords d’être nombreux à ce meeting pour rendre un hommage mérité à tous ceux qui sont en souffrance actuellement. Vous permettez de saluer avec déférence tous les démocrates du monde entier et particulièrement les Africains d’Europe et bien attendu, les frères Ivoiriens qui luttent avec nous pour la libération du président Laurent Gbagbo, car ce giga meeting est le leur.
Et si malgré tout l’on vous empêchait de tenir votre meeting ?
Dans ces conditions, l’adage dit qu’il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses anges.
Qui est Dieu ?
Nous pensons que Monsieur Sarkozy est ce dieu là, puisque c’est lui qui a défait la Côte d’Ivoire, il vaut mieux lui faire appel pour qu’il la refasse. Je lui souhaite bon courage parce que le peuple français qui l’a élu a grandement besoin de ses services pour retrouver ses 3A et faire en sorte que ce peuple français vive mieux afin que nous aussi nous puissions en faire de même. Que Dieu nous bénisse !
Entretien réalisé par Germain Séhoué