La chefferie d’Ayamé a présenté, samedi, des excuses au premier magistrat de la ville suite aux événements du 13 janvier qui ont porté atteinte à son autorité.
La chefferie d’Ayamé continue d’effacer les traces de l’affront des fils du village fait aux représentants de l’Etat le 13 janvier. Après les excuses présentées au ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani, le samedi 21 a été une autre journée de pardon à Ayamé. La chefferie a demandé pardon au maire Aka Brou Blaise.
C’est la salle polyvalente de la mairie qui a servi de cadre à la rencontre entre fils du village. « La chefferie a pris la décision de venir vers le maire dans un souci de paix et de pardon. Il est vrai que les événements que nous avons vécus ont débordé de la cuvette d’Ayamé et mis à mal le premier magistrat.
Après ce que nous avons déjà posé comme jalon à Affiénou et Maféré (c’est là que les premières excuses ont été présentées par la notabilité après les événements Ndlr), toute la population d’Ayamé avec sa tête la chefferie ne pouvait pas ne pas faire le geste vers le maire », a expliqué Kadja Brou, porte-parole de la chefferie. Il a, ensuite, ajouté qu’après la rencontre de la mairie, la chefferie devrait se rendre au domicile du maire pour conjurer le mauvais sort.
C’est là que des jeunes, excités, ont lancé des pierres au ministre Adjoumani et sa délégation accompagnés du maire. Le sous-préfet d’Ayamé, Mme Trazié Geraldo Lucie, a dit sa satisfaction de voir les efforts déployés par les chefs coutumiers, depuis les événements, pour ramener les uns et les autres à la raison. Pour elle, il ne sert à rien d’activer les tisons. « Il y a plus important à faire. Nous devons nous organiser pour que les jeunes d’Ayamé puissent vivre de la pêche », a-t-elle souhaité.
Le maire Aka Brou Blaise, après s’être contenté de deux bouteilles de boisson forte et renoncé au mouton que la chefferie devait lui remettre, selon la tradition, pour laver l’affront, a salué le geste de ses parents. Mais au-delà des excuses, c’est l’avenir de la jeunesse d’Ayamé qui, à en croire le maire, importe. Il s’est réjoui que le ministre Kobenan Adjoumani ait dépêché son chargé de communication pour marquer son soutien aux actions de réconciliation.
K. Anderson
La chefferie d’Ayamé continue d’effacer les traces de l’affront des fils du village fait aux représentants de l’Etat le 13 janvier. Après les excuses présentées au ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani, le samedi 21 a été une autre journée de pardon à Ayamé. La chefferie a demandé pardon au maire Aka Brou Blaise.
C’est la salle polyvalente de la mairie qui a servi de cadre à la rencontre entre fils du village. « La chefferie a pris la décision de venir vers le maire dans un souci de paix et de pardon. Il est vrai que les événements que nous avons vécus ont débordé de la cuvette d’Ayamé et mis à mal le premier magistrat.
Après ce que nous avons déjà posé comme jalon à Affiénou et Maféré (c’est là que les premières excuses ont été présentées par la notabilité après les événements Ndlr), toute la population d’Ayamé avec sa tête la chefferie ne pouvait pas ne pas faire le geste vers le maire », a expliqué Kadja Brou, porte-parole de la chefferie. Il a, ensuite, ajouté qu’après la rencontre de la mairie, la chefferie devrait se rendre au domicile du maire pour conjurer le mauvais sort.
C’est là que des jeunes, excités, ont lancé des pierres au ministre Adjoumani et sa délégation accompagnés du maire. Le sous-préfet d’Ayamé, Mme Trazié Geraldo Lucie, a dit sa satisfaction de voir les efforts déployés par les chefs coutumiers, depuis les événements, pour ramener les uns et les autres à la raison. Pour elle, il ne sert à rien d’activer les tisons. « Il y a plus important à faire. Nous devons nous organiser pour que les jeunes d’Ayamé puissent vivre de la pêche », a-t-elle souhaité.
Le maire Aka Brou Blaise, après s’être contenté de deux bouteilles de boisson forte et renoncé au mouton que la chefferie devait lui remettre, selon la tradition, pour laver l’affront, a salué le geste de ses parents. Mais au-delà des excuses, c’est l’avenir de la jeunesse d’Ayamé qui, à en croire le maire, importe. Il s’est réjoui que le ministre Kobenan Adjoumani ait dépêché son chargé de communication pour marquer son soutien aux actions de réconciliation.
K. Anderson