La France reçoit un hôte de marque, le président ivoirien, avec qui elle compte tisser de nouvelles relations de coopération. Défense, sécurité, économie… les enjeux de la prochaine visite d’Etat du président Alassane Ouattara, sont grands. Paris en attend beaucoup.
Le président de la République, Alassane Ouattara, se rend, demain, à Paris. Il y effectue une visite d’Etat jusqu’à vendredi. La Côte d’Ivoire attend beaucoup de ce rendez-vous. Ce n’est pas le gouvernement ivoirien qui dira le contraire. Hier, son porte-parole en a situé les enjeux. « Ce voyage, est vraiment très important comme tous les autres voyages, d’ailleurs, effectués par le président de la République. Nous avons besoin de renforcer notre diplomatie. Nous avons besoin de confirmer l’ouverture de notre pays », a commenté Bruno Koné. Les attentes de la France sont aussi grandes. « En ce qui concerne la France, dira-t-il, il faut savoir que nous avons des relations qui sont très confirmées. Il n’y a pas de raison que cela change ». La rencontre des deux chefs d’Etat vient donc à propos. En effet, Paris et Abidjan sont de vieux partenaires dont les rapports s’étaient enrhumés, sous l’ancien régime. Mais le temps semble venu pour qu’ils reverdissent à nouveau. Et les deux présidents expriment éloquemment la volonté mutuelle de redynamiser la coopération entre leurs deux pays. C’est donc peu dire que la France et la Côte d’Ivoire attendent beaucoup de l’une et comme de l’autre. « Il y a eu dix (10) ans de perturbation, regrette par exemple Bruno Koné, qu’il faut maintenant rattraper en ayant une diplomatie plus active ». L’aveu est de taille : Paris espère aussi effacer la page triste de ces dix ans. L’objectif est donc tout dessiné, il s’agit d’ouvrir et d’écrire une nouvelle page de l’histoire des relations franco-ivoiriennes. Le nouveau parcours des deux pays doit être jalonné d’espoir et d’espérance comme le présume le porte-parole. « Donc, à l’occasion de cette visite, il y aura parfaitement des échanges, voire des signatures d’accords par rapport à la Défense. Et il y aura également des échanges importants sur les questions économiques. La France ayant toujours le soutien de la Côte d’Ivoire en cette matière-là ». Au-delà de menu officiel de la visite d’Etat, le tête-à-tête Sarkozy-Ouattara est le prétexte tout trouvé pour parler de la haute politique. L’Elysée ne fait mystère de sa volonté de voir la démocratie être une réalité sur le continent africain. Si bien que le numéro Un français mettra à profit ses entretiens avec Alassane Ouattara pour déchiffrer sa conception de la politique en Afrique, surtout dans la sous-région où des élections ont souventes fois tourné au drame. C’est d’ailleurs de cette ambition française que procède le recadrage des accords de défense avec certaines nations africaines.
Bidi Ignace
Le président de la République, Alassane Ouattara, se rend, demain, à Paris. Il y effectue une visite d’Etat jusqu’à vendredi. La Côte d’Ivoire attend beaucoup de ce rendez-vous. Ce n’est pas le gouvernement ivoirien qui dira le contraire. Hier, son porte-parole en a situé les enjeux. « Ce voyage, est vraiment très important comme tous les autres voyages, d’ailleurs, effectués par le président de la République. Nous avons besoin de renforcer notre diplomatie. Nous avons besoin de confirmer l’ouverture de notre pays », a commenté Bruno Koné. Les attentes de la France sont aussi grandes. « En ce qui concerne la France, dira-t-il, il faut savoir que nous avons des relations qui sont très confirmées. Il n’y a pas de raison que cela change ». La rencontre des deux chefs d’Etat vient donc à propos. En effet, Paris et Abidjan sont de vieux partenaires dont les rapports s’étaient enrhumés, sous l’ancien régime. Mais le temps semble venu pour qu’ils reverdissent à nouveau. Et les deux présidents expriment éloquemment la volonté mutuelle de redynamiser la coopération entre leurs deux pays. C’est donc peu dire que la France et la Côte d’Ivoire attendent beaucoup de l’une et comme de l’autre. « Il y a eu dix (10) ans de perturbation, regrette par exemple Bruno Koné, qu’il faut maintenant rattraper en ayant une diplomatie plus active ». L’aveu est de taille : Paris espère aussi effacer la page triste de ces dix ans. L’objectif est donc tout dessiné, il s’agit d’ouvrir et d’écrire une nouvelle page de l’histoire des relations franco-ivoiriennes. Le nouveau parcours des deux pays doit être jalonné d’espoir et d’espérance comme le présume le porte-parole. « Donc, à l’occasion de cette visite, il y aura parfaitement des échanges, voire des signatures d’accords par rapport à la Défense. Et il y aura également des échanges importants sur les questions économiques. La France ayant toujours le soutien de la Côte d’Ivoire en cette matière-là ». Au-delà de menu officiel de la visite d’Etat, le tête-à-tête Sarkozy-Ouattara est le prétexte tout trouvé pour parler de la haute politique. L’Elysée ne fait mystère de sa volonté de voir la démocratie être une réalité sur le continent africain. Si bien que le numéro Un français mettra à profit ses entretiens avec Alassane Ouattara pour déchiffrer sa conception de la politique en Afrique, surtout dans la sous-région où des élections ont souventes fois tourné au drame. C’est d’ailleurs de cette ambition française que procède le recadrage des accords de défense avec certaines nations africaines.
Bidi Ignace