Les excès du pouvoir Gbagbo n’ont pas fini d’être dévoilés. 27 charniers ont été découverts à Yopougon.
27 fosses communes viennent d’être découvertes à Yopougon. Le procureur de la République, près le tribunal d’Abidjan-Plateau, Simplice Koffi Kouadio, procède demain à l’exhumation des corps qui y sont enfouis. Cette opération se déroulera en présence de la division des droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci), du gouverneur du district d’Abidjan, Beugré Mambé, des autorités de la police et de la gendarmerie, des médecins légistes et des représentants du ministère de l’Environnement. «Nos enquêteurs, qui ont travaillé presque une année, ont découvert 27 charniers contenant des centaines de corps», a confié une source proche du parquet d’Abidjan. Selon elle, toutes les victimes sont des hommes qui ont été tués le 12 avril 2011 par des miliciens pro-Gbagbo et enterrés par les habitants. A en croire nos sources, les faits ont été commis dans les quartiers tels que Doukouré, Yaoséhi, Locodjoro, Abobodoumé. Plusieurs témoins lors de la crise postélectorale avaient informé que des massacres ont été commis dans ces sous-quartiers de ladite commune. Alors que les populations civiles célébraient l’arrestation du «boulanger de Mama», le 11 avril 2011 par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). «Des miliciens et les mercenaires en civil armés de kalachnikovs attaquaient les maisons par petits groupes pour s’en prendre aux populations surtout de l’ethnie malinké ou baoulé», avait déclaré le 10 mai dernier, Guillaume Ngéfa, chef de la division des droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). C’était lors de la découverte de 68 corps enfouis dans des fosses communes toujours à Yopougon. Environ 200 pro-Gbagbo sont concernés par les procédures judiciaires de crimes de sang et de crimes économiques engagées par le gouvernement Ouattara. Le refus de Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin du 28 novembre 2010 a plongé le pays dans une guerre qui a fait officiellement plus de 3000 morts.
Bahi K.
27 fosses communes viennent d’être découvertes à Yopougon. Le procureur de la République, près le tribunal d’Abidjan-Plateau, Simplice Koffi Kouadio, procède demain à l’exhumation des corps qui y sont enfouis. Cette opération se déroulera en présence de la division des droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci), du gouverneur du district d’Abidjan, Beugré Mambé, des autorités de la police et de la gendarmerie, des médecins légistes et des représentants du ministère de l’Environnement. «Nos enquêteurs, qui ont travaillé presque une année, ont découvert 27 charniers contenant des centaines de corps», a confié une source proche du parquet d’Abidjan. Selon elle, toutes les victimes sont des hommes qui ont été tués le 12 avril 2011 par des miliciens pro-Gbagbo et enterrés par les habitants. A en croire nos sources, les faits ont été commis dans les quartiers tels que Doukouré, Yaoséhi, Locodjoro, Abobodoumé. Plusieurs témoins lors de la crise postélectorale avaient informé que des massacres ont été commis dans ces sous-quartiers de ladite commune. Alors que les populations civiles célébraient l’arrestation du «boulanger de Mama», le 11 avril 2011 par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). «Des miliciens et les mercenaires en civil armés de kalachnikovs attaquaient les maisons par petits groupes pour s’en prendre aux populations surtout de l’ethnie malinké ou baoulé», avait déclaré le 10 mai dernier, Guillaume Ngéfa, chef de la division des droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). C’était lors de la découverte de 68 corps enfouis dans des fosses communes toujours à Yopougon. Environ 200 pro-Gbagbo sont concernés par les procédures judiciaires de crimes de sang et de crimes économiques engagées par le gouvernement Ouattara. Le refus de Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin du 28 novembre 2010 a plongé le pays dans une guerre qui a fait officiellement plus de 3000 morts.
Bahi K.