Éminences,
Excellences,
Révérends Pères,
Révérendes Mères,
Chers Frères, Chères Sœurs,
La Côte d'Ivoire toute entière s'honore d'abriter aujourd'hui les assises de l'Assemblée Générale constitutive de la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest, bel organe de communion et de solidarité pastorale, qui réunit plus de 200 Evêques d’Afrique de l’ouest sur le sol ivoirien autour du thème « L’Eglise, famille de Dieu en Afrique de l’ouest, au service de la réconciliation, de la justice et de la paix »
Nous sommes d'autant plus honoré que votre choix s'est porté sur Yamoussoukro, notre capitale politique, terre de paix et village du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, père fondateur de la Côte d’ivoire et grand artisan de l'unité africaine.
Cette rencontre était initialement prévue du 7 au 13 décembre 2010, mais elle n'a pu se tenir, en raison de la crise post- électorale que notre pays a traversée.
Vous auriez pu alors la délocaliser, mais vous avez préféré reporter la date, pour l'organiser en terre ivoirienne.
Les ivoiriens et les habitants de notre pays vous en sont reconnaissants.
Ils vous expriment par ma voix leur profonde gratitude.
Éminences,
Excellences,
Révérends Pères,
Révérendes Mères,
Chers Frères, Chères Sœurs,
Je voudrais rappeler, que ce sont leurs Eminences les Cardinaux THIANDOUM du Sénégal, TCHIDIMBO de Guinée, GANTIN du Bénin, ZOUNGRANA du Burkina Faso et YAGO de Côte d'Ivoire, qui ont eu la lumineuse inspiration de porter sur les fonds baptismaux, en juin 1963, dans la ville d'Anyama, la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest (CERAO), qui regroupait les pays francophones de notre sous région.
Je voudrais donc saluer leurs mémoires et rendre un vibrant hommage à ces précurseurs.
Douze années plus tard, en 1975, ce fut la naissance de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Ces deux démarches avaient un objectif commun : celui de l'intégration ouest africaine.
L'objectif de la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest, qui est de favoriser la coopération missionnaire est très noble. En outre, elle permet de coordonner les activités d'intérêt commun des églises nationales et contribue à créer une solidarité pastorale organique.
C'est pourquoi, près de cinquante années après sa création, il était opportun pour elle d'élargir son espace, dans un monde dont la tendance est à la globalisation et à la mondialisation.
C'est cet idéal qui se concrétise aujourd'hui, par la fusion entre la CERAO et l'AECAWA, Association of Episcopal Conférences of Anglophone west Africa, son binôme anglais créé en 1977, et qui donne ainsi naissance à la RECOWA/CERAO.
De ce nouvel organe naîtra, j’en suis persuadé, une église catholique d'Afrique de l'ouest, qui en franchissant la barrière linguistique, s'enrichira de l'expérience anglophone et vice versa.
Par votre fusion, vous réaffirmez encore une fois l'importance pour nos États de consolider davantage leurs unions, afin d'être plus forts pour faire entendre leur voix, dans le concert des nations. Je vous en félicite.
Un tel évènement concerne également l'émancipation et le bien être de l'Homme.
C'est pourquoi, je suis convaincu que l'ensemble des pays que vous représentez prêteront une oreille attentive à vos réflexions.
Éminences,
Excellences,
Révérends Pères,
Révérendes Mères,
Les attentes de nos populations en Afrique de l'ouest, particulièrement en Côte d'Ivoire, en matière de réconciliation, de vérité, de justice et de paix, mais aussi de développement sont grandes.
Toute initiative tendant à leur procurer un meilleur être constitue pour elles une lueur d'espoir.
Les ressortissants de nos états veulent tourner le dos à toutes ces années de crises qui les ont secoués.
Pour ce faire, elles veulent compter d'abord sur leurs propres efforts, mais aussi, avec le secours et les grâces du Tout Puissant, sur vos prières.
Je suis persuadé que vos travaux, en même temps qu'ils jetteront les bases de votre organisation, ne manqueront pas de se pencher sur ces préoccupations légitimes.
Les Ivoiriennes et les Ivoiriens pour leur part ont besoin de se retrouver pour vivre ensemble dans l'unité, la fraternité et l'amour et pour bâtir une Nation rassemblée et réconciliée.
Je souhaite à présent plein succès à vos travaux et vous souhaite un agréable séjour en terre ivoirienne.
Je vous remercie.
Excellences,
Révérends Pères,
Révérendes Mères,
Chers Frères, Chères Sœurs,
La Côte d'Ivoire toute entière s'honore d'abriter aujourd'hui les assises de l'Assemblée Générale constitutive de la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest, bel organe de communion et de solidarité pastorale, qui réunit plus de 200 Evêques d’Afrique de l’ouest sur le sol ivoirien autour du thème « L’Eglise, famille de Dieu en Afrique de l’ouest, au service de la réconciliation, de la justice et de la paix »
Nous sommes d'autant plus honoré que votre choix s'est porté sur Yamoussoukro, notre capitale politique, terre de paix et village du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, père fondateur de la Côte d’ivoire et grand artisan de l'unité africaine.
Cette rencontre était initialement prévue du 7 au 13 décembre 2010, mais elle n'a pu se tenir, en raison de la crise post- électorale que notre pays a traversée.
Vous auriez pu alors la délocaliser, mais vous avez préféré reporter la date, pour l'organiser en terre ivoirienne.
Les ivoiriens et les habitants de notre pays vous en sont reconnaissants.
Ils vous expriment par ma voix leur profonde gratitude.
Éminences,
Excellences,
Révérends Pères,
Révérendes Mères,
Chers Frères, Chères Sœurs,
Je voudrais rappeler, que ce sont leurs Eminences les Cardinaux THIANDOUM du Sénégal, TCHIDIMBO de Guinée, GANTIN du Bénin, ZOUNGRANA du Burkina Faso et YAGO de Côte d'Ivoire, qui ont eu la lumineuse inspiration de porter sur les fonds baptismaux, en juin 1963, dans la ville d'Anyama, la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest (CERAO), qui regroupait les pays francophones de notre sous région.
Je voudrais donc saluer leurs mémoires et rendre un vibrant hommage à ces précurseurs.
Douze années plus tard, en 1975, ce fut la naissance de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Ces deux démarches avaient un objectif commun : celui de l'intégration ouest africaine.
L'objectif de la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest, qui est de favoriser la coopération missionnaire est très noble. En outre, elle permet de coordonner les activités d'intérêt commun des églises nationales et contribue à créer une solidarité pastorale organique.
C'est pourquoi, près de cinquante années après sa création, il était opportun pour elle d'élargir son espace, dans un monde dont la tendance est à la globalisation et à la mondialisation.
C'est cet idéal qui se concrétise aujourd'hui, par la fusion entre la CERAO et l'AECAWA, Association of Episcopal Conférences of Anglophone west Africa, son binôme anglais créé en 1977, et qui donne ainsi naissance à la RECOWA/CERAO.
De ce nouvel organe naîtra, j’en suis persuadé, une église catholique d'Afrique de l'ouest, qui en franchissant la barrière linguistique, s'enrichira de l'expérience anglophone et vice versa.
Par votre fusion, vous réaffirmez encore une fois l'importance pour nos États de consolider davantage leurs unions, afin d'être plus forts pour faire entendre leur voix, dans le concert des nations. Je vous en félicite.
Un tel évènement concerne également l'émancipation et le bien être de l'Homme.
C'est pourquoi, je suis convaincu que l'ensemble des pays que vous représentez prêteront une oreille attentive à vos réflexions.
Éminences,
Excellences,
Révérends Pères,
Révérendes Mères,
Les attentes de nos populations en Afrique de l'ouest, particulièrement en Côte d'Ivoire, en matière de réconciliation, de vérité, de justice et de paix, mais aussi de développement sont grandes.
Toute initiative tendant à leur procurer un meilleur être constitue pour elles une lueur d'espoir.
Les ressortissants de nos états veulent tourner le dos à toutes ces années de crises qui les ont secoués.
Pour ce faire, elles veulent compter d'abord sur leurs propres efforts, mais aussi, avec le secours et les grâces du Tout Puissant, sur vos prières.
Je suis persuadé que vos travaux, en même temps qu'ils jetteront les bases de votre organisation, ne manqueront pas de se pencher sur ces préoccupations légitimes.
Les Ivoiriennes et les Ivoiriens pour leur part ont besoin de se retrouver pour vivre ensemble dans l'unité, la fraternité et l'amour et pour bâtir une Nation rassemblée et réconciliée.
Je souhaite à présent plein succès à vos travaux et vous souhaite un agréable séjour en terre ivoirienne.
Je vous remercie.