Au moment où, aujourd’hui même à 15H30 (heure française), Alassane Ouattara descendra de son avion pour poser le pied sur le tarmac de l’aéroport international de Paris-Orly, la première visite d’Etat en France du chef de l’Etat ivoirien depuis son accession au pouvoir démarrera pour ne s’achever que 48 heures plus tard. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que tout semble mis en œuvre pour conférer à cet événement un cachet particulier. Les autorités françaises, avec à leur tête le président Nicolas Sarkozy, qui accueillera en personne son hôte, à qui il sera ensuite rendu les honneurs militaires, ont visiblement mis les petits plats dans les grands pour marquer les consciences sur la très bonne santé retrouvée des relations franco-ivoiriennes.
Il n’y a qu’à contempler Paris, la capitale française, parée depuis quelques jours aux couleurs de la Côte d’Ivoire pour mesurer l’embellie des liens entre les deux pays. Le drapeau national de notre pays flotte en effet fièrement, aux côté de celui de la France, sur les principales artères de la ville, notamment sur tout le long des trois kilomètres qui séparent la place de la Concorde à l’Arc de Triomphe. Les champs Elysées, déjà considérés comme la plus belle avenue du monde, n’en sont du coup que plus rayonnants.
Les grands moments forts de cette visite, qui n’en finit pas de remplir d’orgueil la diaspora ivoirienne, voire africaine vivant en France, seront marqués par la grande procession prévue sur les Champs Elysées qui conduira, jeudi 25 janvier à 10 heures, l’hôte de marque des Français sur la tombe du soldat inconnu où Alassane Ouattara déposera une gerbe de fleur pour marquer sa solidarité avec les vicissitudes de l’histoire contemporaine française. Le Président ivoirien aura ensuite un tête-à-tête à 15 heures avec son homologue français. A cette occasion sera signé un nouvel accord de défense entre les deux pays. De même, il sera procédé à la décoration mutuelle entre les deux personnalités et leurs épouses. Le tout couronné dans la soirée par un diner d’Etat à la salle des fêtes de l’Elysée.
Le lendemain vendredi 27 janvier, l’ancien DGA du FMI aura une importante rencontre autour d’un déjeuner avec le MEDEF international. Il sera par la suite reçu successivement à la mairie de Paris par le premier magistrat de la ville, à l’Assemblée nationale par le président Bernard Acooyer et son bureau, avant de déjeuner à Matignon avec le Premier ministre François Fillon.
A 18 heures, le chef de l’Etat ivoirien remettra des décorations à la chancellerie française. Ce sera ainsi la fin d’une visite d’Etat considérée déjà comme historique, d’autant qu’aucun chef d’Etat ivoirien, voire africain, depuis Houphouët-Boigny, n’avait fait l’objet d’autant d’attention par des autorités françaises.
KORE Emmanuel, Envoyé spécial
Il n’y a qu’à contempler Paris, la capitale française, parée depuis quelques jours aux couleurs de la Côte d’Ivoire pour mesurer l’embellie des liens entre les deux pays. Le drapeau national de notre pays flotte en effet fièrement, aux côté de celui de la France, sur les principales artères de la ville, notamment sur tout le long des trois kilomètres qui séparent la place de la Concorde à l’Arc de Triomphe. Les champs Elysées, déjà considérés comme la plus belle avenue du monde, n’en sont du coup que plus rayonnants.
Les grands moments forts de cette visite, qui n’en finit pas de remplir d’orgueil la diaspora ivoirienne, voire africaine vivant en France, seront marqués par la grande procession prévue sur les Champs Elysées qui conduira, jeudi 25 janvier à 10 heures, l’hôte de marque des Français sur la tombe du soldat inconnu où Alassane Ouattara déposera une gerbe de fleur pour marquer sa solidarité avec les vicissitudes de l’histoire contemporaine française. Le Président ivoirien aura ensuite un tête-à-tête à 15 heures avec son homologue français. A cette occasion sera signé un nouvel accord de défense entre les deux pays. De même, il sera procédé à la décoration mutuelle entre les deux personnalités et leurs épouses. Le tout couronné dans la soirée par un diner d’Etat à la salle des fêtes de l’Elysée.
Le lendemain vendredi 27 janvier, l’ancien DGA du FMI aura une importante rencontre autour d’un déjeuner avec le MEDEF international. Il sera par la suite reçu successivement à la mairie de Paris par le premier magistrat de la ville, à l’Assemblée nationale par le président Bernard Acooyer et son bureau, avant de déjeuner à Matignon avec le Premier ministre François Fillon.
A 18 heures, le chef de l’Etat ivoirien remettra des décorations à la chancellerie française. Ce sera ainsi la fin d’une visite d’Etat considérée déjà comme historique, d’autant qu’aucun chef d’Etat ivoirien, voire africain, depuis Houphouët-Boigny, n’avait fait l’objet d’autant d’attention par des autorités françaises.
KORE Emmanuel, Envoyé spécial
