Le paraphe du nouvel accord de défense entre la France et son ancienne colonie, la Côte d’Ivoire, constituera l’un des temps forts de la première visite officielle d’Alassane Ouattara à Paris.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, et son ami et homologue français, Nicolas Sarkozy, sont déterminés à refonder les relations entre leurs deux pays. Pour ce faire, ils ont décidé de s’attaquer à un symbole fort des relations entre les deux Etats. Il s’agit de la signature du nouvel accord de défense entre Paris et Abidjan. Elle constituera l’un des temps forts de la première visite officielle de 48 heures que le président ivoirien entreprend en France à compter d’aujourd’hui. Le nouvel accord qui a fait l’objet d’une révision, sera paraphé à l’issue d’un tête-à-tête à l’Elysée entre les deux hommes d’Etat, à peine un an après l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara. Que renferme ce nouvel accord de défense qui a contribué à pourrir les relations entre Paris et Abidjan ? Pour l’instant, on n’en sait pas grand-chose. Sauf que sa signature intervient dans un contexte marqué par des rumeurs de déstabilisation du nouveau régime en place à Abidjan. C’est donc une visite hautement importante qu’effectue le président ivoirien à Paris. Et, son homologue, Nicolas Sarkozy qui en mesure les enjeux, a décidé d’honorer son hôte. A son arrivée à l’aéroport de Paris d’Orly, le chef de l’Etat devrait recevoir les honneurs de l’armée française, avant d’être reçu à dîner à la salle des fêtes de l’Elysée. Au deuxième jour de la visite, l’agenda d’Alassane Ouattara qui est accompagné par son épouse, Dominique Ouattara, indique un rendez-vous à la mairie de Paris, notamment un entretien avec le maire, Bertrand Delanoë et une visite de courtoisie au président de l’Assemblée nationale française, Bernard Accoyer. Mais, Ouattara, l’économiste, ne parlera pas que de défense sur fond de politique lors de ce séjour. L’économie sera en bonne place puisque le numéro Un ivoirien sera reçu par le Mouvement des entreprises de France (Médef), le patronat français. Une étape importante de la visite, si l’on en juge par la délégation d’hommes d’affaires qui accompagne le chef de l’Etat ivoirien. Avec eux, le ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi, devrait prendre part à de nombreuses autres rencontres destinées à maintenir le cap de la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Marc Dossa, envoyé spécial à Paris
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, et son ami et homologue français, Nicolas Sarkozy, sont déterminés à refonder les relations entre leurs deux pays. Pour ce faire, ils ont décidé de s’attaquer à un symbole fort des relations entre les deux Etats. Il s’agit de la signature du nouvel accord de défense entre Paris et Abidjan. Elle constituera l’un des temps forts de la première visite officielle de 48 heures que le président ivoirien entreprend en France à compter d’aujourd’hui. Le nouvel accord qui a fait l’objet d’une révision, sera paraphé à l’issue d’un tête-à-tête à l’Elysée entre les deux hommes d’Etat, à peine un an après l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara. Que renferme ce nouvel accord de défense qui a contribué à pourrir les relations entre Paris et Abidjan ? Pour l’instant, on n’en sait pas grand-chose. Sauf que sa signature intervient dans un contexte marqué par des rumeurs de déstabilisation du nouveau régime en place à Abidjan. C’est donc une visite hautement importante qu’effectue le président ivoirien à Paris. Et, son homologue, Nicolas Sarkozy qui en mesure les enjeux, a décidé d’honorer son hôte. A son arrivée à l’aéroport de Paris d’Orly, le chef de l’Etat devrait recevoir les honneurs de l’armée française, avant d’être reçu à dîner à la salle des fêtes de l’Elysée. Au deuxième jour de la visite, l’agenda d’Alassane Ouattara qui est accompagné par son épouse, Dominique Ouattara, indique un rendez-vous à la mairie de Paris, notamment un entretien avec le maire, Bertrand Delanoë et une visite de courtoisie au président de l’Assemblée nationale française, Bernard Accoyer. Mais, Ouattara, l’économiste, ne parlera pas que de défense sur fond de politique lors de ce séjour. L’économie sera en bonne place puisque le numéro Un ivoirien sera reçu par le Mouvement des entreprises de France (Médef), le patronat français. Une étape importante de la visite, si l’on en juge par la délégation d’hommes d’affaires qui accompagne le chef de l’Etat ivoirien. Avec eux, le ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi, devrait prendre part à de nombreuses autres rencontres destinées à maintenir le cap de la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Marc Dossa, envoyé spécial à Paris