Des explosifs, de forte puissance, si l'on en croit des spécialistes en armement, ont été découverts le lundi 23 janvier 2012, dans la commune d'Adjamé, en face du siège du quotidien gouvernemental Fraternité-Matin, selon des sources policières. Ces explosifs ont certainement été déposés à cet endroit, à l'occasion de la crise pot-électorale, pense un officier de la police, présent sur les lieux. A la suite de la découverte, les soldats de l'Onuci ( Operation des Nations-Unies en Côte d'Ivoire) alertés, sont arrivés le même jour pour procéder à un constat et « isoler » l'endroit, de sorte à éviter tout contact avec ces engins de la mort. Mais quelle ne fut leur surprise, hier, en revenant sur les lieux, dans le but de les enlever, de constater que ces explosifs avaient disparu, comme par enchantement. Aujourd'hui, hypothèses et commentaires se bousculent dans les têtes, aussi bien des autorités militaires de Côte d'Ivoire que des soldats de l'Onuci. Qui a pu emporter ces engins de la mort et à quelle fin ? Sont-ce ceux qui les ont déposés en ces lieux qui sont repassés les récupérer nuitamment ou alors s'agit-ils d'individus malintentionnés qui ont mis la main sur ces dangereux instruments de la mort ? Les premiers soupçons, selon une source policière sont orientés vers les élèves des établissements scolaires d'Adjamé à qui le terrain en face de Fraternité-Matin sert de lieu d'éducation physique. Une enquête est ouverte conjointement par l'Onuci et la police nationale pour retrouver les traces de ces dangereux engins.
Armand B. DEPEYLA
Armand B. DEPEYLA