Deux bureaux des archives du ministère d’Etat, ministère de l’intérieur, logés dans l’enceinte de la primature ont été le théâtre d’un incendie, le samedi 28 janvier dernier aux environs de 7 heures du matin. Les deux bureaux qui en réalité étaient des baraques, servaient de lieu de stockage de toute la documentation du ministère. Ce qui a facilité la propagation rapide du feu. Rien n’a été sauvé. Tout a brulé, les bâtiments ainsi que leur contenu. Alertés, les sapeurs pompiers se sont rendus sur les lieux. Au nombre de 50, ils ont réussi à circonscrire le feu, mais toute les archives du ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur sont partis en fumée. Cependant, la promptitude des hommes du feu a permis de sauver les bâtiments administratifs et financiers. Selon le Lieutenant colonel Konan Mambo, Commandant par intérim des sapeurs pompiers, le pire a été évité par la sauvegarde des bâtiments administratifs et financiers, derrière lesquels, étaient situés les bureaux des archives. «Si le feu avait atteint les deux bâtiments, c’est toute la primature qui serait partie en fumée», a indiqué le lieutenant Colonel Konan Mambo. Néanmoins, ce sont tous les documents d’exécution du budget des communes, des préfectures, des sous-préfectures et des conseils généraux qui sont partis en fumée. Le ministre de la Communication, Diakité Souleymane, venu s’informer de la situation, a déploré l’incendie avant de féliciter les agents des sapeurs pompiers pour leur promptitude. Il a indiqué par la suite qu’une enquête sera ouverte dans les jours qui suivent afin de situer l’origine de cet incendie.
Que cache l’incendie de la primature ?
Le feu a encore fait parler de lui. Le samedi 28 janvier dernier, un incendie a emporté le «cerveau» du ministère d’Etat, ministère de l’intérieur. Les deux bâtiments où est conservée toute la documentation du ministère sont partis dans un incendie dont on ignore pour l’instant l’origine. Personne sur les lieux ne nous a situés sur le facteur déclencheur de l’incendie. Personne n’a voulu nous parler. On peut ignorer l’origine de l’incendie dans un premier temps, ce qui est tout à fait normal. Mais ne pas connaître d’où est venu le feu et comment cela s’est déclenché, est tout de même curieux. D’ailleurs, à part les agents des sapeurs pompiers, aucun agent du ministère n’était sur le lieu de l’incendie. Le responsable du service des archives n’y était pas non plus. Quand on voulait parler à un responsable, on nous envoyait vers le responsable des sapeurs pompiers, qui n’était là que pour éteindre le feu. A quoi rimait ce jeu de cache-cache ? Nous l’ignorons. Seulement, les faits sont là, et les faits sont têtus. Et cela suscite des interrogations. Comment le «cerveau» d’un ministère, aussi important que le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur peut-il conserver une telle documentation dans des bâtiments en bois ? Que cache donc cet incendie ? Qui a intérêt à mettre le feu aux bureaux des archives ? Que le bâtiment administratif et celui des finances aient été sauvés est une très bonne chose, mais que l’incendie se soit arrêté au seul service des archives, donne à réfléchir. Surtout que des fils de conduit d’électricité qui relient le bureau des archives et le bâtiment administratif qui trainaient sur le mur n’ont pas été atteints par le feu. Vivement, que les enquêtes nous situent sur l’origine de l’incendie et que les responsabilités soient situées pour une fois.
F.S.
Que cache l’incendie de la primature ?
Le feu a encore fait parler de lui. Le samedi 28 janvier dernier, un incendie a emporté le «cerveau» du ministère d’Etat, ministère de l’intérieur. Les deux bâtiments où est conservée toute la documentation du ministère sont partis dans un incendie dont on ignore pour l’instant l’origine. Personne sur les lieux ne nous a situés sur le facteur déclencheur de l’incendie. Personne n’a voulu nous parler. On peut ignorer l’origine de l’incendie dans un premier temps, ce qui est tout à fait normal. Mais ne pas connaître d’où est venu le feu et comment cela s’est déclenché, est tout de même curieux. D’ailleurs, à part les agents des sapeurs pompiers, aucun agent du ministère n’était sur le lieu de l’incendie. Le responsable du service des archives n’y était pas non plus. Quand on voulait parler à un responsable, on nous envoyait vers le responsable des sapeurs pompiers, qui n’était là que pour éteindre le feu. A quoi rimait ce jeu de cache-cache ? Nous l’ignorons. Seulement, les faits sont là, et les faits sont têtus. Et cela suscite des interrogations. Comment le «cerveau» d’un ministère, aussi important que le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur peut-il conserver une telle documentation dans des bâtiments en bois ? Que cache donc cet incendie ? Qui a intérêt à mettre le feu aux bureaux des archives ? Que le bâtiment administratif et celui des finances aient été sauvés est une très bonne chose, mais que l’incendie se soit arrêté au seul service des archives, donne à réfléchir. Surtout que des fils de conduit d’électricité qui relient le bureau des archives et le bâtiment administratif qui trainaient sur le mur n’ont pas été atteints par le feu. Vivement, que les enquêtes nous situent sur l’origine de l’incendie et que les responsabilités soient situées pour une fois.
F.S.