142 grandes écoles et 35 universités privées seront évaluées à partir de lundi prochain par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Objectif inavoué du ministre Cissé Bacongo, fermer à court terme les grandes écoles et universités privées qui ne fonctionnent pas dans les règles de l’art, qui sont, en d’autres termes, selon la tutelle, des écoles boutiques. Les résultats de ces évaluations seront connus en août prochain.
Selon le professeur Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre Bacongo, président du comité de pilotage de l’évaluation et classement des grandes écoles et universités privées, ce travail sera fait à l’intérieur du pays en trois jours et en deux mois maximum à Abidjan par une équipe d’inspecteurs.
«Concernant cette quatrième édition, il s’agit d’assainir le milieu du secteur privé de l’enseignement supérieur. Le diagnostic fait par ce ministère révèle une pléthore d’établissements privés, une qualité douteuse de bon nombre d’entre eux, un panier à crabes pour les filières du Bts, des besoins insatisfaits des entreprises, l’inadéquation entre la formation et l’emploi», a-t-il indiqué.
Pour cette édition, a-t-il poursuivi, «tous les établissements autorisés formant au Bts, au nombre de 149, seront évalués, mais ne seront classés que ceux qui ont au moins deux années de fonctionnement révolues, soit 142 grandes écoles et 35 universités privées». Notons que les inspecteurs sont des représentants des directions centrales de ce ministère, des associations de parents d’élèves, de l’Office national de la Protection civile, du ministère de la Construction, de la Cnps, des enseignants du secteur privé de l’enseignement supérieur.
Charles Bédé
Selon le professeur Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre Bacongo, président du comité de pilotage de l’évaluation et classement des grandes écoles et universités privées, ce travail sera fait à l’intérieur du pays en trois jours et en deux mois maximum à Abidjan par une équipe d’inspecteurs.
«Concernant cette quatrième édition, il s’agit d’assainir le milieu du secteur privé de l’enseignement supérieur. Le diagnostic fait par ce ministère révèle une pléthore d’établissements privés, une qualité douteuse de bon nombre d’entre eux, un panier à crabes pour les filières du Bts, des besoins insatisfaits des entreprises, l’inadéquation entre la formation et l’emploi», a-t-il indiqué.
Pour cette édition, a-t-il poursuivi, «tous les établissements autorisés formant au Bts, au nombre de 149, seront évalués, mais ne seront classés que ceux qui ont au moins deux années de fonctionnement révolues, soit 142 grandes écoles et 35 universités privées». Notons que les inspecteurs sont des représentants des directions centrales de ce ministère, des associations de parents d’élèves, de l’Office national de la Protection civile, du ministère de la Construction, de la Cnps, des enseignants du secteur privé de l’enseignement supérieur.
Charles Bédé