«Le collectif des étudiants de l’Inssaac voudrait très respectueusement vous informer qu’il, lève son mot d’ordre de grève ce jeudi 27 septembre 2012, à partir de 10 h, suite à l’appel des autorités». Tel est le contenu du courrier en date du jeudi 27 septembre 2012 adressé à la direction générale de l’Insaac assurée par Tiburce Koffi par les étudiants de l’établissement qui, quelques jours auparavant avaient décidé de le paralyser, alors qu’ils se trouvent en ce moment en pleine vacances.
«Le collectif des étudiants de l’Insaac voudraient très respectueusement vous informer d’une grève qu’ils comptent entamer le jeudi 27 septembre 2012, à partir de 8h 30, jusqu’à nouvel ordre », menaçait sa président Elisée Koffi dans un premier courrier daté du 21 septembre 2012. Les étudiants protestaient ainsi contre le non-paiement de leurs bourses de l’année académique 2011-2012, la fermeture, il y a deux ans, du Centre de formation pédagogique pour les arts et la culture (CFPAC), l’état de dégradation avancée de l’Institut et l’augmentation des frais d’inscription à l’Insaac au titre de cette année 2012-2013.
Suite à ce préavis grève, le secrétaire général de l’Insaac, Armand Modeste Goran Koffi, au nom de la direction générale, avait musclé sa réaction. «Nous nous inscrivons en faux contre l’expression «non-paiement des bourses», avait-il lancé. Pour la direction générale en effet, «les bourses 2010-2011ont été apurées», alors que «celles de 2011-2012 font déjà l’objet de payement, étant donné que le premier trimestre (sur dix mois, ndlr) a déjà été liquidé». En outre, il avait précisé que dans la procédure de paiement de bourses, l’administration de l’Insaac «a un rôle purement administratif» qui consiste à collecter et à transmettre les dossiers de demande et de renouvellement pour le compte de la direction des bourses du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique qu’a en charge Ibrahim Cissé Bacongo. «Le paiement des bourses est quant à lui, du ressort de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique», a-t-il indiqué.
Concernant la fermeture du CFPAC, le professeur Goran Koffi Modeste Armand avait expliqué que cette année, le cycle Capeas a fonctionné, tout comme celui dédié à la formation des inspecteurs pédagogiques et qu’en revanche, c’est «le manque de poste budgétaires qui n’a pas permis d’ouvrir les premières années de formation d’enseignants d’éducation artistique».
Quant à la revendication des étudiants relative aux frais d’inscription, il avait relevé qu’il est liée au système Lmd que le gouvernement ivoirien vient d’adopter, non sans susciter une vive polémique dans le milieu d’éducation nationale.
Plus qu’un souci pour les étudiants, selon lui, la question de dégradation de l’Insaac fait partie des priorités du pouvoir Ouattara et qu’il faudrait que les grévistes s’attendent à sa réhabilitation, avec des projets d’appels d’offre au niveau de certains départements telle que L’Ecole des beaux arts.
En somme, la direction générale de l’Insaac juge «non avenue illégitime et illégal». Elle avait même mis en garde le signataire du préavis de grève contre toutes conséquences que cela pourrait causer à l’établissement.
Schadé Adédé
«Le collectif des étudiants de l’Insaac voudraient très respectueusement vous informer d’une grève qu’ils comptent entamer le jeudi 27 septembre 2012, à partir de 8h 30, jusqu’à nouvel ordre », menaçait sa président Elisée Koffi dans un premier courrier daté du 21 septembre 2012. Les étudiants protestaient ainsi contre le non-paiement de leurs bourses de l’année académique 2011-2012, la fermeture, il y a deux ans, du Centre de formation pédagogique pour les arts et la culture (CFPAC), l’état de dégradation avancée de l’Institut et l’augmentation des frais d’inscription à l’Insaac au titre de cette année 2012-2013.
Suite à ce préavis grève, le secrétaire général de l’Insaac, Armand Modeste Goran Koffi, au nom de la direction générale, avait musclé sa réaction. «Nous nous inscrivons en faux contre l’expression «non-paiement des bourses», avait-il lancé. Pour la direction générale en effet, «les bourses 2010-2011ont été apurées», alors que «celles de 2011-2012 font déjà l’objet de payement, étant donné que le premier trimestre (sur dix mois, ndlr) a déjà été liquidé». En outre, il avait précisé que dans la procédure de paiement de bourses, l’administration de l’Insaac «a un rôle purement administratif» qui consiste à collecter et à transmettre les dossiers de demande et de renouvellement pour le compte de la direction des bourses du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique qu’a en charge Ibrahim Cissé Bacongo. «Le paiement des bourses est quant à lui, du ressort de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique», a-t-il indiqué.
Concernant la fermeture du CFPAC, le professeur Goran Koffi Modeste Armand avait expliqué que cette année, le cycle Capeas a fonctionné, tout comme celui dédié à la formation des inspecteurs pédagogiques et qu’en revanche, c’est «le manque de poste budgétaires qui n’a pas permis d’ouvrir les premières années de formation d’enseignants d’éducation artistique».
Quant à la revendication des étudiants relative aux frais d’inscription, il avait relevé qu’il est liée au système Lmd que le gouvernement ivoirien vient d’adopter, non sans susciter une vive polémique dans le milieu d’éducation nationale.
Plus qu’un souci pour les étudiants, selon lui, la question de dégradation de l’Insaac fait partie des priorités du pouvoir Ouattara et qu’il faudrait que les grévistes s’attendent à sa réhabilitation, avec des projets d’appels d’offre au niveau de certains départements telle que L’Ecole des beaux arts.
En somme, la direction générale de l’Insaac juge «non avenue illégitime et illégal». Elle avait même mis en garde le signataire du préavis de grève contre toutes conséquences que cela pourrait causer à l’établissement.
Schadé Adédé
