Un atelier sur le «dépôt numérique national des thèses, mémoires et publications», organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en collaboration avec l’Association des Universités Africaines, se tient du lundi 30 au mardi 31 juillet 2012, à l’Hôtel Belle Côte à la Riviera Palmeraie. Il s’agit pour les enseignants, enseignants-chercheurs et administratifs de l’Enseignement supérieur de sortir des gestions de système physique pour le numérique. Pour ce faire, trois commissions ont la responsabilité de réfléchir de façon efficiente sur cette nouvelle réforme universitaire qui vient allonger la longue liste des reformes entreprises par le ministère de tutelle sous la supervision du RITER (Réseau Ivoirien de télécommunication dédié à l’Enseignement de la Recherche), cheville ouvrière de ces travaux. Selon Aïdara Daouda, président du comité scientifique, cette initiative vise à rendre accessible les travaux universitaires. Représentant le ministre Cissé Ibrahima Bacongo, la Directrice générale de l’Enseignement supérieur, Pr. Adohi Viviane a, pour sa part, salué l’heureuse initiative qui, dit-elle, permettra de mettre à la disposition des différents acteurs, un outil de référence léger et facile d’accès. Car, dit-elle, devant les désastres causés par la crise postélectorale en Côte d’Ivoire où les thèses-mémoires-publications-CDI (centre de documentation et d’information) n’ont pas été épargnés, la sauvegarde des données, reste un défi majeur. Et pour elle, «le numérique se présente non pas comme une panacée, mais comme une pièce-maîtresse qui permettra de surmonter les obstacles». Dans ses nouvelles fonctions de Secrétaire général de l’Association des Universités Africaines, le Pr. Ehilé a mis l’accent sur l’importance des thèses et mémoires. Aussi, a-t-il invité à mettre l’accent sur la recherche en vue de la placer au cœur de la connaissance mondiale. D’où le projet DATAD (base de données des thèses et mémoires africains).
A Dedi
A Dedi
