Dans un délai de 15 jours, les administrateurs et les délégués du Burida devraient se retrouver au cours d’une autre Assemblée générale extraordinaire (Age), celle du samedi 28 janvier 2012 organisée au Palais de la culture de Treichville ayant buté sur des interprétations contradictoires de l’article 13 du Burida nouveau, concernant la qualité de l’instance habilitée à convoquer la réunion.
Certains délégués affirmaient ne pas avoir été informés de la fin de la mise en congé, il y a quelques semaines, du Conseil d’administration (Ca) par le ministère de la Culture et de la Francophonie. D’autres arguaient qu’ayant démissionné avant la décision de Maurice Bandaman, le président du Ca, Abo Fodjo Kadjo, n’avait plus le droit de convoquer cette assemblée générale.
Que de préalables et de débats houleux donc de 11 h à 22 h ! N’empêche ! L’assemblée générale a blâmé le conseil d’administration et exigé sa démission, et a émis l’idée de mettre en place un comité ad hoc qui aura pour mission de proposer un plan d’action. Deux postes vacants étaient à pourvoir, notamment ceux d’un dramaturge et d’un publicitaire. Mais rien n’y fit. Pas de souci majeur avec le bilan moral lu par l’administrateur Jack Delly. En revanche, celui portant sur les finances diffusé par la directeur général, Irène Assah Viera, a provoqué des débats contradictoires. Pour un groupe d’artistes, le Dg ne fait ni partie du Conseil ni de l’Assemblée. D’autres trouvaient illégale la durée d’un intérim de six mois qu’elle assume. «Les rapports d’audit ne nous sont pas encore parvenus. L’audit financier, lui, est toujours en cours. Nous attendons les recommandations qui seront faites à ce niveau», notifiait Abo Kadjo.
A ce triste décor, s’ajoutait un l’achoppement entre Abo Fodjo, et Dembélé Fousséni, directeur de cabinet représentant le ministère. En toile de fond se trouve, le débarquement de Florent Assiélou, ex-directeur général par intérim, par la tutelle, avant d’installer à ce poste Irène Assa Viera, et la mise en congé du conseil d’administration Ayant jugé arbitraires ces décisions, le magistrat-auteur avait dû démissionner de ses fonctions avant d’y revenir
«Le ministre a été amené à prendre cette décision pour la sauvegarde de la continuité du service public et pour la protection des biens des artistes de Côte d’Ivoire. Il aurait pu aller plus loin et, au vu de la situation qui prévalaient, rien absolument rien, au regard des textes et de la gestion de la situation, ne l’empêchait de prendre des mesures», expliquait Dembélé Fousséni.
Ce qui fait craindre que le ministère puisse se fonder sur l’article 67 du Burida nouveau pour installer une administration provisoire résolument à ses ordres.
«Les dernières décisions du ministre Bandaman visent à arracher le Burida aux artistes. Ils sont en train de travailler pour changer les textes de la maison. Le Conseil d’administration n’existera plus avec la disparition des différents collèges. Le ministre veut mettre en place un comité de gestion afin de contrôler le Burida», s’inquiétait l’administrateur Ahmed Souaney, il y a quelques mois. Affaire à suivre.
Schadé Adédé
Certains délégués affirmaient ne pas avoir été informés de la fin de la mise en congé, il y a quelques semaines, du Conseil d’administration (Ca) par le ministère de la Culture et de la Francophonie. D’autres arguaient qu’ayant démissionné avant la décision de Maurice Bandaman, le président du Ca, Abo Fodjo Kadjo, n’avait plus le droit de convoquer cette assemblée générale.
Que de préalables et de débats houleux donc de 11 h à 22 h ! N’empêche ! L’assemblée générale a blâmé le conseil d’administration et exigé sa démission, et a émis l’idée de mettre en place un comité ad hoc qui aura pour mission de proposer un plan d’action. Deux postes vacants étaient à pourvoir, notamment ceux d’un dramaturge et d’un publicitaire. Mais rien n’y fit. Pas de souci majeur avec le bilan moral lu par l’administrateur Jack Delly. En revanche, celui portant sur les finances diffusé par la directeur général, Irène Assah Viera, a provoqué des débats contradictoires. Pour un groupe d’artistes, le Dg ne fait ni partie du Conseil ni de l’Assemblée. D’autres trouvaient illégale la durée d’un intérim de six mois qu’elle assume. «Les rapports d’audit ne nous sont pas encore parvenus. L’audit financier, lui, est toujours en cours. Nous attendons les recommandations qui seront faites à ce niveau», notifiait Abo Kadjo.
A ce triste décor, s’ajoutait un l’achoppement entre Abo Fodjo, et Dembélé Fousséni, directeur de cabinet représentant le ministère. En toile de fond se trouve, le débarquement de Florent Assiélou, ex-directeur général par intérim, par la tutelle, avant d’installer à ce poste Irène Assa Viera, et la mise en congé du conseil d’administration Ayant jugé arbitraires ces décisions, le magistrat-auteur avait dû démissionner de ses fonctions avant d’y revenir
«Le ministre a été amené à prendre cette décision pour la sauvegarde de la continuité du service public et pour la protection des biens des artistes de Côte d’Ivoire. Il aurait pu aller plus loin et, au vu de la situation qui prévalaient, rien absolument rien, au regard des textes et de la gestion de la situation, ne l’empêchait de prendre des mesures», expliquait Dembélé Fousséni.
Ce qui fait craindre que le ministère puisse se fonder sur l’article 67 du Burida nouveau pour installer une administration provisoire résolument à ses ordres.
«Les dernières décisions du ministre Bandaman visent à arracher le Burida aux artistes. Ils sont en train de travailler pour changer les textes de la maison. Le Conseil d’administration n’existera plus avec la disparition des différents collèges. Le ministre veut mettre en place un comité de gestion afin de contrôler le Burida», s’inquiétait l’administrateur Ahmed Souaney, il y a quelques mois. Affaire à suivre.
Schadé Adédé