Les crises survenues ces derniers mois au Burida laissaient entrevoir une rencontre houleuse. Après 13 h de débats, les sociétaires se sont séparés samedi sans parvenir à boucler l’ordre du jour…
«Au cours de l’année, les Assemblées générales extraordinaires peuvent être autorisées pour un objet spécial. Notamment pour l’élection des administrateurs dont le poste est vacant. L’assemblée générale extraordinaire est convoquée par le Pca à la demande des 2/3 des membres de l’assemblée générale. Les membres sont convoqués par courrier ordinaire au moins 15 jours avant la date de l’assemblée. Le courrier mentionne le ou les objets de la rencontre».
C’est cet article 13 des textes du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) invoqué par un groupe de sociétaires, qui a donné le ton de l’assemblée générale extraordinaire le samedi 28 janvier au Palais de la culture de Treichville. Très vite, le préalable a été levé et l’examen de l’ordre du jour a pu commencer. Il s’agissait pour les membres de l’assemblée, conduits par le président du conseil d’administration, Fodjo Kadjo Abo, de dresser le bilan moral et financier de l’institution et de procéder à des élections dans les collèges où des postes étaient vacants.
Mais, selon une source proche du Burida, les administrateurs jusqu’à 22h ce samedi 28, n’ont pas réussi à boucler l’ordre du jour. «L’assemblée générale du samedi a pu rendre compte du bilan moral et financier du Burida. Mais l’heure étant très avancée (22h, Ndlr), les administrateurs n’ont pas pu procéder à l’élection dans les collèges où des postes étaient vacants. Il s’agissait de deux postes pour le collège des auteurs compositeurs, un poste pour celui des publicitaires et un dernier poste pour le collège des dramaturges», a-t-il indiqué sans pouvoir donner une nouvelle date pour la reprise des concertations.
Président du conseil d’administration depuis juin 2011, Fodjo Kadjo Abo a rappelé les crises qui ont abouti à la mise en place d’une administration provisoire pour la gestion du Burida. Des préparatifs de l’assemblée générale à l’intérim assuré par Ahmed Souaney en passant par l’exil de l’ex-Pca Gadji Céli et l’appel à candidature conduit par le cabinet Global Search, Fodjo Kadjo a reconnu que les réformes prévues par le décret de 2008 n’ont pas suffi à résoudre tous les problèmes de la maison des créateurs d’œuvres de l’esprit.
«Nous avons convenu avec le ministre de la Culture, Bandama Maurice, de la mise en place d’un comité qui aura pour mission de proposer un plan d’action pour la mise en œuvre de toutes les recommandations des rapports d’audits et l’audit financier qui sont en cours. Si la mise en œuvre de certaines de ces recommandations nécessite l’intervention de l’Assemblée générale, nous nous ferons le devoir de la convoquer conformément aux textes en vigueur», a-t-il soutenu.
Le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Dembélé Fausséni, a expliqué les choix du ministre Bandaman qui ont abouti à la mise en place d’une administration provisoire. Pour le collaborateur du numéro un de la culture ivoirienne, ces décisions, à l’image de celles prises dans d’autres secteurs comme l’éducation et la santé, étaient nécessaires afin d’apporter à long terme des solutions idoines aux problèmes récurrents du Burida. Il a demandé aux administrateurs de faire preuve de responsabilité afin que les travaux aboutissent sur des résolutions fortes.
Fofana Ali (Stagiaire)
«Au cours de l’année, les Assemblées générales extraordinaires peuvent être autorisées pour un objet spécial. Notamment pour l’élection des administrateurs dont le poste est vacant. L’assemblée générale extraordinaire est convoquée par le Pca à la demande des 2/3 des membres de l’assemblée générale. Les membres sont convoqués par courrier ordinaire au moins 15 jours avant la date de l’assemblée. Le courrier mentionne le ou les objets de la rencontre».
C’est cet article 13 des textes du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) invoqué par un groupe de sociétaires, qui a donné le ton de l’assemblée générale extraordinaire le samedi 28 janvier au Palais de la culture de Treichville. Très vite, le préalable a été levé et l’examen de l’ordre du jour a pu commencer. Il s’agissait pour les membres de l’assemblée, conduits par le président du conseil d’administration, Fodjo Kadjo Abo, de dresser le bilan moral et financier de l’institution et de procéder à des élections dans les collèges où des postes étaient vacants.
Mais, selon une source proche du Burida, les administrateurs jusqu’à 22h ce samedi 28, n’ont pas réussi à boucler l’ordre du jour. «L’assemblée générale du samedi a pu rendre compte du bilan moral et financier du Burida. Mais l’heure étant très avancée (22h, Ndlr), les administrateurs n’ont pas pu procéder à l’élection dans les collèges où des postes étaient vacants. Il s’agissait de deux postes pour le collège des auteurs compositeurs, un poste pour celui des publicitaires et un dernier poste pour le collège des dramaturges», a-t-il indiqué sans pouvoir donner une nouvelle date pour la reprise des concertations.
Président du conseil d’administration depuis juin 2011, Fodjo Kadjo Abo a rappelé les crises qui ont abouti à la mise en place d’une administration provisoire pour la gestion du Burida. Des préparatifs de l’assemblée générale à l’intérim assuré par Ahmed Souaney en passant par l’exil de l’ex-Pca Gadji Céli et l’appel à candidature conduit par le cabinet Global Search, Fodjo Kadjo a reconnu que les réformes prévues par le décret de 2008 n’ont pas suffi à résoudre tous les problèmes de la maison des créateurs d’œuvres de l’esprit.
«Nous avons convenu avec le ministre de la Culture, Bandama Maurice, de la mise en place d’un comité qui aura pour mission de proposer un plan d’action pour la mise en œuvre de toutes les recommandations des rapports d’audits et l’audit financier qui sont en cours. Si la mise en œuvre de certaines de ces recommandations nécessite l’intervention de l’Assemblée générale, nous nous ferons le devoir de la convoquer conformément aux textes en vigueur», a-t-il soutenu.
Le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Dembélé Fausséni, a expliqué les choix du ministre Bandaman qui ont abouti à la mise en place d’une administration provisoire. Pour le collaborateur du numéro un de la culture ivoirienne, ces décisions, à l’image de celles prises dans d’autres secteurs comme l’éducation et la santé, étaient nécessaires afin d’apporter à long terme des solutions idoines aux problèmes récurrents du Burida. Il a demandé aux administrateurs de faire preuve de responsabilité afin que les travaux aboutissent sur des résolutions fortes.
Fofana Ali (Stagiaire)