Le Conseil constitutionnel a enfin donné son verdict hier. Sur les 66 circonscriptions concernées dans le cadre du contentieux électoral pour les élections législatives, le Conseil constitutionnel a prononcé 11 décisions d’annulation et confirmé les 55 autres restant. L’annonce a été faite par le président du Conseil constitutionnel lui-même, le Pr. Francis Vangah Wodié au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de l’institution à Cocody. Au cours de cette rencontre avec la presse, le président du Conseil constitutionnel a donné les raisons qui ont amené l’instance chargée de gérer le contentieux électoral à annuler les élections législatives dans 11 circonscriptions électorales.
Si le conférencier reconnait que la campagne électorale s’est bien déroulée, il n’a, toutefois, pas manqué de déplorer l’intervention intempestive dans certaines localités de forces armées, des dozos et des FRCI à la demande de certains candidats. Il a également déploré pendant la campagne l’utilisation de certains biens de l’Etat par des candidats aux postes de député. Au niveau du déroulement du scrutin, le président du Conseil constitutionnel a dénoncé l’absence de représentants de certains candidats dans les bureaux de vote, l’absence de signature de certains représentants sur les procès verbaux et d’isoloirs dans certains bureaux de vote. Pendant le dépouillement et la proclamation des résultats, le Conseil a regretté le fait que certains procès verbaux aient été signés sous la contrainte. Au titre des anomalies, le Conseil constitutionnel s’est étonné que des personnes décédées et des personnes absentes aient pris part au vote au cours des élections législatives. Pour le président et les membres du Conseil constitutionnel, le constat est clair. « La tricherie entre dans la stratégie de victoire de certains candidats ou partis politiques », a accusé le Pr. Francis Wodié. C’est la raison pour laquelle, selon le patron des gardiens des lois constitutionnelles, l’institution s’est voulue intransigeante. Selon lui, le Conseil a fait son travail en toute indépendance et en toute impartialité. Le conférencier a rappelé que le Conseil constitutionnel a été saisi de 110 requêtes pour 66 circonscriptions qui sollicitaient son intervention pour dire si le scrutin a été sincère ou pas. « Le Conseil constitutionnel a dû prendre le temps d’examiner toutes les requêtes dont il a été saisi », a-t-il justifié. Avant d’ajouter que les 11 annulations ont été acheminées à la Commission électorale indépendante. C’est à l’issue des décisions finales de la CEI, selon lui, que les élections seront reprises. « Nous sommes le dernier recours et nous estimons avoir servi », s’est satisfait le président du Conseil constitutionnel. Aujourd’hui, le bureau de la Commission électorale indépendante se réunit. Demain, ce sera au tour de la Commission centrale de cette institution. C’est à l’issue de ces deux réunions que la date de reprise des élections dans les circonscriptions concernées sera, certainement, fixée.
Jean-Claude Coulibaly
Si le conférencier reconnait que la campagne électorale s’est bien déroulée, il n’a, toutefois, pas manqué de déplorer l’intervention intempestive dans certaines localités de forces armées, des dozos et des FRCI à la demande de certains candidats. Il a également déploré pendant la campagne l’utilisation de certains biens de l’Etat par des candidats aux postes de député. Au niveau du déroulement du scrutin, le président du Conseil constitutionnel a dénoncé l’absence de représentants de certains candidats dans les bureaux de vote, l’absence de signature de certains représentants sur les procès verbaux et d’isoloirs dans certains bureaux de vote. Pendant le dépouillement et la proclamation des résultats, le Conseil a regretté le fait que certains procès verbaux aient été signés sous la contrainte. Au titre des anomalies, le Conseil constitutionnel s’est étonné que des personnes décédées et des personnes absentes aient pris part au vote au cours des élections législatives. Pour le président et les membres du Conseil constitutionnel, le constat est clair. « La tricherie entre dans la stratégie de victoire de certains candidats ou partis politiques », a accusé le Pr. Francis Wodié. C’est la raison pour laquelle, selon le patron des gardiens des lois constitutionnelles, l’institution s’est voulue intransigeante. Selon lui, le Conseil a fait son travail en toute indépendance et en toute impartialité. Le conférencier a rappelé que le Conseil constitutionnel a été saisi de 110 requêtes pour 66 circonscriptions qui sollicitaient son intervention pour dire si le scrutin a été sincère ou pas. « Le Conseil constitutionnel a dû prendre le temps d’examiner toutes les requêtes dont il a été saisi », a-t-il justifié. Avant d’ajouter que les 11 annulations ont été acheminées à la Commission électorale indépendante. C’est à l’issue des décisions finales de la CEI, selon lui, que les élections seront reprises. « Nous sommes le dernier recours et nous estimons avoir servi », s’est satisfait le président du Conseil constitutionnel. Aujourd’hui, le bureau de la Commission électorale indépendante se réunit. Demain, ce sera au tour de la Commission centrale de cette institution. C’est à l’issue de ces deux réunions que la date de reprise des élections dans les circonscriptions concernées sera, certainement, fixée.
Jean-Claude Coulibaly