1. Kaba Niélé (ministre, RDR) à Bouna,
2. Balo Bi (FN/RDR) à Bonon,
3. Colonel major Issa Coulibaly (DG des Douanes, RDR) à Dikodougou,
4.Flanizara Touré (RDR) à Duékoué,
5.Jean Séa Honoré (RDR) à Facobly,
6.Boniface Gueye (Indépendant) à Kouibly,
7. Alain Lobognon (Indépendant) à Fresco,
8.M’bolo Martin à Agboville S/P,
9.Jean Djaha (PDCI) à Grand-Lahou,
10. Kloawa Aimé Sy (Indépendant) à Tabou et
11. Dély Mamadou (UDPCI) à Biankouma.
Analyse : Après le verdict du Conseil Constitutionnel, que va-t-il se passer maintenant ?
Le Conseil constitutionnel a parlé. Il n’y a plus de recours. Le professeur Francis Wodié refuse la personnalisation des affaires qui appartiennent au Conseil constitutionnel, en tant que corps. Ainsi on ne devrait pas chercher à faire simple, en disant Wodié, pour désigner le Conseil constitutionnel. Est-ce une manière de dire que les observateurs ont eu tort de personnaliser les choses au sujet de Paul Yao N’Dré ? Reprécisant les missions du Conseil constitutionnel, le professeur Francis Wodié a dit : « Il est dans le pouvoir du Conseil de confirmer une élection, d’en modifier, de rectifier le résultat ou de prononcer l’annulation d’une élection sur la base des faits démontrés par le Conseil constitutionnel comme existants ». S’agit-il de toutes les élections (présidentielle ou législative), ou simplement des élections législatives ? Il est important de savoir puisque cet argumentaire qui contient la possibilité de modifier les résultats, a servi à alimenter la propagande des pro-Gbagbo lors de la présidentielle de 2010. Concernant les morts et personnes décédées ayant voté, le Conseil constitutionnel a-t-il tiré toutes les conséquences partout ? En disant avoir décidé d’arrêter ses investigations, alors qu’il pouvait les poursuivre encore, en refusant de prendre en compte les derniers éléments de preuve apportés, le Conseil constitutionnel est-il sûr de n’avoir pas fait le jeu des administrations et interlocuteurs soucieux de le priver de tous les éléments d’informations ? Au sujet des observations relatives à l’usage de la force, des hommes armés, des moyens de l’Etat, de l’image du chef de l’Etat, le Conseil constitutionnel a décidé de s’en tenir à de simples recommandations, au niveau de certaines circonscriptions. Enfin, le Conseil constitutionnel a convoqué la presse, sans lui donner le détail des élus dont l’élection a été invalidée, renvoyant les journalistes à la Cei et aux spéculations. Sans oublier que notre confrère ‘’Le Patriote’’ avait déjà publié le scoop. Le rôle du Conseil constitutionnel n’est-il pas de mettre fin aux spéculations pour donner l’information officielle, pour éviter les soupçons et les rumeurs ? A présent, que va-t-il se passer ? Assurément la Cei ne va pas jouer le fétichisme des dates. Elle ne va rien précipiter si l’on s’en tient à l’agenda indiqué et aux prescriptions de la loi. Selon des observateurs, la Cei ne publiera pas les résultats définitifs, pour 233 députés, avant les 12 élections partielles. Cela veut dire que pour la mise en place de la nouvelle législature, il faudra attendre jusqu’à Avril 2012 ou après les partielles. Définitivement consacrés par le Conseil constitutionnel, beaucoup d’élus parmi les 233, attendent pourtant d’entrer en possession des avantages et d’organiser le choix à faire, au cas où les suppléants devront prendre leur place. Des élus ont déjà commandé des véhicules. Pourront-ils bénéficier de l’exonération, avant l’installation de la nouvelle législature ? Quand obtiendront-ils leurs salaires et indemnités, les frais d’installation et les passeports diplomatiques ? Doivent-ils renouveler leurs assurances-maladies et actuelles arrivées à échéance, alors qu’ils auront une couverture pour les 5 années à venir ? Avec 233 élus sur 255, le quorum étant largement atteint, devra-t-on attendre encore longtemps ? Que va-t-il se passer maintenant ? La balle semble être dans le camp de la CEI et aussi du gouvernement, quoi qu’on dise !
Charles Kouassi
2. Balo Bi (FN/RDR) à Bonon,
3. Colonel major Issa Coulibaly (DG des Douanes, RDR) à Dikodougou,
4.Flanizara Touré (RDR) à Duékoué,
5.Jean Séa Honoré (RDR) à Facobly,
6.Boniface Gueye (Indépendant) à Kouibly,
7. Alain Lobognon (Indépendant) à Fresco,
8.M’bolo Martin à Agboville S/P,
9.Jean Djaha (PDCI) à Grand-Lahou,
10. Kloawa Aimé Sy (Indépendant) à Tabou et
11. Dély Mamadou (UDPCI) à Biankouma.
Analyse : Après le verdict du Conseil Constitutionnel, que va-t-il se passer maintenant ?
Le Conseil constitutionnel a parlé. Il n’y a plus de recours. Le professeur Francis Wodié refuse la personnalisation des affaires qui appartiennent au Conseil constitutionnel, en tant que corps. Ainsi on ne devrait pas chercher à faire simple, en disant Wodié, pour désigner le Conseil constitutionnel. Est-ce une manière de dire que les observateurs ont eu tort de personnaliser les choses au sujet de Paul Yao N’Dré ? Reprécisant les missions du Conseil constitutionnel, le professeur Francis Wodié a dit : « Il est dans le pouvoir du Conseil de confirmer une élection, d’en modifier, de rectifier le résultat ou de prononcer l’annulation d’une élection sur la base des faits démontrés par le Conseil constitutionnel comme existants ». S’agit-il de toutes les élections (présidentielle ou législative), ou simplement des élections législatives ? Il est important de savoir puisque cet argumentaire qui contient la possibilité de modifier les résultats, a servi à alimenter la propagande des pro-Gbagbo lors de la présidentielle de 2010. Concernant les morts et personnes décédées ayant voté, le Conseil constitutionnel a-t-il tiré toutes les conséquences partout ? En disant avoir décidé d’arrêter ses investigations, alors qu’il pouvait les poursuivre encore, en refusant de prendre en compte les derniers éléments de preuve apportés, le Conseil constitutionnel est-il sûr de n’avoir pas fait le jeu des administrations et interlocuteurs soucieux de le priver de tous les éléments d’informations ? Au sujet des observations relatives à l’usage de la force, des hommes armés, des moyens de l’Etat, de l’image du chef de l’Etat, le Conseil constitutionnel a décidé de s’en tenir à de simples recommandations, au niveau de certaines circonscriptions. Enfin, le Conseil constitutionnel a convoqué la presse, sans lui donner le détail des élus dont l’élection a été invalidée, renvoyant les journalistes à la Cei et aux spéculations. Sans oublier que notre confrère ‘’Le Patriote’’ avait déjà publié le scoop. Le rôle du Conseil constitutionnel n’est-il pas de mettre fin aux spéculations pour donner l’information officielle, pour éviter les soupçons et les rumeurs ? A présent, que va-t-il se passer ? Assurément la Cei ne va pas jouer le fétichisme des dates. Elle ne va rien précipiter si l’on s’en tient à l’agenda indiqué et aux prescriptions de la loi. Selon des observateurs, la Cei ne publiera pas les résultats définitifs, pour 233 députés, avant les 12 élections partielles. Cela veut dire que pour la mise en place de la nouvelle législature, il faudra attendre jusqu’à Avril 2012 ou après les partielles. Définitivement consacrés par le Conseil constitutionnel, beaucoup d’élus parmi les 233, attendent pourtant d’entrer en possession des avantages et d’organiser le choix à faire, au cas où les suppléants devront prendre leur place. Des élus ont déjà commandé des véhicules. Pourront-ils bénéficier de l’exonération, avant l’installation de la nouvelle législature ? Quand obtiendront-ils leurs salaires et indemnités, les frais d’installation et les passeports diplomatiques ? Doivent-ils renouveler leurs assurances-maladies et actuelles arrivées à échéance, alors qu’ils auront une couverture pour les 5 années à venir ? Avec 233 élus sur 255, le quorum étant largement atteint, devra-t-on attendre encore longtemps ? Que va-t-il se passer maintenant ? La balle semble être dans le camp de la CEI et aussi du gouvernement, quoi qu’on dise !
Charles Kouassi