Pour la conférence de presse du lancement de la cinquième édition du festival des musiques urbaines d’Anoumambo (FEMUA), A’Salfo le leader du groupe Magic System, et commissaire général dudit festival, a choisi le siège de l’UNESCO à Paris. C’était le lundi 30 janvier dernier en début de soirée. En dehors de la présentation des artistes nationaux et internationaux invités pour l’édition 2012 du FEMUA, A’Salfo a annoncé le retour de Gadji Céli à Abidjan. Il a reconnu avoir des accointances avec le président de la République, SEM Alassane Ouattara ; tout en révélant qu’il fut proche de Laurent Gbagbo quand il était encore le locataire du palais présidentiel.
Pour Salif Traoré alias A’Salfo, en sa qualité de commissaire général du FEMUA, cette cinquième édition est placée sous le signe de la réconciliation nationale ivoirienne. A ce titre, il a invité son aîné et ancien président du conseil d’administration du BURIDA à rentrer en Côte d’Ivoire afin de sonner ensemble les trompettes de la paix et de la réconciliation. «Gadji Céli reste aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la musique ivoirienne et du sport également. Il a été un capitaine valeureux des Éléphants de Côte d’Ivoire et a ramené une coupe d’Afrique, il sait ce qu’on appelle rassembler des hommes et les conduire vers un objectif commun (…) Il œuvrera sans doute au retour des autres artistes encore hors du pays», a indiqué le ‘’magicien’’ d’Anoumabo. Sur la question de son retour d’exil, Gadji Céli lui-même a tenu à faire une précision qui mérite d’être évoquée. «Je ne suis pas en exil, j’ai juste prolongé mon séjour à l’étranger» a-t-il dit. A la suite des interrogations des journalistes sur le retour d’exil de ses amis de la galaxie zougloutique, A’Salfo a mis les points sur les «i» : «Merci de me donner l’occasion de rétablir la lumière sur un certain nombre de choses. Avant de coopter Gadji Céli, c’est d’abord mes amis de la famille Zouglou que j’ai vus. Mais que n’ai-je pas entendu ? Ils vont s’asseoir dans les maquis et restaurants de Paris pour déverser toutes sortes de médisances sur mon compte. Qu’ils sachent que ce que Magic System possède aujourd’hui est le fruit du travail de ses membres. Nous ne devons rien à personne, surtout pas à eux, Magic System n’est pas un bien commun. Et il n’y a pas un seul parmi eux qui peut prétendre qu’il était plus proche de Laurent Gbagbo que moi. J’ai rencontré Gbagbo deux mois avant les élections. J’étais très proche de Laurent Gbagbo, mais pas loin du président Alassane Ouattara. Vous savez, on ne peut pas accompagner une personne qui est assise. Quand ils manifesteront le désir de rentrer, nous les accompagnerons sur le chemin du retour d’exil». Concernant le FEMUA 2012, il se déroulera les 6, 7,8 et 9 avril prochains à Anoumabo et au palais de la culture. Quatorze artistes internationaux sont invités parmi lesquels le groupe français Sexion d’assaut, le groupe camerounais X-Mayela, la béninoise Angélique Kidjo, les congolais Lokoua Kanza et Werrason, les sénégalais Coumba Gawlo et Daara J.et le Nigérian Flavor. Ces artistes seront accompagnés par des artistes ivoiriens dont Magic System. Cette édition 2012 du FEMUA connaîtra d’importantes innovations. Il y aura le FEMUA off qui sera constitué d’espaces d’expression et d’échanges entre jeunes talents, artistes confirmés et professionnels de la musique. Ces espaces pourraient constituer des marchés pour les détecteurs de talents. La deuxième innovation est le concert privé qui se déroulera au palais de la culture à Treichville. Pour la troisième et dernière innovation, il sera organisé des conférences, séminaires et débats pour les populations en vue d’échanger sur des problèmes qui minent les secteurs sociaux, économiques et politiques de la vie ivoirienne avec des personnes ressources. Pour la dimension sociale du FEMUA, la réhabilitation de la pouponnière de Bouaké est à l’ordre du jour. Selon le commissaire général du festival des musiques urbaines d’Anoumabo, «le contexte actuel commande que nous placions cette 5ème édition du FEMUA sous l’angle d’une invite à nos peuples en vue de dépasser les clivages ethniques, religieux pour cultiver l’amour et la cohésion nécessaire pour la construction d’une Afrique forte».
Jean-Paul Oro à Paris
Pour Salif Traoré alias A’Salfo, en sa qualité de commissaire général du FEMUA, cette cinquième édition est placée sous le signe de la réconciliation nationale ivoirienne. A ce titre, il a invité son aîné et ancien président du conseil d’administration du BURIDA à rentrer en Côte d’Ivoire afin de sonner ensemble les trompettes de la paix et de la réconciliation. «Gadji Céli reste aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la musique ivoirienne et du sport également. Il a été un capitaine valeureux des Éléphants de Côte d’Ivoire et a ramené une coupe d’Afrique, il sait ce qu’on appelle rassembler des hommes et les conduire vers un objectif commun (…) Il œuvrera sans doute au retour des autres artistes encore hors du pays», a indiqué le ‘’magicien’’ d’Anoumabo. Sur la question de son retour d’exil, Gadji Céli lui-même a tenu à faire une précision qui mérite d’être évoquée. «Je ne suis pas en exil, j’ai juste prolongé mon séjour à l’étranger» a-t-il dit. A la suite des interrogations des journalistes sur le retour d’exil de ses amis de la galaxie zougloutique, A’Salfo a mis les points sur les «i» : «Merci de me donner l’occasion de rétablir la lumière sur un certain nombre de choses. Avant de coopter Gadji Céli, c’est d’abord mes amis de la famille Zouglou que j’ai vus. Mais que n’ai-je pas entendu ? Ils vont s’asseoir dans les maquis et restaurants de Paris pour déverser toutes sortes de médisances sur mon compte. Qu’ils sachent que ce que Magic System possède aujourd’hui est le fruit du travail de ses membres. Nous ne devons rien à personne, surtout pas à eux, Magic System n’est pas un bien commun. Et il n’y a pas un seul parmi eux qui peut prétendre qu’il était plus proche de Laurent Gbagbo que moi. J’ai rencontré Gbagbo deux mois avant les élections. J’étais très proche de Laurent Gbagbo, mais pas loin du président Alassane Ouattara. Vous savez, on ne peut pas accompagner une personne qui est assise. Quand ils manifesteront le désir de rentrer, nous les accompagnerons sur le chemin du retour d’exil». Concernant le FEMUA 2012, il se déroulera les 6, 7,8 et 9 avril prochains à Anoumabo et au palais de la culture. Quatorze artistes internationaux sont invités parmi lesquels le groupe français Sexion d’assaut, le groupe camerounais X-Mayela, la béninoise Angélique Kidjo, les congolais Lokoua Kanza et Werrason, les sénégalais Coumba Gawlo et Daara J.et le Nigérian Flavor. Ces artistes seront accompagnés par des artistes ivoiriens dont Magic System. Cette édition 2012 du FEMUA connaîtra d’importantes innovations. Il y aura le FEMUA off qui sera constitué d’espaces d’expression et d’échanges entre jeunes talents, artistes confirmés et professionnels de la musique. Ces espaces pourraient constituer des marchés pour les détecteurs de talents. La deuxième innovation est le concert privé qui se déroulera au palais de la culture à Treichville. Pour la troisième et dernière innovation, il sera organisé des conférences, séminaires et débats pour les populations en vue d’échanger sur des problèmes qui minent les secteurs sociaux, économiques et politiques de la vie ivoirienne avec des personnes ressources. Pour la dimension sociale du FEMUA, la réhabilitation de la pouponnière de Bouaké est à l’ordre du jour. Selon le commissaire général du festival des musiques urbaines d’Anoumabo, «le contexte actuel commande que nous placions cette 5ème édition du FEMUA sous l’angle d’une invite à nos peuples en vue de dépasser les clivages ethniques, religieux pour cultiver l’amour et la cohésion nécessaire pour la construction d’une Afrique forte».
Jean-Paul Oro à Paris