« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ». Quand le président américain, Barack Hussein Obama, faisait cette déclaration le 11 juillet 2009 au Parlement ghanéen, il parlait non seulement aux Africains, mais singulièrement aux pays francophones qui rechignent à mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance et surtout au voisin ivoirien qui, à cette période, pataugeait dans une mal gouvernance qui avait été érigée en vertu par l’ancien ancien régime.
Neuf mois seulement après son accession au pouvoir, Alassane Ouattara a repositionné la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations. Sur le plan diplomatique, le pays d’Houphouët-Boigny se fait désormais respecter. En interne, ses institutions se remettent des dix années de gestion approximative des refondateurs. L’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel hier donne à espérer. C’est une grande première en Côte d’Ivoire où des élections seront reprises dans onze circonscriptions.
C’est la preuve qu’on peut être nommé à un poste politique et travailler en toute objectivité et en toute indépendance d’esprit. C’est le président Ouattara qui a nommé le Pr Francis Wodié à la tête du Conseil constitutionnel. Mais cela ne l’a pas empêché d’invalider le vote dans des circonscriptions où le parti d’Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur. Si l’on s’en tient aux informations fournies hier par la presse qui a énuméré les circonscriptions où le vote doit être repris, tout porte à croire que des ministres de la République sont concernés par l’arrêt du Conseil constitutionnel.
Ce n’est pas la première fois qu’on organise des élections dans ce pays, mais c’est la première fois que le juge électoral rend un tel verdict ou des élections seront organisées dans cette ampleur. Il y a quelques mois, Paul Yao N’Dré, nommé à ce même poste, n’a pas eu le courage digne de son rang de brillant universitaire pour dire à son ami Laurent Gbagbo qu’il a perdu les élections.
Cette lâcheté intellectuelle a entraîné la Côte d’Ivoire dans une guerre absurde qui a fait plus de 3 000 morts. Finalement, ‘‘Super Yao’’ s’est ressaisi et a fini par avouer qu’il était possédé par le Satan. Aujourd’hui, à ce même poste, Francis Wodié ne s’est pas laissé posséder par le Satan. Le maître des maîtres a dit le droit, rien que le droit. C’est la preuve que Ouattara a placé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Merci Professeur pour ce cours magistral que vous venez enseigner à toute la Nation.
Kra Bernard
Neuf mois seulement après son accession au pouvoir, Alassane Ouattara a repositionné la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations. Sur le plan diplomatique, le pays d’Houphouët-Boigny se fait désormais respecter. En interne, ses institutions se remettent des dix années de gestion approximative des refondateurs. L’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel hier donne à espérer. C’est une grande première en Côte d’Ivoire où des élections seront reprises dans onze circonscriptions.
C’est la preuve qu’on peut être nommé à un poste politique et travailler en toute objectivité et en toute indépendance d’esprit. C’est le président Ouattara qui a nommé le Pr Francis Wodié à la tête du Conseil constitutionnel. Mais cela ne l’a pas empêché d’invalider le vote dans des circonscriptions où le parti d’Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur. Si l’on s’en tient aux informations fournies hier par la presse qui a énuméré les circonscriptions où le vote doit être repris, tout porte à croire que des ministres de la République sont concernés par l’arrêt du Conseil constitutionnel.
Ce n’est pas la première fois qu’on organise des élections dans ce pays, mais c’est la première fois que le juge électoral rend un tel verdict ou des élections seront organisées dans cette ampleur. Il y a quelques mois, Paul Yao N’Dré, nommé à ce même poste, n’a pas eu le courage digne de son rang de brillant universitaire pour dire à son ami Laurent Gbagbo qu’il a perdu les élections.
Cette lâcheté intellectuelle a entraîné la Côte d’Ivoire dans une guerre absurde qui a fait plus de 3 000 morts. Finalement, ‘‘Super Yao’’ s’est ressaisi et a fini par avouer qu’il était possédé par le Satan. Aujourd’hui, à ce même poste, Francis Wodié ne s’est pas laissé posséder par le Satan. Le maître des maîtres a dit le droit, rien que le droit. C’est la preuve que Ouattara a placé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Merci Professeur pour ce cours magistral que vous venez enseigner à toute la Nation.
Kra Bernard
