La Commission électorale indépendante n’a pas attendu longtemps pour se réunir, après la décision du Conseil constitutionnel de l’annulation des législatives dans onze (11) circonscriptions électorales. Les douze (12) membres du bureau de la CEI, se sont retrouvés, le mercredi 1er février 2012 autour du président Youssouf Bakayoko pour informations.
La réunion entre le président de la CEI et les membres de son bureau avait un seul point à l’ordre du jour : la décision du Conseil constitutionnel de valider les résultats des législatives dans 55 circonscriptions électorales et d’en annuler 11 sur les 66 circonscriptions dont les résultats sont contestés. L’absence du vice-président Bamba Yacouba, toujours aux Etats-Unis, a été constatée. Au cours de cette réunion, selon une source proche de l’institution, le président Youssouf Bakayoko a informé les membres du bureau de la CEI de l’arrêt du Conseil constitutionnel, qui a été saisi par certains candidats, à l’effet de dire si le Droit a été respecté, si le scrutin législatif du 11 décembre 2011 a été sincère et si les résultats proclamés sont effectivement l’expression de la volonté des électeurs. «La CEI prend acte de la décision du Conseil constitutionnel. Le président a convoqué l’ensemble des membres de la commission centrale le vendredi 3 février pour examiner toutes ces questions», a expliqué notre interlocuteur. Le cas de la circonscription électorale de Logoualé où le candidat du RDR, Gahoudi Narcisse, a trouvé la mort, le 5 décembre 2011, en pleine campagne électorale, sera également examiné par la CEI et une décision sera prise au terme de la réunion du vendredi en s’appuyant sur le Code électoral.
Quelle liste électorale pour les législatives partielles ?
S’il y a un point qui reste un véritable casse-tête, c’est bien celui de la liste électorale. Le Conseil constitutionnel dans son arrêt, a reconnu que des personnes décédées ou absentes ont bel et bien voté, lors des législatives du 11 décembre 2011. Mais l’on est d’autant plus surpris que la commune d’Attécoubé où ce fut le cas, le Conseil constitutionnel a préféré se taire. Francis Wodié et les membres du Conseil constitutionnel ont simplement indiqué que «n’avoir pas prononcé de décision aujourd’hui, ne signifie pas que demain le Conseil ne se prononcera pas». Si tant est que la volonté du Conseil constitutionnel est de protéger la Constitution et les citoyens, il est aussi de son devoir de faire en sorte que les élections législatives partielles se déroulent de façon sincère, dans les règles de la démocratie. Au niveau de la CEI, l’on est conscient qu’il y a eu des failles et Youssouf Bakayoko entend trouver des solutions. «L’organisation d’une élection coûte cher. C’est de tout cela que les commissaires vont parler le vendredi, après quoi vous serez informés parce que la Cei n’a rien à cacher», a assuré notre source, en précisant que l’institution dirigée par Youssouf Bakayoko s’attendait plus ou moins à la décision du Conseil constitutionnel. «Nous avons organisé des élections de sortie de crise, avec une liste électorale d’environ 5.700.000 électeurs. Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Le Conseil constitutionnel a fait son travail. Des choses ont pu nous échapper. Il ne s’agit pas pour la CEI de se dédouaner ou de ne pas se dédouaner, mais le Conseil constitutionnel a parlé. Nous prenons acte et nous avançons». Tous les regards sont tournés vers Youssouf Bakayoko et la CEI qui viennent de recevoir «un carton jaune» de la part du président du Conseil constitutionnel, le certificateur des élections.
Olivier Dion
La réunion entre le président de la CEI et les membres de son bureau avait un seul point à l’ordre du jour : la décision du Conseil constitutionnel de valider les résultats des législatives dans 55 circonscriptions électorales et d’en annuler 11 sur les 66 circonscriptions dont les résultats sont contestés. L’absence du vice-président Bamba Yacouba, toujours aux Etats-Unis, a été constatée. Au cours de cette réunion, selon une source proche de l’institution, le président Youssouf Bakayoko a informé les membres du bureau de la CEI de l’arrêt du Conseil constitutionnel, qui a été saisi par certains candidats, à l’effet de dire si le Droit a été respecté, si le scrutin législatif du 11 décembre 2011 a été sincère et si les résultats proclamés sont effectivement l’expression de la volonté des électeurs. «La CEI prend acte de la décision du Conseil constitutionnel. Le président a convoqué l’ensemble des membres de la commission centrale le vendredi 3 février pour examiner toutes ces questions», a expliqué notre interlocuteur. Le cas de la circonscription électorale de Logoualé où le candidat du RDR, Gahoudi Narcisse, a trouvé la mort, le 5 décembre 2011, en pleine campagne électorale, sera également examiné par la CEI et une décision sera prise au terme de la réunion du vendredi en s’appuyant sur le Code électoral.
Quelle liste électorale pour les législatives partielles ?
S’il y a un point qui reste un véritable casse-tête, c’est bien celui de la liste électorale. Le Conseil constitutionnel dans son arrêt, a reconnu que des personnes décédées ou absentes ont bel et bien voté, lors des législatives du 11 décembre 2011. Mais l’on est d’autant plus surpris que la commune d’Attécoubé où ce fut le cas, le Conseil constitutionnel a préféré se taire. Francis Wodié et les membres du Conseil constitutionnel ont simplement indiqué que «n’avoir pas prononcé de décision aujourd’hui, ne signifie pas que demain le Conseil ne se prononcera pas». Si tant est que la volonté du Conseil constitutionnel est de protéger la Constitution et les citoyens, il est aussi de son devoir de faire en sorte que les élections législatives partielles se déroulent de façon sincère, dans les règles de la démocratie. Au niveau de la CEI, l’on est conscient qu’il y a eu des failles et Youssouf Bakayoko entend trouver des solutions. «L’organisation d’une élection coûte cher. C’est de tout cela que les commissaires vont parler le vendredi, après quoi vous serez informés parce que la Cei n’a rien à cacher», a assuré notre source, en précisant que l’institution dirigée par Youssouf Bakayoko s’attendait plus ou moins à la décision du Conseil constitutionnel. «Nous avons organisé des élections de sortie de crise, avec une liste électorale d’environ 5.700.000 électeurs. Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Le Conseil constitutionnel a fait son travail. Des choses ont pu nous échapper. Il ne s’agit pas pour la CEI de se dédouaner ou de ne pas se dédouaner, mais le Conseil constitutionnel a parlé. Nous prenons acte et nous avançons». Tous les regards sont tournés vers Youssouf Bakayoko et la CEI qui viennent de recevoir «un carton jaune» de la part du président du Conseil constitutionnel, le certificateur des élections.
Olivier Dion