Suite à l’invalidation des résultats des législatives dans 11 circonscriptions par le Conseil constitutionnel, des candidats ont exprimé leur désapprobation vis-à-vis de l’Institution que dirige Francis Wodié.
Séa Honoré, candidat Rdr à Facobly :
«Qu’une enquête soit ouverte et que des membres du Conseil démissionnent »
«Je ne sais pas sur quoi le Conseil Constitutionnel s’est appuyé pour annuler le scrutin à Facobly. Nous ne sommes pas surpris. Mon adversaire Méambly faisait circuler la nouvelle depuis quelques jours. C’est vraiment dommage qu’une telle Institution ne puisse pas garder le secret. On était déjà informé de la décision qui allait être prise. Nous avons remarqué qu’il y avait des personnes qui étaient plus aisées que d’autres au niveau du Conseil constitutionnel. Mon adversaire par exemple avait des entrées là-bas et il était dans le secret des dieux. Cela n’est pas normal pour une Institution qui se respecte. Ils nous ont appelés. On nous a posé des questions sur les requêtes faites par notre adversaire. On a répondu. Quand ils ont fait des investigations, ils devaient nous communiquer les résultats pour que nous réagissions. On attend que le Conseil constitutionnel explique pourquoi les élections ont été annulées. Nous attendons qu’une enquête soit ouverte afin que ces conseillers démissionnent. Etant donné qu’ils n’ont pas pu garder le secret. La preuve, un journal a pu communiquer les résultats avant même l’arrêt du Conseil constitutionnel».
Propos recueillis par Touré Abdoulaye
Séa Honoré, candidat Rdr à Facobly :
«Qu’une enquête soit ouverte et que des membres du Conseil démissionnent »
«Je ne sais pas sur quoi le Conseil Constitutionnel s’est appuyé pour annuler le scrutin à Facobly. Nous ne sommes pas surpris. Mon adversaire Méambly faisait circuler la nouvelle depuis quelques jours. C’est vraiment dommage qu’une telle Institution ne puisse pas garder le secret. On était déjà informé de la décision qui allait être prise. Nous avons remarqué qu’il y avait des personnes qui étaient plus aisées que d’autres au niveau du Conseil constitutionnel. Mon adversaire par exemple avait des entrées là-bas et il était dans le secret des dieux. Cela n’est pas normal pour une Institution qui se respecte. Ils nous ont appelés. On nous a posé des questions sur les requêtes faites par notre adversaire. On a répondu. Quand ils ont fait des investigations, ils devaient nous communiquer les résultats pour que nous réagissions. On attend que le Conseil constitutionnel explique pourquoi les élections ont été annulées. Nous attendons qu’une enquête soit ouverte afin que ces conseillers démissionnent. Etant donné qu’ils n’ont pas pu garder le secret. La preuve, un journal a pu communiquer les résultats avant même l’arrêt du Conseil constitutionnel».
Propos recueillis par Touré Abdoulaye
