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Société Publié le vendredi 3 février 2012 | Le Patriote

Saisons pluvieuses : En prélude aux éboulements et inondations 6000 familles seront délocalisées à Biabou 2

Plus question d'agir comme un ''médecin après la mort''. Le Ministre de la Construction, de l'Assainissement et de l'Urbanisme (MCAU), Sanogo Mamadou est decidé à trouver une solution aux nombreuses pertes en vies humaines lors des saisons pluvieuses. Bien avant la grande saison pluvieuse, prévue en juin prochain, 6000 familles sur 15.500 recensées, installées sur les talus, le flanc des collines et les bassins orageux seront délocalisées sur le site de Biabou 2 (route d'Alepé).

Les travaux sur ce site démarrent incessamment. C'est ce qui ressort d'une rencontre entre le Ministre Sanogo Mamadou et les membres du Plan Orsec, avec à leur tête le Préfet de la Région des Lagunes, Diakité Sidiki. Cette rencontre s'est déroulée à la salle de conférence du Ministère de la construction au Plateau. Pour le Ministre, il est important de prendre des décisions dès maintenant, avant la saison des pluies. Car dira-t-il, il est ''inacceptable'' pour un gouvernement ''responsable'' de ne pas prendre des dispositions pour éviter des morts lors des saisons pluvieuses. « Il faut agir et penser aux solutions dès maintenant.» a-t-il insisté. Sanogo a relevé qu'il n''est plus question de déplacer des populations qui sont sur des sites sans trouver l'alternative. C'est pourquoi il a décidé de déguerpir les populations situées sur les sites à haut risque et les relocalisées sur d'autres sites viabilisés, comme Biabou2. « Ce n'est pas bien qu'on se présente avec des sacs de riz, des cartons de savons après des dégâts sans chercher à les résoudre.», a indiqué le Ministre Sanogo. En plus du projet de relocalisation, le Ministère de la Construction entend chercher les moyens pour accompagner financièrement des populations. Le Préfet de la Région des Lagunes, Diakité Sidiki, pour sa part, a salué la tenue de cette rencontre. Expliquant que cinq communes ont été identifiées comme étant à risques : Anyama, Yopougon, Attecoubé, Abobo et Cocody. « Les populations issues de ces communes et installées sur le flanc des collines et des bassins d'orage sont les plus exposées à la mort et à la destruction de leurs biens.», a-t-il fait remarquer. Précisant que pour sauver des vies humaines, il est important de leur trouver un autre site.

AC
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