Mécontentement à l’Udpci. « Je voudrais également demander que la Cei s’organise mieux et soit davantage responsable. Je vous rappelle que le cafouillage qu’il y a eu dans la commune de Man est le fait de la Commission électorale indépendante… », a chargé Albert Toikeusse Mabri, hier. C’était lors de la conférence de presse qu’il a animée au siège de son parti sur les dernières décisions du Conseil constitutionnel. Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix est « surpris » de deux faits. Le premier, c’est le rejet par le Conseil constitutionnel du « recours costaud » de l’Udpci sur le scrutin à Man et à Duekoué. Le deuxième, l’annulation de l’élection de son candidat Mamadou Dély, à Biankouma. Mabri Toikeusse dit être resté sur sa faim devant les décisions non motivées de l’institution. Si elles ne le sont pas, a-t-il observé, c’est peut-être parce que le conseil n’a pas eu le temps. Ou, parce qu’il n’a pas pu faire des enquêtes un peu partout. Il relève que dans la première circonscription électorale citée, des dossiers ont été oubliés et le superviseur a pratiquement tout mis en désordre. Ces indices sont pour lui les signes des « faiblesses » des éléments d’information qu’a exposés le Conseil, mardi dernier.
Toutefois, Mabri concède, car c’est en « démocrate » qu’il se plie à la décision, sans recours, de l’institution. Et qu’il appelle ses partisans à garder le calme et à se remobiliser pour retourner à la conquête de Duékoué et de Biankouma. « Nous faisons la politique ; nous prenons acte et nous allons nous organiser avec tous nos militants pour partir à ce tour de rattrapage des législatives, afin de gagner dans ces circonscriptions où nos candidats iront à nouveau compétir », a-t-il exhorté. Son appel à l’autorité est que les forces de sécurité doivent faire leur travail. Car, il a par exemple noté que des gens qui ont fait des déclarations guerrières n’ont pas été entendus avant, pendant et après la députation. Ceci dit, il attend de l’autorité qu’elle prenne toutes les dispositions sécuritaires pour protéger les partielles. Et, que la Cei mette tout en œuvre pour que les manquements déplorés aux législatives ne se répètent plus.
Bidi Ignace
Toutefois, Mabri concède, car c’est en « démocrate » qu’il se plie à la décision, sans recours, de l’institution. Et qu’il appelle ses partisans à garder le calme et à se remobiliser pour retourner à la conquête de Duékoué et de Biankouma. « Nous faisons la politique ; nous prenons acte et nous allons nous organiser avec tous nos militants pour partir à ce tour de rattrapage des législatives, afin de gagner dans ces circonscriptions où nos candidats iront à nouveau compétir », a-t-il exhorté. Son appel à l’autorité est que les forces de sécurité doivent faire leur travail. Car, il a par exemple noté que des gens qui ont fait des déclarations guerrières n’ont pas été entendus avant, pendant et après la députation. Ceci dit, il attend de l’autorité qu’elle prenne toutes les dispositions sécuritaires pour protéger les partielles. Et, que la Cei mette tout en œuvre pour que les manquements déplorés aux législatives ne se répètent plus.
Bidi Ignace