La commission centrale de la Commission électorale indépendante(Cei) pourrait se réunir ce vendredi 3 février pour publier la liste des personnes dont l’élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Et aussi pour réfléchir à l’organisation pratique de ces élections partielles dans douze circonscriptions électorales. « La décision du Conseil constitutionnel est sans appel. Par conséquent, la Commission électorale indépendante doit l’entériner ce jour », assure une source proche de l’institution en charge des élections. Ensuite, la Cei doit s’atteler à régler un autre challenge, celui du déroulement de ces scrutins qui auront lieu dans différentes circonscriptions électorales du pays.
Lors du point de presse du mardi 31 janvier, le président du Conseil, Francis Wodié, a relevé certains griefs des requérants. Notamment, la fiabilité de la liste électorale. Pour résoudre cet épineux problème, la Cei doit fournir des listes électorales fiables. Intimidations, utilisation de la photo du chef de l`Etat, immiscion des forces armées pendant les campagnes et fraudes constatées durant le dépouillement des résultats sont, entre autres, les tares relevées par le Conseil constitutionnel, après examen des requêtes en annulation des résultats provisoires des législatives du 11 décembre dernier. « L`on relève l`intervention des Forces de sécurité et des Dozos (chasseurs traditionnels) au service de certains candidats, et l`on note aussi l`utilisation des moyens de l`Etat comme des véhicules par des candidats », a énoncé Francis Wodié.
Tous ces travers, la Cei doit trouver les moyens de les corriger. Aussi l’institution doit-elle trouver des moyens financiers pour organiser ces élections avant la fin du délai prescrit par la loi. Selon nos sources auprès de l’institution, les commissaires vont élaborer un calendrier précis du déroulement de ces élections à soumettre au gouvernement. « Il s’agira pour la Cei de proposer les dates de la tenue du scrutin, du début et de la fin de la campagne électorale. Et aussi, proposer un budget de l’organisation de ces élections partielles au gouvernement pour adoption en conseil des ministres, dès la semaine prochaine », a signifié notre informateur. C’est la première fois que dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’une telle élection sera organisée.
La Commission électorale indépendante voudrait prendre toutes les dispositions pour que ces élections soient transparentes et crédibles. «Nous allons nous organiser pour que ces élections se tiennent dans de très bonnes conditions. Nous sommes conscients que la communauté nationale et internationale nous attend. Nous n’allons pas les décevoir. Attendez les conclusions de nos travaux », a confié une source proche de la Cei, qui a voulu garder l’anonymat.
Patrick N’GUESSAN
Lors du point de presse du mardi 31 janvier, le président du Conseil, Francis Wodié, a relevé certains griefs des requérants. Notamment, la fiabilité de la liste électorale. Pour résoudre cet épineux problème, la Cei doit fournir des listes électorales fiables. Intimidations, utilisation de la photo du chef de l`Etat, immiscion des forces armées pendant les campagnes et fraudes constatées durant le dépouillement des résultats sont, entre autres, les tares relevées par le Conseil constitutionnel, après examen des requêtes en annulation des résultats provisoires des législatives du 11 décembre dernier. « L`on relève l`intervention des Forces de sécurité et des Dozos (chasseurs traditionnels) au service de certains candidats, et l`on note aussi l`utilisation des moyens de l`Etat comme des véhicules par des candidats », a énoncé Francis Wodié.
Tous ces travers, la Cei doit trouver les moyens de les corriger. Aussi l’institution doit-elle trouver des moyens financiers pour organiser ces élections avant la fin du délai prescrit par la loi. Selon nos sources auprès de l’institution, les commissaires vont élaborer un calendrier précis du déroulement de ces élections à soumettre au gouvernement. « Il s’agira pour la Cei de proposer les dates de la tenue du scrutin, du début et de la fin de la campagne électorale. Et aussi, proposer un budget de l’organisation de ces élections partielles au gouvernement pour adoption en conseil des ministres, dès la semaine prochaine », a signifié notre informateur. C’est la première fois que dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’une telle élection sera organisée.
La Commission électorale indépendante voudrait prendre toutes les dispositions pour que ces élections soient transparentes et crédibles. «Nous allons nous organiser pour que ces élections se tiennent dans de très bonnes conditions. Nous sommes conscients que la communauté nationale et internationale nous attend. Nous n’allons pas les décevoir. Attendez les conclusions de nos travaux », a confié une source proche de la Cei, qui a voulu garder l’anonymat.
Patrick N’GUESSAN