Dans dix jours, Goodluck Jonathan ne sera plus à la tête de la Communauté des Etat de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qu’il a dirigée au cours de ces deux dernières années. Le numéro 1 nigérian, selon nos sources, cédera son fauteuil au chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Et, le transfert du pouvoir se fera le 16 février à Abuja, au Nigeria, au cours d’un sommet extraordinaire de la communauté. Mais, pour en arriver là, la Cedeao a dû forcer la main au chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Car, nos sources indiquent que celui-ci a trouvé trop prématuré de prendre les commandes de la communauté alors qu’il ne tient effectivement les destinées de la Côte d’Ivoire qu’un an à peine. Et, il a aussi mis en avant le fait que la Côte d’Ivoire n’est pas totalement sortie de la crise postélectorale, toute chose qui, selon lui, cristallise toute son énergie. Mais, il a dû céder sous la pression de ses pairs de la communauté. Cependant, Alassane Ouattara leur a imposé comme condition qu’il n’accéderait à leur demande qu’à la fin des élections législatives en Côte d’Ivoire. James Victor Gbeho, à cet effet, a conduit une délégation de la commission de la Cedeao en Côte d’Ivoire pour traiter des dispositions relatives au transfert des commandes de la communauté à Alassane Ouattara. Aujourd’hui, tout est fin prêt pour que la Côte d’Ivoire assure la présidence de la Cedeao.
K. Marras. D
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