Après plusieurs missions des institutions internationales en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’annulation de la dette extérieure, tout porte à croire que le point d’achèvement de l’initiative Ppte pourrait intervenir au 1er trimestre 2012.
Atteindre le point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (Ppte) en mars 2012. C’est le souhait qu’a émis le président, Alassane Ouattara, lors de la visite en octobre 2011 de la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Obiageli Ezekwesili. En émettant l’espoir de voir son pays éligible à cette date, le premier des Ivoiriens s’est, sans doute, convaincu des avancées enregistrées dans la création des conditions exigées par les institutions internationales : Fonds monétaire international (Fmi), Banque mondiale (BM) etc. Notamment la réforme de l’administration, la réduction de la pauvreté, le retour de la sécurité devant garantir les investissements et surtout la réforme de la filière café-cacao. En effet, aucun secteur n’a échappé au gouvernement. La bonne gouvernance a été instaurée dans toute l’administration, avec obligation de résultats. Le gouvernement a procédé à l’unification de l’armée et son redéploiement. Sous la houlette de Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, d’importantes réformes ont été entreprises dans les finances publiques. Le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp) a été réactivé. La reprise de l’activité économique due aux efforts consentis, notamment l’appui de 12 milliards de Fcfa aux entreprises et l’apurement d’une grande partie de la dette intérieure. Sur la réforme de la filière café-cacao, l’Etat a dissous toutes les structures satellitaires (Fdpcc, Arcc, Frc…) qui ont longtemps tiré la filière vers le bas. L’on a commencé par confier la gestion au comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc) qui, en collaboration avec les ministères techniques, ont travaillé sur une mouture finale de la nouvelle réforme.
Et si mars 2012 était possible ?
Récemment, la boucle a été bouclée avec la mise en place du Conseil d’administration du conseil café-cacao (Ccc). Le Ccc sera la seule structure habilitée à gérer la filière. Et pour donner toute la garantie, c’est une personne ressource qui été élue à la tête du conseil d’administration, Lambert Konan Kouassi, qui a servi comme ministre de l’Agriculture sous le président Houphouët puis sous Henri Konan Bédié. De sources introduites, l’élection de l’ancien collaborateur du Bélier de Yamoussoukro a rencontré l’assentiment des bailleurs de fonds. Outre ces actions posées et qui sont visibles, les constats des différentes missions qui ont séjourné sur les bords de la lagune Ebrié, avec en ligne de mire l’annulation de la dette, sont encourageants. Et portent à croire que le point d’achèvement n’est plus loin. D’aucuns indiquent le deuxième trimestre 2012, d’autres le premier trimestre. Toutefois, lors de son passage, Obiageli Ezekwesili avait assuré que la date de mars n’était pas à exclure. « Je pense que beaucoup d’efforts ont été faits pour que cette date soit effectivement une réalité. Nous attendons que la réforme s’achève et nous prendrons toutes les dispositions pour accompagner le gouvernement vers le point d’achèvement », avait-elle dit. En novembre 2011, c’était au tour de Marcelo Guigalé, directeur Afrique des Programmes de réduction de la pauvreté et de gestion économique (Prem) de reconnaître les progrès faits par les autorités ivoiriennes en un laps de temps. Toutes ces avancées devraient faciliter l’atteinte de l’initiative Ppte. Si l’on s’en tient aux constats des émissaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, ajoutés à cela les efforts réalisés par le gouvernement ivoirien, le point d’atteinte du Ppte ne devrait plus être loin.
K. Anderson
Atteindre le point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (Ppte) en mars 2012. C’est le souhait qu’a émis le président, Alassane Ouattara, lors de la visite en octobre 2011 de la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Obiageli Ezekwesili. En émettant l’espoir de voir son pays éligible à cette date, le premier des Ivoiriens s’est, sans doute, convaincu des avancées enregistrées dans la création des conditions exigées par les institutions internationales : Fonds monétaire international (Fmi), Banque mondiale (BM) etc. Notamment la réforme de l’administration, la réduction de la pauvreté, le retour de la sécurité devant garantir les investissements et surtout la réforme de la filière café-cacao. En effet, aucun secteur n’a échappé au gouvernement. La bonne gouvernance a été instaurée dans toute l’administration, avec obligation de résultats. Le gouvernement a procédé à l’unification de l’armée et son redéploiement. Sous la houlette de Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, d’importantes réformes ont été entreprises dans les finances publiques. Le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp) a été réactivé. La reprise de l’activité économique due aux efforts consentis, notamment l’appui de 12 milliards de Fcfa aux entreprises et l’apurement d’une grande partie de la dette intérieure. Sur la réforme de la filière café-cacao, l’Etat a dissous toutes les structures satellitaires (Fdpcc, Arcc, Frc…) qui ont longtemps tiré la filière vers le bas. L’on a commencé par confier la gestion au comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc) qui, en collaboration avec les ministères techniques, ont travaillé sur une mouture finale de la nouvelle réforme.
Et si mars 2012 était possible ?
Récemment, la boucle a été bouclée avec la mise en place du Conseil d’administration du conseil café-cacao (Ccc). Le Ccc sera la seule structure habilitée à gérer la filière. Et pour donner toute la garantie, c’est une personne ressource qui été élue à la tête du conseil d’administration, Lambert Konan Kouassi, qui a servi comme ministre de l’Agriculture sous le président Houphouët puis sous Henri Konan Bédié. De sources introduites, l’élection de l’ancien collaborateur du Bélier de Yamoussoukro a rencontré l’assentiment des bailleurs de fonds. Outre ces actions posées et qui sont visibles, les constats des différentes missions qui ont séjourné sur les bords de la lagune Ebrié, avec en ligne de mire l’annulation de la dette, sont encourageants. Et portent à croire que le point d’achèvement n’est plus loin. D’aucuns indiquent le deuxième trimestre 2012, d’autres le premier trimestre. Toutefois, lors de son passage, Obiageli Ezekwesili avait assuré que la date de mars n’était pas à exclure. « Je pense que beaucoup d’efforts ont été faits pour que cette date soit effectivement une réalité. Nous attendons que la réforme s’achève et nous prendrons toutes les dispositions pour accompagner le gouvernement vers le point d’achèvement », avait-elle dit. En novembre 2011, c’était au tour de Marcelo Guigalé, directeur Afrique des Programmes de réduction de la pauvreté et de gestion économique (Prem) de reconnaître les progrès faits par les autorités ivoiriennes en un laps de temps. Toutes ces avancées devraient faciliter l’atteinte de l’initiative Ppte. Si l’on s’en tient aux constats des émissaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, ajoutés à cela les efforts réalisés par le gouvernement ivoirien, le point d’atteinte du Ppte ne devrait plus être loin.
K. Anderson