L’obtention en mars 2012, du point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés) par la Côte d’Ivoire, demeure un impératif pour la Côte d’Ivoire. Et la mission importante que celle qu’effectuera la Banque mondiale sur les bords de la lagune Ebrié, du 08 au 11 février 2012, pourrait constituer un des déclencheurs de cet objectif. En effet, dans le cadre d’une visite en Afrique, une forte délégation d’administrateurs du Groupe de la Banque mondiale sera en Côte d’Ivoire à partir de demain. La délégation de cette prestigieuse institution est composée de 12 membres. Objectif: évaluer la contribution de la Banque au programme de sortie de crise en cours d’exécution et les moyens de la renforcer.
Ce qu’il faut savoir, c’est que ces administrateurs n’effectuent jamais un voyage pour rien. Selon de bonnes sources, ils ne se déplacent que rarement hors de Washington, siège de la Banque mondiale. Sauf s’il y a un intérêt particulier à le faire. L’on se rappelle que du 13 au 17 janvier 2012, Agapito Mendes Dias, administrateur de la Banque mondiale, représentant la Côte d’Ivoire au sein du Conseil d’administration, avait annoncé lors d’une conférence de presse en compagnie du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, la venue prochaine d’administrateurs de la Banque mondiale. La visite d’administrateurs de la Banque dans un pays, vise à toucher du doigt, les réalités du pays en question.
Pour le cas de la Côte d’Ivoire, cette visite est une opportunité dans le contexte actuel du pays. Elle est d’autant plus importante que c’est près de la moitié du Conseil d’Administration de la Banque mondiale (10 membres sur 25) qui fera le déplacement d’Abidjan.
Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale, avec ses pouvoirs étendus, est placé au haut de l’échelle de la hiérarchie de l’institution. C’est lui qui approuve les grandes décisions managériales, les allocations de ressources aux pays, les accords de financement (prêts, crédits et dons), les politiques opérationnelles et autres.
Ces pouvoirs lui sont délégués par les pays actionnaires de la Banque mondiale. A la différence du Conseil d’Administration d’une entreprise, celui de la Banque mondiale est une instance permanente au même titre que la direction de l’institution. Cinq Administrateurs sont nommés par les plus grands actionnaires (États-Unis, Japon, Allemagne, France et Royaume-Uni). Les 20 autres sont élus par des groupes de pays qu’ils représentent.
On les qualifie de vrais ‘‘patrons’’ de la Banque mondiale. Ils ont décidé de venir en Côte d’Ivoire et c’est tout à l’honneur du pays dirigé par Alassane Ouattara. Au menu de cette visite, outre le dialogue de haut niveau avec les plus hautes autorités de la République, des rencontres avec le Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), des représentants du secteur privé, de la société civile et des visites de terrain pour mieux appréhender les réalités de la Côte d’Ivoire profonde. L’Obtention du point d’achèvement par la Côte d’Ivoire est l’objectif non affirmé de cette visite. La délégation de la Banque mondiale se rendra également au Ghana et en Guinée qui aspirent aussi à de grosses ressources dans le cadre de nombreux programmes.
Jean Eric ADINGRA
Ce qu’il faut savoir, c’est que ces administrateurs n’effectuent jamais un voyage pour rien. Selon de bonnes sources, ils ne se déplacent que rarement hors de Washington, siège de la Banque mondiale. Sauf s’il y a un intérêt particulier à le faire. L’on se rappelle que du 13 au 17 janvier 2012, Agapito Mendes Dias, administrateur de la Banque mondiale, représentant la Côte d’Ivoire au sein du Conseil d’administration, avait annoncé lors d’une conférence de presse en compagnie du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, la venue prochaine d’administrateurs de la Banque mondiale. La visite d’administrateurs de la Banque dans un pays, vise à toucher du doigt, les réalités du pays en question.
Pour le cas de la Côte d’Ivoire, cette visite est une opportunité dans le contexte actuel du pays. Elle est d’autant plus importante que c’est près de la moitié du Conseil d’Administration de la Banque mondiale (10 membres sur 25) qui fera le déplacement d’Abidjan.
Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale, avec ses pouvoirs étendus, est placé au haut de l’échelle de la hiérarchie de l’institution. C’est lui qui approuve les grandes décisions managériales, les allocations de ressources aux pays, les accords de financement (prêts, crédits et dons), les politiques opérationnelles et autres.
Ces pouvoirs lui sont délégués par les pays actionnaires de la Banque mondiale. A la différence du Conseil d’Administration d’une entreprise, celui de la Banque mondiale est une instance permanente au même titre que la direction de l’institution. Cinq Administrateurs sont nommés par les plus grands actionnaires (États-Unis, Japon, Allemagne, France et Royaume-Uni). Les 20 autres sont élus par des groupes de pays qu’ils représentent.
On les qualifie de vrais ‘‘patrons’’ de la Banque mondiale. Ils ont décidé de venir en Côte d’Ivoire et c’est tout à l’honneur du pays dirigé par Alassane Ouattara. Au menu de cette visite, outre le dialogue de haut niveau avec les plus hautes autorités de la République, des rencontres avec le Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), des représentants du secteur privé, de la société civile et des visites de terrain pour mieux appréhender les réalités de la Côte d’Ivoire profonde. L’Obtention du point d’achèvement par la Côte d’Ivoire est l’objectif non affirmé de cette visite. La délégation de la Banque mondiale se rendra également au Ghana et en Guinée qui aspirent aussi à de grosses ressources dans le cadre de nombreux programmes.
Jean Eric ADINGRA