L`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu lundi la visite du président de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), à la prison de La Haye où il est incarcéré, a-t-on appris mardi auprès de celui-ci.
"Il a affiché beaucoup de sérénité", a déclaré à l`AFP Sylvain Miaka-Oureto, joint par téléphone, précisant avoir rencontré M. Gbagbo lundi trois heures durant.
"Je l`ai trouvé dans un état physique acceptable", a poursuivi M. Miaka-Oureto : "sur le plan de la lucidité et des idées, il avait toutes ses idées en place".
Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, Laurent Gbagbo, 66 ans, est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à La Haye en vertu d`un mandat d`arrêt pour crimes contre l`humanité délivré par la Cour pénale internationale (CPI).
Selon le président du parti d`opposition, Laurent Gbagbo "n`a pas parlé de M. Ouattara", le président ivoirien. "Nous avons parlé de la vie des Ivoiriens et de la vie du parti", a-t-il précisé.
"Il a demandé comment va le parti", a-t-il poursuivi : "J`ai dit que nous avons des difficultés mais nous commençons à sortir la tête de l`eau".
La CPI soupçonne Laurent Gbabgo d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 lors des violences ayant suivi l`élection présidentielle de novembre 2010.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
"Il a affiché beaucoup de sérénité", a déclaré à l`AFP Sylvain Miaka-Oureto, joint par téléphone, précisant avoir rencontré M. Gbagbo lundi trois heures durant.
"Je l`ai trouvé dans un état physique acceptable", a poursuivi M. Miaka-Oureto : "sur le plan de la lucidité et des idées, il avait toutes ses idées en place".
Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, Laurent Gbagbo, 66 ans, est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à La Haye en vertu d`un mandat d`arrêt pour crimes contre l`humanité délivré par la Cour pénale internationale (CPI).
Selon le président du parti d`opposition, Laurent Gbagbo "n`a pas parlé de M. Ouattara", le président ivoirien. "Nous avons parlé de la vie des Ivoiriens et de la vie du parti", a-t-il précisé.
"Il a demandé comment va le parti", a-t-il poursuivi : "J`ai dit que nous avons des difficultés mais nous commençons à sortir la tête de l`eau".
La CPI soupçonne Laurent Gbabgo d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 lors des violences ayant suivi l`élection présidentielle de novembre 2010.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.