Les Abidjanais ont réservé hier un accueil chaleureux au président Ouattara qui est rentré d’un séjour privé en France.
Il est 17h34 quand le bruit d’un avion déchire le ciel brumeux de l’aéroport de Port Bouet, hier. La foule massée sur la grille située près du salon d’honneur présidentiel, applaudit sans voir le jet qui venait d’atterrir. Rassurés à la vue de l’aéronef présidentiel transportant le couple Ouattara qui rentrait d’un séjour privé en France, les nombreux fans ne cachent pas leur joie. Des acclamations nourries saluent la sortie du chef de l’Etat de l’oiseau de fer qui venait de stationner sur le tarmac. Aucune autorité de la République n’a voulu se faire conter ce retour au pays natal de celui qui a été reçu avec faste par le président Sarkozy durant son séjour parisien. Le Premier ministre Soro Guillaume était à la tête de sa troupe qui affichait complet. Les présidents de la Cour suprême, du Conseil économique et social, de la Cdvr, le Grand médiateur, la Grande chancelière, le gouverneur du district d’Abidjan sont venus dire Akwaba au président Ouattara. L’ambassadeur de France, Jean Marc Simon, n’a pas voulu rater cette arrivée qui n’est pas passée inaperçue comme les précédentes. La grosse surprise a été la présence du président Bédié et son épouse qui ont effectué le déplacement pour apporter leur soutien au couple Ouattara. L’ancien chef de l’Etat était arrêté devant le salon d’honneur, le temps que son successeur effectue le salut aux couleurs et passe en revue les troupes. Chaudes poignées de mains, accolades entre les deux couples qui ont affiché leur joie de se retrouver. Une première dans les relations entre les deux hommes, un geste qui a été fortement apprécié par le locataire du palais du Plateau. « Je voudrais saluer mon ainé le président Bédié et sa femme qui sont avec nous. Président, merci de vous êtes déplacés », a-t-il affirmé. Un tour dans le salon, Ouattara prend un bain de foule. Les chefs Ebrié venus en grand nombre, sont heureux de lui serrer la main. La foule n’a pas boudé cette visite qu’elle a appréciée à sa juste valeur. « ADO président », « ADO pissanci », « président choco » et d’autres couplets retentissaient dans une mêlée générale. Les danses traditionnelles et la fanfare chauffaient le coin pour saluer leur idole qui a fait le geste attendu par tous ceux qui ont eu accès à la cour de l’aéroport. Les irréductibles supporters sont restés jusqu’au départ du cortège présidentiel de l’aéroport. Sur le boulevard VGE, les Abidjanais ont tenu à saluer le président Ouattara qui a dû sûrement apprécier cette mobilisation spontanée. Au grand carrefour de Koumassi, des têtes couronnées ont dressé des bâches pour souhaiter la bienvenue au voyageur venu de l’Hexagone. Même scénario à Marcory, Treichville et Plateau où des haies humaines étaient visibles au passage du cortège présidentiel. C’est un Alassane Ouattara visiblement requinqué qui est rentré au pays après une visite d’Etat et un séjour privé au pays des Gaulois en plus d’une participation au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Nomel Essis
Il est 17h34 quand le bruit d’un avion déchire le ciel brumeux de l’aéroport de Port Bouet, hier. La foule massée sur la grille située près du salon d’honneur présidentiel, applaudit sans voir le jet qui venait d’atterrir. Rassurés à la vue de l’aéronef présidentiel transportant le couple Ouattara qui rentrait d’un séjour privé en France, les nombreux fans ne cachent pas leur joie. Des acclamations nourries saluent la sortie du chef de l’Etat de l’oiseau de fer qui venait de stationner sur le tarmac. Aucune autorité de la République n’a voulu se faire conter ce retour au pays natal de celui qui a été reçu avec faste par le président Sarkozy durant son séjour parisien. Le Premier ministre Soro Guillaume était à la tête de sa troupe qui affichait complet. Les présidents de la Cour suprême, du Conseil économique et social, de la Cdvr, le Grand médiateur, la Grande chancelière, le gouverneur du district d’Abidjan sont venus dire Akwaba au président Ouattara. L’ambassadeur de France, Jean Marc Simon, n’a pas voulu rater cette arrivée qui n’est pas passée inaperçue comme les précédentes. La grosse surprise a été la présence du président Bédié et son épouse qui ont effectué le déplacement pour apporter leur soutien au couple Ouattara. L’ancien chef de l’Etat était arrêté devant le salon d’honneur, le temps que son successeur effectue le salut aux couleurs et passe en revue les troupes. Chaudes poignées de mains, accolades entre les deux couples qui ont affiché leur joie de se retrouver. Une première dans les relations entre les deux hommes, un geste qui a été fortement apprécié par le locataire du palais du Plateau. « Je voudrais saluer mon ainé le président Bédié et sa femme qui sont avec nous. Président, merci de vous êtes déplacés », a-t-il affirmé. Un tour dans le salon, Ouattara prend un bain de foule. Les chefs Ebrié venus en grand nombre, sont heureux de lui serrer la main. La foule n’a pas boudé cette visite qu’elle a appréciée à sa juste valeur. « ADO président », « ADO pissanci », « président choco » et d’autres couplets retentissaient dans une mêlée générale. Les danses traditionnelles et la fanfare chauffaient le coin pour saluer leur idole qui a fait le geste attendu par tous ceux qui ont eu accès à la cour de l’aéroport. Les irréductibles supporters sont restés jusqu’au départ du cortège présidentiel de l’aéroport. Sur le boulevard VGE, les Abidjanais ont tenu à saluer le président Ouattara qui a dû sûrement apprécier cette mobilisation spontanée. Au grand carrefour de Koumassi, des têtes couronnées ont dressé des bâches pour souhaiter la bienvenue au voyageur venu de l’Hexagone. Même scénario à Marcory, Treichville et Plateau où des haies humaines étaient visibles au passage du cortège présidentiel. C’est un Alassane Ouattara visiblement requinqué qui est rentré au pays après une visite d’Etat et un séjour privé au pays des Gaulois en plus d’une participation au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Nomel Essis