Abidjan - De retour à Abidjan, mardi, après une dizaine de jours passés hors du pays, le président Ivoirien, Alassane Ouattara, a réitéré son appel à une révision des règles de fonctionnement de l’Union africaine (UA), jugeant "anti-démocratique" le mode de désignation du président de la Commission de cette institution régionale.
Se confiant à la presse, à sa décente d’avion à l’aéroport d’Abidjan, M. Ouattara a déploré que les chefs d’Etats membres ne soient parvenus à élire un président à la tête de Commission de l’UA, l’organe exécutif de l’organisation, lors de son 18ème sommet à Addis Abeba (fin janvier-début février).
En effet, ni le Gabonais Jean Ping, candidat à sa propre succession, ni son adversaire, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, n’avait remporté l’élection à la présidence de la Commission, à l’issue de quatre votes pour les départager.
Bien que resté seul candidat dans la course, au dernier tour de vote, Jean Ping n’avait pu obtenir les deux tiers des suffrages, requis pour être élu. Toutefois, pour sortir de l’impasse, les chefs d’Etat avaient convenu de prolonger le mandat du diplomate gabonais jusqu’au prochain sommet de l’institution en juin prochain.
Le président ivoirien qui a révélé la tenue prochaine d’une rencontre de chefs d’Etat à Cotonou pour plancher sur la question, en attendant le sommet de juin, a insisté sur la nécessité d’une modification des textes régissant le mode de désignation du président de la Commission de l’UA, ainsi que le fonctionnement de l’organisation.
(AIP)
tm/
Se confiant à la presse, à sa décente d’avion à l’aéroport d’Abidjan, M. Ouattara a déploré que les chefs d’Etats membres ne soient parvenus à élire un président à la tête de Commission de l’UA, l’organe exécutif de l’organisation, lors de son 18ème sommet à Addis Abeba (fin janvier-début février).
En effet, ni le Gabonais Jean Ping, candidat à sa propre succession, ni son adversaire, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, n’avait remporté l’élection à la présidence de la Commission, à l’issue de quatre votes pour les départager.
Bien que resté seul candidat dans la course, au dernier tour de vote, Jean Ping n’avait pu obtenir les deux tiers des suffrages, requis pour être élu. Toutefois, pour sortir de l’impasse, les chefs d’Etat avaient convenu de prolonger le mandat du diplomate gabonais jusqu’au prochain sommet de l’institution en juin prochain.
Le président ivoirien qui a révélé la tenue prochaine d’une rencontre de chefs d’Etat à Cotonou pour plancher sur la question, en attendant le sommet de juin, a insisté sur la nécessité d’une modification des textes régissant le mode de désignation du président de la Commission de l’UA, ainsi que le fonctionnement de l’organisation.
(AIP)
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