On ne le dira jamais assez, la Côte d’Ivoire revient de loin. Après une crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts et endommagé sévèrement le tissu socio-économique, place est à la reconstruction. C’est ce à quoi s’emploie le président de la République depuis qu’il a pris fonction. Alassane Ouattara s’est mis à la tâche. Sans relâche, il mène de nombreuses actions pour repositionner ce pays dans le concert des nations. Dans ce sens, au diplomatique, la Côte d’Ivoire, pays phare de la sous-région ouest-africaine, est devenue fréquentable. Hillary Clinton et Nicolas Sarkozy ont déjà séjourné à Abidjan, moins d’un an après la prise effective du pouvoir par Alassane Ouattara. En Afrique, le chef de l’Etat entretient d’excellentes relations avec ses voisins et l’ensemble des autres chefs d’Etat.
Les avancées économiques notables
Au niveau économique, de grands chantiers sont ouverts. La réforme de la filière café-cacao est terminée. Les dirigeants viennent d’être nommés. A travers la vente anticipée, le producteur aura un prix minimum garanti de son produit. Cette mesure contribuera à préserver le monde agricole des acheteurs véreux qui se sucrent sur le dos des planteurs. En outre, les grands investissements qui ont hissé ce pays à un certain niveau sont de retour. Pour 2012, ce sont plus de 600 milliards qui seront consacrés aux grands travaux. Tout un symbole qui dénote de la volonté du président actuel de créer la richesse et des emplois, en vue de solutionner l’épineux problème du chômage des jeunes. Au surplus, la Côte d’Ivoire est à nouveau éligible à l’Agoa. Ainsi, elle pourra exporter, sans droit de douane, certains de ses produits sur le vaste marché des Etats-Unis. Enfin, tout est mis en œuvre pour qu’à la fin du premier trimestre 2012, l’Etat ivoirien puisse atteindre le point d’achèvement de l’initiative Ppte. Ce qui sera important dans l’annulation de la dette du pays. Au total, toutes ces actions visent à booster l’économie et faire en sorte que l’objectif de 8% de croissance soit atteint.
Des inquiétudes au niveau social
Concernant le volet sécuritaire, il y a une nette amélioration également. Les Forces républicaines, maintes fois indexées dans des exactions, sont encasernées. Mais, force est d’indiquer que ce bilan positif, qui a entretenu un espoir certain chez l’ensemble des populations, fait peu à peu place au désespoir. En effet, depuis quelques mois, on assiste à des mises au chômage en cascade dans les structures de l’Etat. Ainsi, à la Rti, ce sont plus de 300 agents qui supportent le coup de cette mesure, de façon temporaire dit-on. Il y a également plusieurs pères de familles qui offraient des prestations de service à l’Hôtel Ivoire qui ont été sommés de rester à la maison. La semaine dernière, à la Sotra, 100 personnes ont été mises en chômage technique. A l’Agefop, des travailleurs non fonctionnaires sont actuellement dans l’expectative. Et pour cause, le directeur général, Traoré Bamoudien, leur a signifié que bientôt, un certain nombre d’agents seront libérés. Même le port autonome d’Abidjan, poumon de l’économie ivoirienne, n’échappe pas à cette règle. Prétextant d’un personnel pléthorique, le Dg actuel, Hien Sié, veut se séparer de certains salariés. Outre les mises en chômage technique, il faut relever la cherté de la vie qui continue de troubler la quiétude des ménages. En effet, les prix des denrées alimentaires ne cessent de prendre l’ascenseur. C’est le cas du riz dont le prix continue de flamber. A cela, il faut ajouter les coupures intempestives d’électricité dans les quartiers de Yopougon et d’Abobo. Ce qui a suscité des grèves au sein des populations ces jours-ci. En dépit de cela, les arrêts intempestifs d’électricité se poursuivent dans certains quartiers sans que des explications soient données aux habitants. S’agit-il à nouveau d’un délestage ? On le voit, au moment où l’espoir renaît, certains actes ne rassurent pas les populations. Ce qui est de nature à mettre en ébullition le front social. Carton jaune sur ce volet précis au chef de l’Etat et à son gouvernement qui doivent tout mettre en œuvre pour sauvegarder les emplois des travailleurs et prendre des mesures urgentes pour améliorer la vie des ivoiriens dans un environnement de paupérisation généralisée.
AHUA K.
Les avancées économiques notables
Au niveau économique, de grands chantiers sont ouverts. La réforme de la filière café-cacao est terminée. Les dirigeants viennent d’être nommés. A travers la vente anticipée, le producteur aura un prix minimum garanti de son produit. Cette mesure contribuera à préserver le monde agricole des acheteurs véreux qui se sucrent sur le dos des planteurs. En outre, les grands investissements qui ont hissé ce pays à un certain niveau sont de retour. Pour 2012, ce sont plus de 600 milliards qui seront consacrés aux grands travaux. Tout un symbole qui dénote de la volonté du président actuel de créer la richesse et des emplois, en vue de solutionner l’épineux problème du chômage des jeunes. Au surplus, la Côte d’Ivoire est à nouveau éligible à l’Agoa. Ainsi, elle pourra exporter, sans droit de douane, certains de ses produits sur le vaste marché des Etats-Unis. Enfin, tout est mis en œuvre pour qu’à la fin du premier trimestre 2012, l’Etat ivoirien puisse atteindre le point d’achèvement de l’initiative Ppte. Ce qui sera important dans l’annulation de la dette du pays. Au total, toutes ces actions visent à booster l’économie et faire en sorte que l’objectif de 8% de croissance soit atteint.
Des inquiétudes au niveau social
Concernant le volet sécuritaire, il y a une nette amélioration également. Les Forces républicaines, maintes fois indexées dans des exactions, sont encasernées. Mais, force est d’indiquer que ce bilan positif, qui a entretenu un espoir certain chez l’ensemble des populations, fait peu à peu place au désespoir. En effet, depuis quelques mois, on assiste à des mises au chômage en cascade dans les structures de l’Etat. Ainsi, à la Rti, ce sont plus de 300 agents qui supportent le coup de cette mesure, de façon temporaire dit-on. Il y a également plusieurs pères de familles qui offraient des prestations de service à l’Hôtel Ivoire qui ont été sommés de rester à la maison. La semaine dernière, à la Sotra, 100 personnes ont été mises en chômage technique. A l’Agefop, des travailleurs non fonctionnaires sont actuellement dans l’expectative. Et pour cause, le directeur général, Traoré Bamoudien, leur a signifié que bientôt, un certain nombre d’agents seront libérés. Même le port autonome d’Abidjan, poumon de l’économie ivoirienne, n’échappe pas à cette règle. Prétextant d’un personnel pléthorique, le Dg actuel, Hien Sié, veut se séparer de certains salariés. Outre les mises en chômage technique, il faut relever la cherté de la vie qui continue de troubler la quiétude des ménages. En effet, les prix des denrées alimentaires ne cessent de prendre l’ascenseur. C’est le cas du riz dont le prix continue de flamber. A cela, il faut ajouter les coupures intempestives d’électricité dans les quartiers de Yopougon et d’Abobo. Ce qui a suscité des grèves au sein des populations ces jours-ci. En dépit de cela, les arrêts intempestifs d’électricité se poursuivent dans certains quartiers sans que des explications soient données aux habitants. S’agit-il à nouveau d’un délestage ? On le voit, au moment où l’espoir renaît, certains actes ne rassurent pas les populations. Ce qui est de nature à mettre en ébullition le front social. Carton jaune sur ce volet précis au chef de l’Etat et à son gouvernement qui doivent tout mettre en œuvre pour sauvegarder les emplois des travailleurs et prendre des mesures urgentes pour améliorer la vie des ivoiriens dans un environnement de paupérisation généralisée.
AHUA K.