Dans notre édition du lundi 6 février, nous avons publié, preuve en images à l’appui, Kadet Bertin en train d’acheter une voiture de luxe à la maison mère de Nissan au Ghana, un seul jour après le transfèrement de Gbagbo à La Haye. Au lieu de nous envoyer un droit de réponse en bonne et due forme pour nous convaincre, l’homme préfère se répandre dans les colonnes de LG info pour insulter L’Expression. Il évite le fond du problème en affirmant qu’il n’a pas de Nissan Murano dans son parc auto. Soit ! Mais Kadet Bertin a-t-il oui ou non acheté le premier décembre 2011 à 11h 35 mn une voiture à 30 millions de Fcfa oui ou non ? L’homme que nous présentons sur les images à Nissan Accra est-il oui ou non le chef de village de Mama ? Dans les livres comptables de Nissan Accra y a-t-il oui ou non le nom de Kadet Bertin parmi les grands clients du 1er décembre 2011 ? Ce sont là des questions essentielles auxquelles il évite de répondre pour se livrer à des injures gratuites. Que Kadet achète une voiture ou un hélicoptère n’est le pas notre affaire. Mais ce qui pose problème, c’est le timing. Dès que Laurent Gbagbo est envoyé à la Haye, il se précipite chez un concessionnaire pour acheter une voiture de luxe. Pourquoi ? C’est la question que les nombreux jeunes ivoiriens qu’ils ont entrainés dans leur fuite au Ghana se posent. D’ailleurs quand Kadet achetait cette voiture, y avait-il un journaliste de L’Expression à ses côtés. D’où viennent les images que nous avons publiées ? Qui était le photographe ?
Au lieu de s’inquiéter parce que le vers est dans le fruit, il préfère tomber dans l’anathème outrancier et insulter. L’argent volé des banques ivoiriennes pendant la crise est en train de profiter outrageusement à un groupuscule d’exilés pendant que la grande majorité tire le diable par la queue. C’est ça qui est la vérité, pour emprunter les mots de Blé Goudé. A Accra, nous avons vu la galère des jeunes patriotes. Nombreux sont ceux qui ne mangent qu’une seule fois par jour. Certains roulent des pousse-pousse pour assurer leur pitance quotidienne. Des jeunes filles se prostituent pour vivoter. Ils sont nombreux, les jeunes qui dorment dans des marchés et des maisons inachevées. Pendant ce temps, des pontes de la refondation se la coulent douce, achètent (encore) des voitures de luxe pour leur maîtresses.
Et Gbagbo, qui n’a pas 50 millions de Fcfa pour payer ses avocats, doit comprendre qu’autour de lui, il y avait beaucoup de mauvais grains qui avaient choisi de s’enrichir de façon illicite et qui se moquent des intérêts du groupe.
Traoré M Ahmed
Au lieu de s’inquiéter parce que le vers est dans le fruit, il préfère tomber dans l’anathème outrancier et insulter. L’argent volé des banques ivoiriennes pendant la crise est en train de profiter outrageusement à un groupuscule d’exilés pendant que la grande majorité tire le diable par la queue. C’est ça qui est la vérité, pour emprunter les mots de Blé Goudé. A Accra, nous avons vu la galère des jeunes patriotes. Nombreux sont ceux qui ne mangent qu’une seule fois par jour. Certains roulent des pousse-pousse pour assurer leur pitance quotidienne. Des jeunes filles se prostituent pour vivoter. Ils sont nombreux, les jeunes qui dorment dans des marchés et des maisons inachevées. Pendant ce temps, des pontes de la refondation se la coulent douce, achètent (encore) des voitures de luxe pour leur maîtresses.
Et Gbagbo, qui n’a pas 50 millions de Fcfa pour payer ses avocats, doit comprendre qu’autour de lui, il y avait beaucoup de mauvais grains qui avaient choisi de s’enrichir de façon illicite et qui se moquent des intérêts du groupe.
Traoré M Ahmed