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Politique Publié le vendredi 10 février 2012 | Nord-Sud

Crimes post-électoraux / La Cpi prépare le transfèrement de Simone Gbagbo

© Nord-Sud Par Prisca
Politique : Baisser de rideau sur le 20ème anniversaire de la fête de la liberté.
Le rideau est tombé le dimanche 02 mai 2010 sur les festivités du 20ème anniversaire de la fête de la liberté organisé par le Front Populaire ivoirien. Photo: Mme Simone Gbagbo
Les choses se précisent pour le transfèrement de l’ex-première Dame Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale. Aux côtés de son époux Laurent Gbagbo. Ce n’est plus qu’une question de semaines.


Les nouvelles provenant du cabinet du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) ne sont pas bonnes pour Simone Gbagbo. Selon des sources proches du procureur Luis Moreno-Ocampo, l’ex-première Dame va rejoindre, d’ici quelques semaines, son époux Laurent Gbagbo. Le départ de l’ex-député d’Abobo, d’après les mêmes sources, pourrait se faire avant l’organisation des élections municipales. Au terme des enquêtes de terrain, tous les documents retraçant les crimes commis par Simone Gbagbo ont été mis sous-scellés et emportés par les limiers de la Cpi. D’après nos sources, bientôt les autorités ivoiriennes recevront un mandat d’arrêt international, délivré par le procureur Ocampo. C’est à partir de cet instant, ajoute toujours notre informateur à La Haye, que le procureur général près la cour d’appel d’Abidjan-Plateau organisera une audience au tribunal d’Odienné pour signifier à l’inculpée les faits qu’on lui reproche. En présence de ses avocats. A la fin de l’audience, l’ex-première Dame sera remise aux autorités judiciaires de la Cour pénale internationale. L’ex-dame de fer, Simone Gbagbo est accusée, selon les enquêteurs de la juridiction internationale qui ont séjourné durant plusieurs mois dans notre pays, de crimes de sang et de crimes contre l’humanité, de viols.
Lors d’un meeting au palais de la culture de Treichville, le 15 janvier 2011, Mme Simone Gbagbo s’était chargée de chauffer à blanc ses partisans. «Il faut récupérer la totalité du territoire, il faut appuyer les Fds, délivrer les peuples du Nord et de l’Ouest, nettoyer nos forêts et nos champs de café-cacao qui sont pillés», avait-elle conclu, en guise de mot d’ordre, en pleine crise postélectorale.
Le procureur de la Cour pénale internationale était à Abidjan le 14 octobre 2011 pour y rencontrer le président Ouattara ainsi que le camp Gbagbo. Il a promis une enquête  impartiale sur les crimes commis durant cette crise.  «Nous serons totalement impartiaux», a martelé Luis Moreno-Ocampo, dès son arrivée. Durant six mois, il y a eu après une crise qui a fait plus de 3.000 morts. «Trois à six personnes feront l'objet d'enquêtes», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue à Abidjan le samedi 15 octobre 2011. Une «estimation», a-t-il précisé, en ajoutant que «nous ne savons pas de qui il s'agit». Ses enquêteurs, déjà déployés sur le territoire, «se concentreront sur les crimes les plus odieux et les personnes qui ont eu les plus grandes responsabilités», a-t-il expliqué. Les autres crimes devant être traités par la justice ivoirienne.

Bahi K.
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