Il y a encore du mécontentement à la Commission électorale indépendante (Cei). Cette fois-ci, ce sont des commissaires de l’organe électoral qui n’ont pas la joie au cœur et, si rien n’est fait, les législatives partielles pourraient bien en pâtir. C’est d’ailleurs la reprise du scrutin qui est la cause première de leur colère. Plus que Youssouf Bakayoko, le président de l’institution, ils vivent manifestement les décisions du Conseil constitutionnel, comme un camouflet. Pour eux, les arguments avancés par le juge électoral, sont loin d’être convaincants. A défaut de valider l’ensemble des résultats proclamés par la Cei, le Conseil constitutionnel aurait dû, selon eux, annuler plusieurs autres, pour ne pas donner l’impression de faire du deux poids, deux mesures. Mais, il n’y a pas que cette raison qui poussent ces commissaires à menacer de traîner les pieds dans l’organisation des partielles à venir. Certains parmi eux auraient aimé voir leurs conditions de travail s’améliorer avant de s’attaquer à l’organisation des élections législatives partielles. « Nous avons accepté de travailler dans des conditions difficiles pour la tenue des élections législatives du 11 décembre. Et, alors qu’aucun début de solution à nos conditions de travail, ne nous est présenté, on nous invite à organiser des partielles. Cela va être difficile », confie un des commissaires. Chantage ou vraie menace sur les législatives partielles du 26 février ? Wait and see.
M. Dossa
M. Dossa