LIBREVILLE - Le gardien Copa Barry a souvent été considéré comme le maillon faible de la Côte d`Ivoire mais, dans cette CAN-2012, il est difficile de lui adresser le moindre reproche: il n`a encaissé aucun but et s`est montré rassurant avant la finale, dimanche contre la Zambie.
A chaque élimination d`un grand tournoi, la presse s`enthousiasmait sur les performances des stars Didier Drogba ou Yaya Touré, accusant souvent Barry, pas irréprochable sur certains matches il est vrai.
"Je savais qu`il fallait être patient. C`était une question de temps. J`étais jeune dans cette sélection et en face il y avait des joueurs de haut niveau. On m`a accepté dans ce groupe, j`essaie de ne pas lâcher. Je joue dans un petit championnat (Belgique, Beveren 2003-2007, Lokeren depuis), je ne suis pas trop vu par rapport aux autres", raconte Barry, qui affirme n`avoir pas douté.
"J`ai toujours eu le sourire. Le temps avance et puis si tu veux arriver plus haut, il faut te servir des échecs et des critiques. C`est une manière de grandir", explique le gardien de 32 ans, chrétien fervent, qui s`impose le jeûne les jours de match avec la Côte d`Ivoire.
"C`est important pour moi. Si tu veux arriver loin il faut sacrifier des choses. Chacun fait des sacrifices de son côté. Moi, à chaque match, je jeûne.
Ca me purifie, ca me rend encore plus fort. Je remercie le Bon Dieu. Maintenant j`espère que ca va aboutir dimanche", souligne-t-il.
Avec son bilan parfait lors de cette CAN, il est désormais sous les feux des projecteurs, mais préfère rester modeste: "La vedette, c`est l`état d`esprit, c`est le groupe. On est 23. Tout le monde peut jouer et porter la Côte d`Ivoire vers l`avant. C`est à nous de donner le meilleur sur le terrain.
Le banc est important, les dirigeants, la presse, la population est derrière
nous!"
Son partenaire, l`attaquant Salomon Kalou, à l`image des autres stars de l`équipe, a pris conscience qu`il fallait que l`édifice ivoirien repose sur une solide base défensive pour protéger Barry et enfin remporter des titres.
"Tout le monde est concerné par le repli défensif et ils (les attaquants) font l`effort pour revenir. Après ils sont récompensés", précise Kalou.
Barry rend hommage au travail de ses coéquipiers: "On est bien costaud derrière, tout le monde est solidaire, au milieu, devant. Il n`y a pas que moi. Tout le monde apporte sa pierre à l`édifice".
Barry en est à 450 minutes (5 matches) sans encaisser de but: "J`ai déjà vécu ça en club, jusqu`à 6-7 matches, je ne sais pas trop, mais pas en équipe nationale. Ca commence à payer pour l`équipe nationale, je suis surtout content pour le groupe et j`espère un 6e!", soupire-t-il.
Les Eléphants ont remporté leur unique CAN en 1992 avec le fameux gardien Alain Gouamené, qui n`avait encaissé aucun but lors du tournoi. En 2006, ils avaient échoué en finale contre l`Egypte aux tirs au but (4-2), sur un score de 0-0 à l`issue des prolongations, avec Jean-Jacques Tizié dans la cage.
"On savait que ça (cette CAN) allait être difficile. Il faut rester les pieds sur terre. Il y aura une bonne équipe de Zambie en face", rappelle Barry.
"On s`est servi un peu du passé parce que le succès, c`est de voler d`échec en échec sans jamais renoncer. On joue avec beaucoup plus de maturité et d`expérience et ça nous sourit", ajoute-t-il.
En cas de victoire, la presse pourra alors célébrer un titre pour Drogba (33 ans), Zokora (31 ans), Kolo Touré (30 ans), Yaya Touré (29 ans) et... Copa Barry.
pgf/gv
A chaque élimination d`un grand tournoi, la presse s`enthousiasmait sur les performances des stars Didier Drogba ou Yaya Touré, accusant souvent Barry, pas irréprochable sur certains matches il est vrai.
"Je savais qu`il fallait être patient. C`était une question de temps. J`étais jeune dans cette sélection et en face il y avait des joueurs de haut niveau. On m`a accepté dans ce groupe, j`essaie de ne pas lâcher. Je joue dans un petit championnat (Belgique, Beveren 2003-2007, Lokeren depuis), je ne suis pas trop vu par rapport aux autres", raconte Barry, qui affirme n`avoir pas douté.
"J`ai toujours eu le sourire. Le temps avance et puis si tu veux arriver plus haut, il faut te servir des échecs et des critiques. C`est une manière de grandir", explique le gardien de 32 ans, chrétien fervent, qui s`impose le jeûne les jours de match avec la Côte d`Ivoire.
"C`est important pour moi. Si tu veux arriver loin il faut sacrifier des choses. Chacun fait des sacrifices de son côté. Moi, à chaque match, je jeûne.
Ca me purifie, ca me rend encore plus fort. Je remercie le Bon Dieu. Maintenant j`espère que ca va aboutir dimanche", souligne-t-il.
Avec son bilan parfait lors de cette CAN, il est désormais sous les feux des projecteurs, mais préfère rester modeste: "La vedette, c`est l`état d`esprit, c`est le groupe. On est 23. Tout le monde peut jouer et porter la Côte d`Ivoire vers l`avant. C`est à nous de donner le meilleur sur le terrain.
Le banc est important, les dirigeants, la presse, la population est derrière
nous!"
Son partenaire, l`attaquant Salomon Kalou, à l`image des autres stars de l`équipe, a pris conscience qu`il fallait que l`édifice ivoirien repose sur une solide base défensive pour protéger Barry et enfin remporter des titres.
"Tout le monde est concerné par le repli défensif et ils (les attaquants) font l`effort pour revenir. Après ils sont récompensés", précise Kalou.
Barry rend hommage au travail de ses coéquipiers: "On est bien costaud derrière, tout le monde est solidaire, au milieu, devant. Il n`y a pas que moi. Tout le monde apporte sa pierre à l`édifice".
Barry en est à 450 minutes (5 matches) sans encaisser de but: "J`ai déjà vécu ça en club, jusqu`à 6-7 matches, je ne sais pas trop, mais pas en équipe nationale. Ca commence à payer pour l`équipe nationale, je suis surtout content pour le groupe et j`espère un 6e!", soupire-t-il.
Les Eléphants ont remporté leur unique CAN en 1992 avec le fameux gardien Alain Gouamené, qui n`avait encaissé aucun but lors du tournoi. En 2006, ils avaient échoué en finale contre l`Egypte aux tirs au but (4-2), sur un score de 0-0 à l`issue des prolongations, avec Jean-Jacques Tizié dans la cage.
"On savait que ça (cette CAN) allait être difficile. Il faut rester les pieds sur terre. Il y aura une bonne équipe de Zambie en face", rappelle Barry.
"On s`est servi un peu du passé parce que le succès, c`est de voler d`échec en échec sans jamais renoncer. On joue avec beaucoup plus de maturité et d`expérience et ça nous sourit", ajoute-t-il.
En cas de victoire, la presse pourra alors célébrer un titre pour Drogba (33 ans), Zokora (31 ans), Kolo Touré (30 ans), Yaya Touré (29 ans) et... Copa Barry.
pgf/gv