Le cadre de concertation de la jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire a animé une conférence de presse, jeudi dernier à Attécoubé. Il s’est agi pour cette structure, d’ouvrir la réflexion sur l’insertion socioprofessionnelle de la jeunesse burkinabé en Côte d’ Ivoire. Selon M. Badolo Idriss, Secrétaire permanent, les burkinabè ont fortement contribué au développement de la Côte d’Ivoire. «Nous sommes fiers de nos parents qui ont œuvré au développement de ce beau pays et qui se sont toujours sentis chez eux en terre ivoirienne», a-t-il indiqué. Avant de révéler l’intention de la jeunesse à suivre cet exemple qui participe à la fois au prestige de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. «Seulement, constate-t-il, peu d’opportunités s’offrent à cette jeunesse partagée entre deux cultures» C’est que le cadre de concertation de la jeunesse burkinabé refuse que des parents aux fils, le burkinabé de 2012 continue d’être identifié par les mêmes métiers pratiqués depuis 1960. D’où le sens de la réflexion que veut ouvrir cette jeunesse qui veut jouer un rôle plus déterminant dans le rayonnement de la Côte d’Ivoire. Parrain de cette rencontre d’échanges, M. Pierre Ouédraogo, Chef de la communauté burkinabé d’Agboville, a exhorté la jeunesse à être un modèle. «Soyez une jeunesse forte, et solidaire au service de la paix, du pardon et du développement; une jeunesse responsable». Pour ce dernier, la jeunesse gagnerait à se détourner des luttes intestines de leadership et à s’engager résolument dans le processus de réconciliation. Faut-il le rappeler, les jeunes et leur parrain ont par ailleurs condamné les déclarations tapageuses dans la presse de certains individus qui parlent au nom de leur communauté et qui n’ont aucune représentativité ni légitimité.
Alexandre Lebel Ilboudo
Alexandre Lebel Ilboudo