L’absence de soro Guillaume des locaux de la Primature a suscité de folles rumeurs dont son arrestation par la Cour Pénale Internationale (CPI). Certes en tant que ministre de la Défense et chef des FRCI, le premier ministre est dans le collimateur de la justice. Pour l’implication des FRCI dans certains crimes commis lors de la crise postélectorale. Certains analystes politiques vont même jusqu'à imaginer des pressions du gouvernement américain sur son homologue ivoirien pour le transfèrement de Guillaume Soro devant la juridiction internationale.
A propos, Philipe Carter III s’est voulu clair et précis : « ce sont des absurdités ! Il n’en est rien du tout. Nous n’avons aucun problème avec le premier ministre » a révélé le représentant de Barak Obama lors d’une audience à lui accordée lundi dernier à la primature, par Guillaume Soro. Un langage direct qui tranche avec le discours diplomatique. Pourrait-on dire. Mais cela suffit-il pour rassurer Soro ? Récemment, selon l’hebdomadaire ‘’jeune Afrique’’, les présidents Sarkozy et Ouattara au cours d’un tête à tête ont abordé des questions de justice. A propos des crimes commis à Duékoué durant la période postélectorale, le président Alassane Ouattara aurait promis un traitement impartial et intransigeant concernant les poursuites judiciaires. Cela conforte le point de vue de certains observateurs de la scène politique ivoirienne. Qui n’hésitent pas à dire que Guillaume Soro est sur des braises ardentes.
Et Ouattara de préciser dans une récente sortie sur France 24 et RFI. A propos du jugement des militaires FRCI ayant commis des crimes. « Vous savez pour moi il n’ya pas de distinction entre ivoirien… il n’y aura pas d’impunité… nous avons mis en place une commission nationale d’enquête… le rapport sera transmis à qui de droit. Et les juges pourront appeler devant les tribunaux ceux qui ont commis les crimes. Ils seront jugés selon nos lois ». Quant au transfèrement aussi bien des FRCI (entendez, précise-t-il : ex FDS et ex FAFN), et des gros poissons à la Haye, le chef de l’exécutif ivoirien a fait cette révélation : « c’est une question que nous continuons d’examiner (…) je préfère que la justice soit rendue en Côte d’Ivoire. Nous n’en avions pas les moyens. Et si dans quelques semaines, dans quelques mois, nous en avons les moyens, nous préférerons juger les uns et les autres en Côte d’Ivoire ».
C’est clair. Même s’il arrivait que Soro soit inculpé, ce sera par un juge ivoirien et il sera jugé en Côte d’Ivoire. Les proches du premier Ministre jubilent déjà. Et pour bon nombre d’observateurs, Soro est certes visé par la justice, mais pas concerné par la CPI. Car Alassane Ouattara n’est-il pas celui-là même qui a le pouvoir de confier le sort d’un inculpé à la CPI ? Et les moyens pour rendre justice en Côte d’Ivoire concernant Guillaume Soro, le premier ministre à qui il doit beaucoup, ne peuvent lui manquer. C’est une question de… rattrapage.
Aboubacar Ben Doumbia
A propos, Philipe Carter III s’est voulu clair et précis : « ce sont des absurdités ! Il n’en est rien du tout. Nous n’avons aucun problème avec le premier ministre » a révélé le représentant de Barak Obama lors d’une audience à lui accordée lundi dernier à la primature, par Guillaume Soro. Un langage direct qui tranche avec le discours diplomatique. Pourrait-on dire. Mais cela suffit-il pour rassurer Soro ? Récemment, selon l’hebdomadaire ‘’jeune Afrique’’, les présidents Sarkozy et Ouattara au cours d’un tête à tête ont abordé des questions de justice. A propos des crimes commis à Duékoué durant la période postélectorale, le président Alassane Ouattara aurait promis un traitement impartial et intransigeant concernant les poursuites judiciaires. Cela conforte le point de vue de certains observateurs de la scène politique ivoirienne. Qui n’hésitent pas à dire que Guillaume Soro est sur des braises ardentes.
Et Ouattara de préciser dans une récente sortie sur France 24 et RFI. A propos du jugement des militaires FRCI ayant commis des crimes. « Vous savez pour moi il n’ya pas de distinction entre ivoirien… il n’y aura pas d’impunité… nous avons mis en place une commission nationale d’enquête… le rapport sera transmis à qui de droit. Et les juges pourront appeler devant les tribunaux ceux qui ont commis les crimes. Ils seront jugés selon nos lois ». Quant au transfèrement aussi bien des FRCI (entendez, précise-t-il : ex FDS et ex FAFN), et des gros poissons à la Haye, le chef de l’exécutif ivoirien a fait cette révélation : « c’est une question que nous continuons d’examiner (…) je préfère que la justice soit rendue en Côte d’Ivoire. Nous n’en avions pas les moyens. Et si dans quelques semaines, dans quelques mois, nous en avons les moyens, nous préférerons juger les uns et les autres en Côte d’Ivoire ».
C’est clair. Même s’il arrivait que Soro soit inculpé, ce sera par un juge ivoirien et il sera jugé en Côte d’Ivoire. Les proches du premier Ministre jubilent déjà. Et pour bon nombre d’observateurs, Soro est certes visé par la justice, mais pas concerné par la CPI. Car Alassane Ouattara n’est-il pas celui-là même qui a le pouvoir de confier le sort d’un inculpé à la CPI ? Et les moyens pour rendre justice en Côte d’Ivoire concernant Guillaume Soro, le premier ministre à qui il doit beaucoup, ne peuvent lui manquer. C’est une question de… rattrapage.
Aboubacar Ben Doumbia