(RSF/IFEX) - Une importante controverse agite la profession et la classe politique après les perquisitions, à grand renfort d'effectifs policiers, conduites simultanément dans les bureaux et la résidence de Guillermo Gómez , le 10 février 2012 à Saint-Domingue et à La Romana (Est). Proche de l'opposition, l'intéressé est également propriétaire du journal en ligne El Siglo 21 et producteur et animateur du programme d'opinion "Aeromundo", retransmis sur la chaîne privée Color Visión.
Officiellement, une enquête sur le piratage du courrier électronique de Margarita Cedeño de Fernández, première dame du pays, et de fonctionnaires civils et militaires serait à l'origine de l'opération. Des soupçons se porteraient dans ce dossier sur le fils de Guillermo Gómez, José Ángel.
Dénonçant la saisie de matériel informatique, d'enregistrements vidéos et la suspension de connexion d'El Siglo 21 - effectivement inaccessible -, Guillermo Gómez attribue, quant à lui, ces perquisitions à ses récentes révélations sur des irrégularités financières touchant la Fondation globale démocratie et développement (Funglode), créée à l'initiative du président Leonel Fernández et dirigée par des fonctionnaires politiquement proches. Mobilisé, le Collège dominicain des journalistes (CDP) a exprimé sa crainte d'une action coercitive envers la liberté d'information et d'expression, tout en assurant attendre les développements de l'enquête. D'après Guillermo Gómez, six confrères dont il n'a pas précisé l'identité auraient été renseignés sur l'affaire du Funglode mais n'y auraient pas donné suite dans leur média.
"En admettant que sur la forme, la procédure ait été conduite légalement, nous sommes en droit de nous interroger sur l'ampleur et la nature des perquisitions effectuées au regard de leur motif officiel. Etait-il besoin de confisquer les enregistrements vidéos du programme 'Aeromundo' et de couper l'accès au site d'El Siglo 21 pour tracer un piratage informatique? Nous partageons les inquiétudes du CDP sur un possible dévoiement de l'enquête et exigeons que tout matériel ou archive saisi qui ne correspondrait pas à sa finalité soit restitué à Guillermo Gómez dans les plus brefs délais", a déclaré Reporters sans frontières.
La République Dominicaine se situe à la 95e place du dernier classement mondial publié par Reporters sans frontières.
Officiellement, une enquête sur le piratage du courrier électronique de Margarita Cedeño de Fernández, première dame du pays, et de fonctionnaires civils et militaires serait à l'origine de l'opération. Des soupçons se porteraient dans ce dossier sur le fils de Guillermo Gómez, José Ángel.
Dénonçant la saisie de matériel informatique, d'enregistrements vidéos et la suspension de connexion d'El Siglo 21 - effectivement inaccessible -, Guillermo Gómez attribue, quant à lui, ces perquisitions à ses récentes révélations sur des irrégularités financières touchant la Fondation globale démocratie et développement (Funglode), créée à l'initiative du président Leonel Fernández et dirigée par des fonctionnaires politiquement proches. Mobilisé, le Collège dominicain des journalistes (CDP) a exprimé sa crainte d'une action coercitive envers la liberté d'information et d'expression, tout en assurant attendre les développements de l'enquête. D'après Guillermo Gómez, six confrères dont il n'a pas précisé l'identité auraient été renseignés sur l'affaire du Funglode mais n'y auraient pas donné suite dans leur média.
"En admettant que sur la forme, la procédure ait été conduite légalement, nous sommes en droit de nous interroger sur l'ampleur et la nature des perquisitions effectuées au regard de leur motif officiel. Etait-il besoin de confisquer les enregistrements vidéos du programme 'Aeromundo' et de couper l'accès au site d'El Siglo 21 pour tracer un piratage informatique? Nous partageons les inquiétudes du CDP sur un possible dévoiement de l'enquête et exigeons que tout matériel ou archive saisi qui ne correspondrait pas à sa finalité soit restitué à Guillermo Gómez dans les plus brefs délais", a déclaré Reporters sans frontières.
La République Dominicaine se situe à la 95e place du dernier classement mondial publié par Reporters sans frontières.