Le week-end dernier a été marqué par la mort de plusieurs citoyens à Arrah, suite à des
affrontements entre les populations autochtones agnis et des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire appuyés par des allogènes malinkés a rapporté l’Afp. En effet, les Frci sont une force régulière créée par décret du président de la République Alassane Ouattara lors de la crise postélectorale. Ces militaires qui sont en attente de casernement des restent encore dans les cités, à certains endroits, sont de plus en plus décriés par les populations. Non habilités à faire des activités de police, ces militaires interviennent de manière disproportionnée dans les conflits qui les opposent aux populations. Ce qui a entrainé plusieurs morts, à Sikensi et récemment à Arrah. Au-delà de ces
pertes en vies humaines, ce qui préoccupe plus d’un, c’est la confusion que font certains malinkés en s’identifiant aux Frci, l’armée régulière de Côte d’Ivoire. Il faut le dire tout net, ils croient, à tort, qu’ils doivent soutenir, vaille que vaille, des éléments des Frci. En outre, dès qu’ils ont un différend avec une personne d’une autre ethnie, plutôt que de faire appel à la police ou à défaut à la gendarmerie, ils se tournent immédiatement et de façon maladroite vers les Frci, qui ne sont pas des forces civiles mais militaires. Conséquence, les soulèvements de groupes ethniques contre l’armée se multiplient à travers le pays, avec pour corollaire des conflits intercommunautaires. Il est temps de dissiper cette confusion dans l’esprit des certains Ivoiriens. Les Frci ne sont et ne sauraient être une branche armée d’une ethnie quelconque, même si des groupes ethniques sont fortement représentés au sein de l’armée ivoirienne, ce qui n’est d’ailleurs pas un crime. Pour préserver la
cohésion sociale et éviter de tomber dans des travers, il faut éviter les amalgames. Surtout que la côte d’Ivoire sort d’une grave crise postélectorale qui a occasionné plus de 3000 morts.
Ahua K.
affrontements entre les populations autochtones agnis et des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire appuyés par des allogènes malinkés a rapporté l’Afp. En effet, les Frci sont une force régulière créée par décret du président de la République Alassane Ouattara lors de la crise postélectorale. Ces militaires qui sont en attente de casernement des restent encore dans les cités, à certains endroits, sont de plus en plus décriés par les populations. Non habilités à faire des activités de police, ces militaires interviennent de manière disproportionnée dans les conflits qui les opposent aux populations. Ce qui a entrainé plusieurs morts, à Sikensi et récemment à Arrah. Au-delà de ces
pertes en vies humaines, ce qui préoccupe plus d’un, c’est la confusion que font certains malinkés en s’identifiant aux Frci, l’armée régulière de Côte d’Ivoire. Il faut le dire tout net, ils croient, à tort, qu’ils doivent soutenir, vaille que vaille, des éléments des Frci. En outre, dès qu’ils ont un différend avec une personne d’une autre ethnie, plutôt que de faire appel à la police ou à défaut à la gendarmerie, ils se tournent immédiatement et de façon maladroite vers les Frci, qui ne sont pas des forces civiles mais militaires. Conséquence, les soulèvements de groupes ethniques contre l’armée se multiplient à travers le pays, avec pour corollaire des conflits intercommunautaires. Il est temps de dissiper cette confusion dans l’esprit des certains Ivoiriens. Les Frci ne sont et ne sauraient être une branche armée d’une ethnie quelconque, même si des groupes ethniques sont fortement représentés au sein de l’armée ivoirienne, ce qui n’est d’ailleurs pas un crime. Pour préserver la
cohésion sociale et éviter de tomber dans des travers, il faut éviter les amalgames. Surtout que la côte d’Ivoire sort d’une grave crise postélectorale qui a occasionné plus de 3000 morts.
Ahua K.