Une grande première. Du 08 au 11 février 2012, une dizaine d’administrateurs de la Banque mondiale a séjourné en Côte d’Ivoire. Objectifs : identifier des projets, prendre des décisions immédiates, comprendre un contexte, écouter le gouvernement, les populations, les organisations de la société civile. Ce qui leur permet de juger au mieux et réagir au mieux aux propositions. C’est donc un Conseil dont le tiers des voix s'exprime en Conseil d'Administration. La Côte d’Ivoire qui veut obtenir le point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (Ppte) ne pouvait pas tomber mieux avec cette visite. En effet, ce n’est pas la première fois que la Côte d’Ivoire est à la recherche du point d’achèvement. Mais c’est bien la première fois qu’une telle délégation arrive en Côte d’Ivoire. Les administrateurs n’effectuent jamais un voyage pour rien. Ils ne se déplacent que rarement hors de Washington, siège de la Banque mondiale. Sauf s’il y a un intérêt particulier à le faire.
Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale, avec ses pouvoirs étendus, est placé au haut de l’échelle de la hiérarchie de l’institution. C’est lui qui approuve les grandes décisions managériales, les allocations de ressources aux pays, les accords de financement (prêts, crédits et dons), les politiques opérationnelles et autres. Les administrateurs ont couvert un peu tous les domaines de l'actuel gouvernement, touché aux principaux problèmes que rencontre la Côte d’Ivoire dans sa phase de reconstruction, de réconciliation et de relance économique. Il y a eu des discussions approfondies avec le Premier ministre, le président Ouattara, le secteur privé, le monde rural, etc. La reforme de la filière café-cacao a figuré en bonne place lors de cette visite et les administrateurs l’ont saluée à sa juste valeur. Un point important car une des conditionnalités majeures pour atteindre le point d’achèvement. Les administrateurs dans leur ensemble ont été impressionnés par le travail abattu par la Côte d’Ivoire, ce, dans ce contexte. Demandant même au gouvernement de transmettre au plus vite au Conseil d’administration de la Banque mondiale, les documents afférents au point d’achèvement de l’initiative Ppte car pour eux, ‘‘ il n’y a aucun obstacle à l’atteinte du point d’achèvement avant juin’’. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby ne s’est pas trompé quand il qualifiait ‘‘d’important’’ cette visite puisque ces administrateurs sont amenés à accepter ou à rejeter les dossiers transmis. Mieux, ils savent désormais que la Côte d’Ivoire a une économie inclusive. Donc de la bonne santé des pays de la sous-région, dépend celle de la Côte d’Ivoire. Un aspect qui pèsera lourd dans la balance pour l’atteinte du point d’achèvement. Ceux qu’on qualifie de vrais ‘‘patrons’’ de la Banque mondiale étaient accompagnés de leur collègues de la Sfi (Société financière internationale). Un séjour d’une importance stratégique dont les retombées pourraient se faire ressentir très bientôt. Car ‘‘ils sont prêts à aider à la Côte d’Ivoire’’.
Jean Eric ADINGRA
Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale, avec ses pouvoirs étendus, est placé au haut de l’échelle de la hiérarchie de l’institution. C’est lui qui approuve les grandes décisions managériales, les allocations de ressources aux pays, les accords de financement (prêts, crédits et dons), les politiques opérationnelles et autres. Les administrateurs ont couvert un peu tous les domaines de l'actuel gouvernement, touché aux principaux problèmes que rencontre la Côte d’Ivoire dans sa phase de reconstruction, de réconciliation et de relance économique. Il y a eu des discussions approfondies avec le Premier ministre, le président Ouattara, le secteur privé, le monde rural, etc. La reforme de la filière café-cacao a figuré en bonne place lors de cette visite et les administrateurs l’ont saluée à sa juste valeur. Un point important car une des conditionnalités majeures pour atteindre le point d’achèvement. Les administrateurs dans leur ensemble ont été impressionnés par le travail abattu par la Côte d’Ivoire, ce, dans ce contexte. Demandant même au gouvernement de transmettre au plus vite au Conseil d’administration de la Banque mondiale, les documents afférents au point d’achèvement de l’initiative Ppte car pour eux, ‘‘ il n’y a aucun obstacle à l’atteinte du point d’achèvement avant juin’’. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby ne s’est pas trompé quand il qualifiait ‘‘d’important’’ cette visite puisque ces administrateurs sont amenés à accepter ou à rejeter les dossiers transmis. Mieux, ils savent désormais que la Côte d’Ivoire a une économie inclusive. Donc de la bonne santé des pays de la sous-région, dépend celle de la Côte d’Ivoire. Un aspect qui pèsera lourd dans la balance pour l’atteinte du point d’achèvement. Ceux qu’on qualifie de vrais ‘‘patrons’’ de la Banque mondiale étaient accompagnés de leur collègues de la Sfi (Société financière internationale). Un séjour d’une importance stratégique dont les retombées pourraient se faire ressentir très bientôt. Car ‘‘ils sont prêts à aider à la Côte d’Ivoire’’.
Jean Eric ADINGRA