Une vingtaine d’agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) au chômage technique a repris le travail. Le mode de rappel de ces agents et la manière créent l’inquiétude chez ceux qui espèrent encore revenir travailler à la ‘’maison bleue’’.
Ils ne sont plus 322, mais environ 300. Une vingtaine d’agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), au chômage technique depuis le 11 novembre 2011, a repris le service. « C’est à la faveur de l’ouverture de RTI-Bouaké qu’on a dû faire appel à certains agents », a reconnu, hier, Laurent Banga, responsable de la communication de la maison de la télé nationale. « Les rappels d’agents se sont effectués dans les secteurs où il y a des besoins urgents », a confirmé un responsable syndical de la RTI qui s’est satisfait de cette mesure. Si la décision a fait naître l’espoir chez ces agents, le choix des salariés rappelés suscite des questionnements. Sur quel critère ont-ils été rappelés ? Pourquoi eux et pas les autres ? A ces interrogations, Laurent Banga a une idée. « C’est en fonction des besoins exprimés par les différents responsables des services que les rappels ont été faits. Ce sont les directeurs eux-mêmes qui choisissent les personnes à réembaucher selon la réalité du terrain. Vous savez que lorsque la décision a été prise, nous ne savions pas que la station de Bouaké allait ouvrir maintenant »», a-t-il rappelé. A ceux qui attribueraient un quelconque rôle joué par le directeur général, Lazare Aka Sayé, dans ces choix, le responsable de la communication est incisif : « le DG ne s’occupe pas de tout cela. Il ne fait qu’entériner les choix des chefs de service ». Selon lui, on compte parmi les agents remobilisés des chauffeurs, des secrétaires, des réalisateurs, etc. Par exemple, le besoin en chauffeurs et en secrétaires était criard. « Par manque de conducteurs, des journalistes étaient obligés de conduire eux-mêmes les voitures de reportage. Un des services n’avait personne à son secrétariat », a noté le défenseur du bien-être social des travailleurs de la RTI. Mais la façon de rappeler les agents entraîne une inquiétude et un désespoir chez ceux qui attendent sur le carreau. « C’est ça la RTI. On ne sait pas comment ça se passe. Nous constatons comme vous la reprise de service de Benson Pierre Acka et de Kathy Touré », a émis un doute sur le mode de rappel, un agent qui n’a pas voulu en dire plus. Y a-t-il encore un espoir pour ceux qui attendent ? « Nous allons aviser. On attend le 12 mars (date officielle de fin de chômage technique ; ndlr) avant de nous prononcer. On a fait venir une vingtaine de personnes pour nécessité de service absolu », répond M. Banga.
Sanou A.
Ils ne sont plus 322, mais environ 300. Une vingtaine d’agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), au chômage technique depuis le 11 novembre 2011, a repris le service. « C’est à la faveur de l’ouverture de RTI-Bouaké qu’on a dû faire appel à certains agents », a reconnu, hier, Laurent Banga, responsable de la communication de la maison de la télé nationale. « Les rappels d’agents se sont effectués dans les secteurs où il y a des besoins urgents », a confirmé un responsable syndical de la RTI qui s’est satisfait de cette mesure. Si la décision a fait naître l’espoir chez ces agents, le choix des salariés rappelés suscite des questionnements. Sur quel critère ont-ils été rappelés ? Pourquoi eux et pas les autres ? A ces interrogations, Laurent Banga a une idée. « C’est en fonction des besoins exprimés par les différents responsables des services que les rappels ont été faits. Ce sont les directeurs eux-mêmes qui choisissent les personnes à réembaucher selon la réalité du terrain. Vous savez que lorsque la décision a été prise, nous ne savions pas que la station de Bouaké allait ouvrir maintenant »», a-t-il rappelé. A ceux qui attribueraient un quelconque rôle joué par le directeur général, Lazare Aka Sayé, dans ces choix, le responsable de la communication est incisif : « le DG ne s’occupe pas de tout cela. Il ne fait qu’entériner les choix des chefs de service ». Selon lui, on compte parmi les agents remobilisés des chauffeurs, des secrétaires, des réalisateurs, etc. Par exemple, le besoin en chauffeurs et en secrétaires était criard. « Par manque de conducteurs, des journalistes étaient obligés de conduire eux-mêmes les voitures de reportage. Un des services n’avait personne à son secrétariat », a noté le défenseur du bien-être social des travailleurs de la RTI. Mais la façon de rappeler les agents entraîne une inquiétude et un désespoir chez ceux qui attendent sur le carreau. « C’est ça la RTI. On ne sait pas comment ça se passe. Nous constatons comme vous la reprise de service de Benson Pierre Acka et de Kathy Touré », a émis un doute sur le mode de rappel, un agent qui n’a pas voulu en dire plus. Y a-t-il encore un espoir pour ceux qui attendent ? « Nous allons aviser. On attend le 12 mars (date officielle de fin de chômage technique ; ndlr) avant de nous prononcer. On a fait venir une vingtaine de personnes pour nécessité de service absolu », répond M. Banga.
Sanou A.