La 40ème session des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao aura lieu ce jeudi 16 février 2012 à Abuja en présence du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. En prélude à cette rencontre, les ministres des différents pays membres ont tenu, le mercredi 15 février au siège de l’Institution, la 29ème réunion du Conseil de médiation et de sécurité de la Cedeao.
Le ministre ivoirien de l’Intégration Africaine, Adama Bictogo, qui représentait à cette rencontre son collègue des Affaires Etrangères Daniel Kablan Duncan, a indiqué que la 40ème session des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui aura lieu aujourd’hui revêt une importance capitale. D’autant plus qu’elle verra l’élection du chef de l’Etat Alassane Ouattara comme président en exercice de cette Institution sous-régionale ouest-africaine. Ce sommet confirmera également Karde Désiré Ouédraogo, actuel ambassadeur du Burkina Faso en Belgique, comme président de la Commission de la Cedeao en remplacement de Victor Gbeh. Adama Bictogo s’est dit convaincu que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara donnera un sang nouveau à la Cedeao à travers un diagnostic organisationnel. « Nous sommes dans un monde qui évolue de plus en plus. La Cedeao doit renforcer sa capacité humaine pour être efficace. La Cedeao, au-delà de l’appareil politique qu’elle représente, est d’abord et avant tout un organisme économique d’intégration. Nous avons la chance d’avoir le président Alassane Ouattara qui est un homme économique et de gestion et le président de la Commission qui est un ancien financier. C’est une équipe qui devrait impulser un dynamisme nouveau pour que la Cedeao soit plus efficace pour le bonheur des peuples qui la composent. Il faut sortir de la Cedeao des Etats pour aller à la Cedeao des peuples », a-t-il soutenu. La 29ème réunion du Conseil de médiation et de sécurité a été par ailleurs l’occasion pour les participants de mener des réflexions sur d’autres sujets notamment la résolution des crises malienne et nigérienne, la sécurité alimentaire dans le Sahara et la menace croissante de la piraterie dans le Golfe de Guinée.
Touré Abdoulaye, envoyé spécial
Le ministre ivoirien de l’Intégration Africaine, Adama Bictogo, qui représentait à cette rencontre son collègue des Affaires Etrangères Daniel Kablan Duncan, a indiqué que la 40ème session des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui aura lieu aujourd’hui revêt une importance capitale. D’autant plus qu’elle verra l’élection du chef de l’Etat Alassane Ouattara comme président en exercice de cette Institution sous-régionale ouest-africaine. Ce sommet confirmera également Karde Désiré Ouédraogo, actuel ambassadeur du Burkina Faso en Belgique, comme président de la Commission de la Cedeao en remplacement de Victor Gbeh. Adama Bictogo s’est dit convaincu que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara donnera un sang nouveau à la Cedeao à travers un diagnostic organisationnel. « Nous sommes dans un monde qui évolue de plus en plus. La Cedeao doit renforcer sa capacité humaine pour être efficace. La Cedeao, au-delà de l’appareil politique qu’elle représente, est d’abord et avant tout un organisme économique d’intégration. Nous avons la chance d’avoir le président Alassane Ouattara qui est un homme économique et de gestion et le président de la Commission qui est un ancien financier. C’est une équipe qui devrait impulser un dynamisme nouveau pour que la Cedeao soit plus efficace pour le bonheur des peuples qui la composent. Il faut sortir de la Cedeao des Etats pour aller à la Cedeao des peuples », a-t-il soutenu. La 29ème réunion du Conseil de médiation et de sécurité a été par ailleurs l’occasion pour les participants de mener des réflexions sur d’autres sujets notamment la résolution des crises malienne et nigérienne, la sécurité alimentaire dans le Sahara et la menace croissante de la piraterie dans le Golfe de Guinée.
Touré Abdoulaye, envoyé spécial