Le chef de l`Etat a annoncé sur TF1 sa candidature à la présidentielle. Ne pas briguer un second mandat reviendrait à « un abandon de poste » face à la crise, a-t-il déclaré.
Fin de suspense. «Oui, je suis candidat à l`élection présidentielle. » Cela ne faisait aucun doute, mais c`est désormais officiel et cela donne, de fait, le véritable coup d`envoi de la campagne présidentielle: Nicolas Sarkozy est candidat à sa succession. Quelques heures après avoir créé, pour la campagne, son propre compte Twitter, le chef de l`Etat sortant l`a annoncé, hier soir au «20 Heures» de TF1. «Peut-on imaginer le capitaine du navire renoncer en pleine tempête ? Ce serait un abandon de poste», a-t-il argué, s`érigeant en candidat de la «vérité». Quinze minutes durant, il s`est dit le plus apte à construire «une France forte» -ce qui devrait être son slogan de campagne -pour «protéger» les Français dans un monde en crise. «Si la France est forte, ils seront protégés. Si la France est faible, ils seront exposés», a-t-il martelé, louant son «énergie», sa «force», ses «convictions». Le locataire de l`Elysée estime que seules des «réformes fortes» peuvent sauver le modèle social français. Recourir au référendum étant, a-t-il insisté, un moyen d`éviter les blocages et de « redonner la parole au peuple français». «Peuple». Le terme devrait revenir comme un leitmotiv pendant sa campagne et ce dès son premier déplacement, jeudi à Annecy. «Ce sera le fil rouge», dit-on à l`UMP. Car toute la stratégie de Nicolas Sarkozy est d`apparaître au final comme le candidat du «peuple» et du «changement» face à un François Hollande ramené par lui au rang de candidat du «système», des «élites», du «conservatisme».
Bakayoko Youssouf avec lesechos.fr
Fin de suspense. «Oui, je suis candidat à l`élection présidentielle. » Cela ne faisait aucun doute, mais c`est désormais officiel et cela donne, de fait, le véritable coup d`envoi de la campagne présidentielle: Nicolas Sarkozy est candidat à sa succession. Quelques heures après avoir créé, pour la campagne, son propre compte Twitter, le chef de l`Etat sortant l`a annoncé, hier soir au «20 Heures» de TF1. «Peut-on imaginer le capitaine du navire renoncer en pleine tempête ? Ce serait un abandon de poste», a-t-il argué, s`érigeant en candidat de la «vérité». Quinze minutes durant, il s`est dit le plus apte à construire «une France forte» -ce qui devrait être son slogan de campagne -pour «protéger» les Français dans un monde en crise. «Si la France est forte, ils seront protégés. Si la France est faible, ils seront exposés», a-t-il martelé, louant son «énergie», sa «force», ses «convictions». Le locataire de l`Elysée estime que seules des «réformes fortes» peuvent sauver le modèle social français. Recourir au référendum étant, a-t-il insisté, un moyen d`éviter les blocages et de « redonner la parole au peuple français». «Peuple». Le terme devrait revenir comme un leitmotiv pendant sa campagne et ce dès son premier déplacement, jeudi à Annecy. «Ce sera le fil rouge», dit-on à l`UMP. Car toute la stratégie de Nicolas Sarkozy est d`apparaître au final comme le candidat du «peuple» et du «changement» face à un François Hollande ramené par lui au rang de candidat du «système», des «élites», du «conservatisme».
Bakayoko Youssouf avec lesechos.fr