La saignée continue au Cnrd. Les petits poucets de ce mouvement politique naguère fidèle au refondateur en chef, Laurent Gbagbo, ont décidé de se regrouper en une force politique pour s’affranchir du Cnrd.
Le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd), force politique née de la volonté de soutenir l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a perdu de sa superbe. Pire, elle ne brille plus de mille feux. Ses composantes, pour des raisons de divergence de vues, après la chute du régime de leur mentor, ont décidé de se tourner définitivement le dos. Même s’ils continuent de pratiquer la politique de l’autruche. Gervais Coulibaly, le leader de Cap Unir pour la démocratie et le développent (Cap-Udd) et ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, s’est démarqué de la troupe conduite par le vieil écrivain, Bernard Blin Dadié. Il a été rejoint par l’Udcy de l’ancien ministre, Mel Eg Théodore, Mnc de l’ancien ministre Kabran Appiah et le leader de «2 millions de filles pour Gbagbo», l’ancienne ministre, Lagou Henriette. Vendredi, en mission de bons offices auprès du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, pour la libération des autres prisonniers de l’ex-régime, incarcérés à la suite de la crise postélectorale, Gervais Coulibaly, a reçu l’estimable soutien des anciens prisonniers élargis. Et, ce sont l’ancien ministre, Gnamien Yao, les ministres du gouvernement Aké N’Gbo, Dogbo Raphaël, Armand Ouégnin, et de Diabaté Bê. Pour n’avoir pas su garder sa langue dans la poche, le chef du RPP, Laurent Dona Fologo, l’un des garants moraux du Cnrd, en a pris la semaine dernière pour ses galons. Damana Pickass, le frondeur de la Cei, à travers une intervention dans la presse, a fait voir des vertes et pas des mûres au vieux. Et, c’est un homme littéralement malmené aux points qu’il a laissé au tapis. Son tort? Il a eu un «sursaut national» en clamant, sans prendre de gant, sur la radio onusienne (Onuci-Fm) que le Fpi est affaibli. Le père du «sursaut national» est aujourd’hui dans une position d’un incompris dans un groupe où la culture de la pensée unique est désormais la chose la mieux partagée. Mais, à côté des gros bras qui tirent la charrue du Cnrd, il y a les ‘‘sans voix’’, de composantes du mouvement, dont les avis n’ont jamais compté. Ulcérés d’être traités avec un mépris souverain, ces petits poucets, au nombre desquels le Nadci de Blé Blé Charles, le Purci de Martine Djibo, le Rdp de Oulé Tia… ont décidé, eux-aussi, de se regrouper en une force unique. Ils ont décidé de déclarer, ce jour-même, leur naissance au grand jour. Le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo est désormais un parti seul. Ses alliés ne veulent plus entonner l’hymne de la résistance avec lui. Et, cela n’est pas fait pour arranger la ligne de défense en interne du frontiste en chef écroué à la Cpi pour crime de guerre et crime contre l’humanité.
K. Marras. D
Leg/ L’union sacrée n’est plus de mise au sein de la famille Cnrd dirigée par Bernard Dadié.
Le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd), force politique née de la volonté de soutenir l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a perdu de sa superbe. Pire, elle ne brille plus de mille feux. Ses composantes, pour des raisons de divergence de vues, après la chute du régime de leur mentor, ont décidé de se tourner définitivement le dos. Même s’ils continuent de pratiquer la politique de l’autruche. Gervais Coulibaly, le leader de Cap Unir pour la démocratie et le développent (Cap-Udd) et ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, s’est démarqué de la troupe conduite par le vieil écrivain, Bernard Blin Dadié. Il a été rejoint par l’Udcy de l’ancien ministre, Mel Eg Théodore, Mnc de l’ancien ministre Kabran Appiah et le leader de «2 millions de filles pour Gbagbo», l’ancienne ministre, Lagou Henriette. Vendredi, en mission de bons offices auprès du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, pour la libération des autres prisonniers de l’ex-régime, incarcérés à la suite de la crise postélectorale, Gervais Coulibaly, a reçu l’estimable soutien des anciens prisonniers élargis. Et, ce sont l’ancien ministre, Gnamien Yao, les ministres du gouvernement Aké N’Gbo, Dogbo Raphaël, Armand Ouégnin, et de Diabaté Bê. Pour n’avoir pas su garder sa langue dans la poche, le chef du RPP, Laurent Dona Fologo, l’un des garants moraux du Cnrd, en a pris la semaine dernière pour ses galons. Damana Pickass, le frondeur de la Cei, à travers une intervention dans la presse, a fait voir des vertes et pas des mûres au vieux. Et, c’est un homme littéralement malmené aux points qu’il a laissé au tapis. Son tort? Il a eu un «sursaut national» en clamant, sans prendre de gant, sur la radio onusienne (Onuci-Fm) que le Fpi est affaibli. Le père du «sursaut national» est aujourd’hui dans une position d’un incompris dans un groupe où la culture de la pensée unique est désormais la chose la mieux partagée. Mais, à côté des gros bras qui tirent la charrue du Cnrd, il y a les ‘‘sans voix’’, de composantes du mouvement, dont les avis n’ont jamais compté. Ulcérés d’être traités avec un mépris souverain, ces petits poucets, au nombre desquels le Nadci de Blé Blé Charles, le Purci de Martine Djibo, le Rdp de Oulé Tia… ont décidé, eux-aussi, de se regrouper en une force unique. Ils ont décidé de déclarer, ce jour-même, leur naissance au grand jour. Le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo est désormais un parti seul. Ses alliés ne veulent plus entonner l’hymne de la résistance avec lui. Et, cela n’est pas fait pour arranger la ligne de défense en interne du frontiste en chef écroué à la Cpi pour crime de guerre et crime contre l’humanité.
K. Marras. D
Leg/ L’union sacrée n’est plus de mise au sein de la famille Cnrd dirigée par Bernard Dadié.