Abidjan, Robert Zoellick estime la Banque mondiale bien placée pour faire face à de nouveaux défis, à environ quatre mois de son départ de la tête de l’institution financière internationale.
"La Banque est à présent dans une situation solide et saine, et bien placée pour faire face à de nouveaux défis, et le moment est donc naturellement venu pour moi de passer la main à une nouvelle direction, en lui prodiguant tout mon appui", fait savoir M. Zoellick dans un communiqué de presse publié mercredi sur le site de la Banque.
Robert Zoellick a annoncé mercredi son intention de quitter ses fonctions de président du Groupe de la Banque mondiale le 30 juin prochain, à l’expiration de son mandat actuel, précise le communiqué, relevant que l’institution financière a constitué "plus de 247 milliards de dollars pour injecter dans les pays en développement, afin de les aider à assurer une plus forte croissance et à lutter contre la pauvreté".
"Ensemble, nous nous sommes employés à aider les pays en développement à négocier les crises et à s’adapter aux évolutions de l’économie mondiale. La Banque a su reconnaître que le monde dans lequel nous vivons est désormais fait de pôles de croissance multiples qui rendent les concepts traditionnels de ‘tiers monde’ périmés, et au niveau desquels les pays en développement ont désormais un rôle essentiel à jouer comme moteurs de croissance et en tant qu’intervenants à part entière et responsables", souligne le président de la Banque mondiale, ajoutant que son institution "peut jouer un rôle indispensable en tant qu’élément à la fois moteur, catalyseur et novateur dans le contexte d’un multilatéralisme moderne".
La Banque a fourni des appuis records dans des domaines clés tels que les infrastructures, le secteur privé, l’agriculture, le financement du commerce, les filets de protection sociale, l’éducation, la santé et l’environnement, énumère-t-on.
A ce titre, l’Association internationale de développement (IDA) a mobilisé un montant record de 90 milliards de dollars auquel les pays en développement ont contribué de moitié pour la reconstitution de ses ressources, et ce dans un contexte rendu particulièrement difficile par les politiques d’austérité. De son côté, la Société financière internationale (IFC), organe spécialisé dans le secteur privé, a mobilisé environ trois milliards de dollars, à travers sa filiale, IFC Asset Management Company, pour le secteur privé des pays d’Afrique et d’autres marchés émergents, ajoute-t-on.
En attendant son départ définitif après le 30 juin, M. Zoellick continuera d’assurer la direction de ses politiques et programmes à un rythme encore plus soutenu contribué à mobiliser des ressources et moyens d’action nouveaux pour y répondre. A ce titre, fin février, il prendra part à la présentation d’une étude sans précédent menée conjointement par la Banque et la Chine sur les futures caractéristiques du modèle de croissance de ce pays, et des enseignements à en tirer pour les autres pays à revenu intermédiaire, relève-t-on.
(AIP)
kp
"La Banque est à présent dans une situation solide et saine, et bien placée pour faire face à de nouveaux défis, et le moment est donc naturellement venu pour moi de passer la main à une nouvelle direction, en lui prodiguant tout mon appui", fait savoir M. Zoellick dans un communiqué de presse publié mercredi sur le site de la Banque.
Robert Zoellick a annoncé mercredi son intention de quitter ses fonctions de président du Groupe de la Banque mondiale le 30 juin prochain, à l’expiration de son mandat actuel, précise le communiqué, relevant que l’institution financière a constitué "plus de 247 milliards de dollars pour injecter dans les pays en développement, afin de les aider à assurer une plus forte croissance et à lutter contre la pauvreté".
"Ensemble, nous nous sommes employés à aider les pays en développement à négocier les crises et à s’adapter aux évolutions de l’économie mondiale. La Banque a su reconnaître que le monde dans lequel nous vivons est désormais fait de pôles de croissance multiples qui rendent les concepts traditionnels de ‘tiers monde’ périmés, et au niveau desquels les pays en développement ont désormais un rôle essentiel à jouer comme moteurs de croissance et en tant qu’intervenants à part entière et responsables", souligne le président de la Banque mondiale, ajoutant que son institution "peut jouer un rôle indispensable en tant qu’élément à la fois moteur, catalyseur et novateur dans le contexte d’un multilatéralisme moderne".
La Banque a fourni des appuis records dans des domaines clés tels que les infrastructures, le secteur privé, l’agriculture, le financement du commerce, les filets de protection sociale, l’éducation, la santé et l’environnement, énumère-t-on.
A ce titre, l’Association internationale de développement (IDA) a mobilisé un montant record de 90 milliards de dollars auquel les pays en développement ont contribué de moitié pour la reconstitution de ses ressources, et ce dans un contexte rendu particulièrement difficile par les politiques d’austérité. De son côté, la Société financière internationale (IFC), organe spécialisé dans le secteur privé, a mobilisé environ trois milliards de dollars, à travers sa filiale, IFC Asset Management Company, pour le secteur privé des pays d’Afrique et d’autres marchés émergents, ajoute-t-on.
En attendant son départ définitif après le 30 juin, M. Zoellick continuera d’assurer la direction de ses politiques et programmes à un rythme encore plus soutenu contribué à mobiliser des ressources et moyens d’action nouveaux pour y répondre. A ce titre, fin février, il prendra part à la présentation d’une étude sans précédent menée conjointement par la Banque et la Chine sur les futures caractéristiques du modèle de croissance de ce pays, et des enseignements à en tirer pour les autres pays à revenu intermédiaire, relève-t-on.
(AIP)
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