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Politique Publié le vendredi 17 février 2012 | Le Patriote

Paul Koffi Koffi sur ONUCI : “Nous n’allons pas tolérer la séquestration des militaires”

© Le Patriote Par Emma
Défense / Séminaire-bilan de l`armée à Grand-Bassam: le Ministre Paul Koffi Koffi à la clôture des travaux
Vendredi 3 février 2012. Grand-Bassam. Photo: le Ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi préside la cloture des travaux
Après les évènements d’Arrah, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi a fait le point sur ONUCI FM, hier.

ONUCI FM: les foyers de tension sont récurrents et de plus en plus certains éléments des FRCI sont cités. A votre avis, à quoi cela est du ?

Paul Koffi Koffi : tout d’abord, je tiens à préciser que les tensions ne sont pas aussi récurrentes comme vous le dites. Si vous notez les espaces entre ces tensions sont devenus très grands. Au contraire, cela est en train de s’amenuiser. N’oublions que nous sortons d’une crise et qu’il y avait au niveau des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, un effectif supplémentaire qui étaient associés et qui pour la plupart n’ont pas été formés aux éléments de base du code de la fonction militaire. Il faut reconnaitre qu’en leur sein, il y a un certains nombres d’erreurs qui sont commises. C’est pour quoi, le chef de l’Etat a pris la décision le 19 décembre 2011, de les regrouper et aussi de les encaserner pour faire revenir la discipline militaire. C’est ce qui est en train d’être fait. Néanmoins, il faut noter qu’il y a de temps en temps des cas qui nous échappent, sur lesquels nous agissons quand nous sommes informés.

ONUCI FM : Vous êtes obligé chaque fois d’éteindre les foyers de tensions. Quelles sont les dispositions qu’il faut prendre pour ne plus que cela arrive souvent ?
PKK : Nous avons pris les dispositions depuis le 19 décembre. D’abord pour le contrôle des militaires, il y a une force qui a été déployée à Bouaké, il y a une autre qui sera déployée bientôt à Daloa. La police militaire va s’étendre à l’ensemble du territoire pour suivre le comportement de nos hommes. Ça, c’est la première chose. On oublie souvent de le noter. Il faut instaurer la discipline, la discipline n’est pas une affaire de statut, d’immatriculation ou de réinsertion. La discipline est une affaire comportementale. C’est une responsabilité de tenir les hommes et de les mettre au pas.

ONUCI FM: vous avez parlé de regroupement, de réinsertion, d’encasernement. Y a-t-il des zones qui n’ont pas encore été pourvu ?

PKK : l’état major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire a un plan général pour l’ensemble de la Côte d’Ivoire. Ce plan est en train d’être déployé.

ONUCI FM : A Arrah où vous étiez, il y a eu mort d’hommes après les affrontements. N’est-ce pas peut être une raison de plus pour que la réserve prenne vraiment forme.
PKK : il y a une réflexion sur la réserve. Nous allons commencer un plan d’expérimentation. Nous avons réuni nos partenaires, la plupart ont adhéré à l’idée. Nous sommes en train de la traduire sur le terrain par une expérimentation qui va commencer avant la fin de l’année. Aujourd’hui où je vous parle, nous avons envoyé le chef d’état major général des FRCI dans les pays qui ont déjà vécu l’expérience. Il est accompagné par plusieurs officiers supérieurs de l’armée ivoirienne. C’est pour vous dire que la mise en place de la réserve est en cours. Très bientôt nous allons lancer l’appel à candidature pour recruter le coordonateur du projet. Nous irons également pour visiter et évaluer les sites de regroupement. Le processus est en cours. Vous verrez très bientôt le projet sortir sur la place publique. Nous sommes en concertation avec nos partenaires qui doivent nous appuyer. Nos partenaires internationaux et nationaux parce qu’il y a plusieurs ministères qui sont concernés.

ONUCI FM : Vous avez parlé d’enquête suite à l’incident de Arrah. Quand aura-t-on les résultats de cette enquête ?

PKK : Nous avons saisi les autorités judicaires pour cela. Elles feront leur travail correctement. N’oublions pas que les enquêtes précédentes ont permis d’opérer des arrestations, il y a des pénalités. Nous avons fait le point tout récemment. Nous allons suivre l’enquête qui se situe à deux niveaux. Il y a les faits reprochés aux civils à l’encontre du chef et l’usage d’armes par ces mêmes civils qui ont occasionnés morts d’hommes, pillages de magasins, incendies de domiciles privés. Il y a de l’autre côté la séquestration de militaire. Je voudrais profiter pour interpeler les populations et leur dire d’être sereines. La situation qu’elles ont vécue ne doit pas leur faire perdre leur sérénité. Ce sont des cas localisés qui sont le fait de la prolifération d’armes pendant la période postélectorale. Nous avons mis en place un dispositif qui est en tarin d’être déployé. Par ailleurs nous invitons nos hommes à maintenir l’esprit de discipline, la cohésion en leur sein pour éviter toute sorte dérapage. C’est pourquoi nous insistons sur l’application des mesures prises par le chef de l’Etat. Des perquisitions vont se faire.
Retranscris par TL
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