C’est à 9 h 45 mn [8h 45 GMT] que le Boeing 727 Ivoire 01 transportant le président de la République de Côte d’Ivoire s’est posé hier sur le tarmac de l’aéroport international Nnandi Azikiwe d’Abuja. Alassane Ouattara a été accueilli au bas de l’échelle de coupée, par le ministre nigérian des Transports. Apres les civilités, le chef de l’Etat ivoirien a regagné le pavillon officiel, où il a dévoilé les raisons de sa présence à Abuja. ‘’Je suis très heureux de venir à Abuja, rencontrer mon ami Jonathan. Cette fois-ci, ma présence est liée à la tenue de la 40ème session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se tient demain (aujourd’hui, ndlr) ici même à Abuja. J’aurai l’agréable occasion de rencontrer d’autres chefs d’Etat des pays frères et amis. La CEDEAO est une institution importante pour nous, ouest-africains et pour le continent africain. Nous avons un ordre du jour très chargé. Je suis donc heureux et très rapidement, nous allons nous mettre au travail. A l’issue de la conférence, je pourrai vous en dire un peu plus’’, a déclaré le président de la République de Côte d’Ivoire. A la question de savoir le sentiment qui l’animait après avoir été proposé par ses pairs comme président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, Alassane Ouattara a fait remarquer qu’il s’agit ‘’d’une décision qui devrait se prendre demain (ndlr : vendredi 17 février 2012). A l’issue de cette décision éventuelle, je pourrai vous en dire plus’’. Après ce bref échange avec la presse, le n°1 ivoirien est monté à bord de son véhicule qui a pris la direction de l’hôtel Hilton où se tient la 40ème session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Ce matin, les choses sérieuses vont commencer, et l’occasion sera donnée au président de la République de Côte d’Ivoire de s’adresser aux populations des 15 pays membres de la CEDEAO qui ont un même destin et partagent probablement les mêmes problèmes. Il s’agit de l’insécurité, l’avancée de Aqmi, les rébellions armées, les conflits frontaliers, la bonne gouvernance et la démocratie.
TAB, envoyé spécial
TAB, envoyé spécial