Nommé par l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, François Zahoui aura-t-il à nouveau la confiance de Sidy Diallo, le patron de la Fif ? Surtout après la finale ratée face à la Zambie ?
Faut-il maintenir ou libérer le sélectionneur des Eléphants, François Zahoui, après la Coupe d’Afrique des nations perdue face à la Zambie ? Voici la nouvelle équation que va essayer de résoudre la Fédération ivoirienne de football les jours, semaines ou mois à venir. De source bien introduite, Sidy Augustin Diallo et son équipe fédérale ont leur petite idée sur la question. Surtout que le contrat d’un an et demi du technicien ivoirien est arrivé à expiration. Zahoui va-t-il rester sur le banc des Eléphants pour les échéances à venir ? Enorme interrogation. Une problématique même. Mais pour virer ou maintenir un technicien, il faut bien tenir compte de certains paramètres. Zahoui a-t-il fait, bien fait ce pourquoi il a été sous contrat avec la fédération ? Les appréciations divergent selon les sensibilités.
Les résultats de Zahoui
S’il y a quelque chose qui plaide en faveur du technicien ivoirien, ce sont ses résultats. Son match amical gagné en 2010 face à l’Italie l’a propulsé plus tôt que prévu à la tête des Eléphants. Après le départ de Sven Göran Eriksson. Depuis les éliminatoires de la Can 2012 à la phase finale, les Eléphants n’ont pas perdu de match. Ils ont enchainé six victoires en autant de rencontres. En phase finale, les Eléphants ont également plané en cinq matches sans encaisser le moindre but. Et ils en ont marqué neuf. La Côte d’Ivoire a fini meilleure attaque et meilleure défense. On ne peut pas penser au Barça en les voyants jouer, mais Zahoui et sa bande ont choisi d’assurer les résultats. Et ils l’ont réussi jusqu’au 12 février où ils ont perdu la finale de la Can face à la Zambie. Avant cette fâcheuse date, Zahoui a fait un parcours sans tâche. On sait que la carrière d’un entraîneur est strictement liée à ses résultats. D’une finale en 2006, les Eléphants ont régressé pour se retrouver en quart de finale 2010 en passant par une demie en 2008. Des voix se sont élevées pour dire qu’ils ne passeront pas le premier tour en 2012 en Guinée Equatoriale. A la place du doute, c’est un parcours exceptionnel qu’ils font jusqu’en finale.
Avec ça, peut-on dire aujourd’hui que les résultats de François Zahoui ont été mauvais ? Bien entendu, cette question est laissée à l’appréciation du comité exécutif de la fédération ivoirienne de football. Qui décidera de son avenir à la tête de la sélection ivoirienne. Mais si on reste dans la logique du football, on ne devrait pas déplacer les meubles dans le salon de l’ancien Eléphant. Surtout que les éliminatoires de la Can 2013 et du Mondial 2014 pointent du nez. A moins que d’autres considérations rentrent en ligne de compte.
Son influence sur l’équipe
Concernant la vie du groupe, Zahoui a apporté du nouveau. « On avait une équipe forte en 2008 et en 2010, mais il manquait la solidarité dans le groupe. Cette année, on a l’équipe la plus soudée, et c’est cela notre force », disait Zokora Didier lors d’une conférence de presse. Tiéné Siaka a embouché la même trompette lors d’une autre conférence au stade de l’Amitié de Libreville. « J’avoue que cette année, le coach nous a apportés la gagne, chose qui nous a souvent fait défaut dans ce genre de compétition ». Zahoui a donc apporté sa touche à cette sélection. Au plan mental surtout. Aux joueurs d’une équipe comme celle de la Côte d’Ivoire, un entraîneur ne plus apprendre à taper dans le cuir encore moins à faire une passe. Il leur apprend surtout à vivre ensemble de sorte à avoir un bon vestiaire. Et cela, on ne peut pas dire que Zahoui ne l’a pas réussi avec de fortes personnalités comme Drogba, Yaya, Kolo et bien d’autres. En tout cas, la Fif est autonome. De sa décision va dépendre l’avenir de Zahoui à la tête des Eléphants.
Tibet Kipré
Faut-il maintenir ou libérer le sélectionneur des Eléphants, François Zahoui, après la Coupe d’Afrique des nations perdue face à la Zambie ? Voici la nouvelle équation que va essayer de résoudre la Fédération ivoirienne de football les jours, semaines ou mois à venir. De source bien introduite, Sidy Augustin Diallo et son équipe fédérale ont leur petite idée sur la question. Surtout que le contrat d’un an et demi du technicien ivoirien est arrivé à expiration. Zahoui va-t-il rester sur le banc des Eléphants pour les échéances à venir ? Enorme interrogation. Une problématique même. Mais pour virer ou maintenir un technicien, il faut bien tenir compte de certains paramètres. Zahoui a-t-il fait, bien fait ce pourquoi il a été sous contrat avec la fédération ? Les appréciations divergent selon les sensibilités.
Les résultats de Zahoui
S’il y a quelque chose qui plaide en faveur du technicien ivoirien, ce sont ses résultats. Son match amical gagné en 2010 face à l’Italie l’a propulsé plus tôt que prévu à la tête des Eléphants. Après le départ de Sven Göran Eriksson. Depuis les éliminatoires de la Can 2012 à la phase finale, les Eléphants n’ont pas perdu de match. Ils ont enchainé six victoires en autant de rencontres. En phase finale, les Eléphants ont également plané en cinq matches sans encaisser le moindre but. Et ils en ont marqué neuf. La Côte d’Ivoire a fini meilleure attaque et meilleure défense. On ne peut pas penser au Barça en les voyants jouer, mais Zahoui et sa bande ont choisi d’assurer les résultats. Et ils l’ont réussi jusqu’au 12 février où ils ont perdu la finale de la Can face à la Zambie. Avant cette fâcheuse date, Zahoui a fait un parcours sans tâche. On sait que la carrière d’un entraîneur est strictement liée à ses résultats. D’une finale en 2006, les Eléphants ont régressé pour se retrouver en quart de finale 2010 en passant par une demie en 2008. Des voix se sont élevées pour dire qu’ils ne passeront pas le premier tour en 2012 en Guinée Equatoriale. A la place du doute, c’est un parcours exceptionnel qu’ils font jusqu’en finale.
Avec ça, peut-on dire aujourd’hui que les résultats de François Zahoui ont été mauvais ? Bien entendu, cette question est laissée à l’appréciation du comité exécutif de la fédération ivoirienne de football. Qui décidera de son avenir à la tête de la sélection ivoirienne. Mais si on reste dans la logique du football, on ne devrait pas déplacer les meubles dans le salon de l’ancien Eléphant. Surtout que les éliminatoires de la Can 2013 et du Mondial 2014 pointent du nez. A moins que d’autres considérations rentrent en ligne de compte.
Son influence sur l’équipe
Concernant la vie du groupe, Zahoui a apporté du nouveau. « On avait une équipe forte en 2008 et en 2010, mais il manquait la solidarité dans le groupe. Cette année, on a l’équipe la plus soudée, et c’est cela notre force », disait Zokora Didier lors d’une conférence de presse. Tiéné Siaka a embouché la même trompette lors d’une autre conférence au stade de l’Amitié de Libreville. « J’avoue que cette année, le coach nous a apportés la gagne, chose qui nous a souvent fait défaut dans ce genre de compétition ». Zahoui a donc apporté sa touche à cette sélection. Au plan mental surtout. Aux joueurs d’une équipe comme celle de la Côte d’Ivoire, un entraîneur ne plus apprendre à taper dans le cuir encore moins à faire une passe. Il leur apprend surtout à vivre ensemble de sorte à avoir un bon vestiaire. Et cela, on ne peut pas dire que Zahoui ne l’a pas réussi avec de fortes personnalités comme Drogba, Yaya, Kolo et bien d’autres. En tout cas, la Fif est autonome. De sa décision va dépendre l’avenir de Zahoui à la tête des Eléphants.
Tibet Kipré
